(...) Duceppe à Toronto
De son côté, le chef bloquiste a transporté son message dans la capitale ontarienne hier, où il s'adressait à 200 personnes à l'Economic Club de Toronto. Son discours visait toutefois autant le Québec que le reste du Canada. «Entre 2005 et 2007, l'industrie manufacturière a décliné d'à peu près 10 %, et le gouvernement conservateur a refusé de les aider. Au même moment, l'industrie culturelle au Québec s'est accrue de 7 %, tandis que le gouvernement conservateur s'acharnait sur elle. La culture est notre avenir. Elle nourrit nos âmes autant que nos estomacs», a-t-il lancé.
Gilles Duceppe s'est défendu de vouloir dire aux Canadiens pour qui voter, mais il a soutenu que les Québécois allaient barrer la route à une majorité conservatrice en votant pour le Bloc, et que c'était bien pour le reste du pays. «Cette élection est sur le fait de donner ou non une majorité à Stephen Harper. La vision du Québec et celle de Stephen Harper s'opposent. C'est pourquoi, au Québec, une vaste majorité croit qu'il ne faut pas donner à Stephen Harper un chèque en blanc. Nous devons l'avoir à l'oeil. [...] Le Québec est le seul endroit au Canada où il est encore possible d'empêcher Stephen Harper d'avoir une majorité», a-t-il dit.
Les deux débats des chefs ont aussi alimenté le discours du chef bloquiste. «Nous sommes fortement en désaccord avec la façon dont les conservateurs gèrent l'économie à partir d'un point de vue idéologique. C'est le cas lorsque les conservateurs affirment que seulement des baisses d'impôts donneront un coup de main à l'économie et que l'inaction est la meilleure solution. Vous l'avez entendu lors des débats: alors qu'une crise frappe à notre porte, M. Harper continue de soutenir que tout va pour le mieux.»
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