De Ville-Marie à Fun City

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«Adieu, Ville-Marie; bonjour, Fun City»





Magnifique semaine pour Philippe Couillard! L’opposition s’entre-déchire entre les souverainistes pas assez nationalistes pour séduire le peuple, ceux du PQ, et les pseudo-indépendantistes communards de QS qui voient désormais partout du «racisme», ce mot qu’ils galvaudent pour lui faire dire n’importe quoi. Et dans la métropole où la Ville-Marie de Jeanne Mance est éclipsée par la Fun City de Gilbert Rozon, Denis Coderre tient le discours de l’intégration inversée.


À Montréal, le maire Coderre, ce Cicéron des temps modernes, prétend que c’est à la nation qui a introduit la poutine dans l’univers à s’intégrer aux nouveaux arrivants, et non pas à ces derniers de s’adapter à leur naïf peuple d’accueil, pourtant reconnu comme nation par le fédéral.


Je me demande comment les gens de Québec réagiraient si leur maire, Régis Labeaume, leur servait un pareil discours?


Pseudo-Toronto


Le conseiller culturel et éminence grise du maire de Montréal, le grand Gilbert Rozon, est venu nous dire au micro d’Isabelle Maréchal, la semaine dernière, sur les ondes du 98,5 FM, qu’il n’y a pas encore assez d’ethnies à Montréal et que le français nous empêche de devenir le nouveau Toronto.


Ne sait-il pas qu’en singeant Toronto, nous n’en serions qu’une pâle copie?


De Mance à Joly


Nul doute, pour le 400e de Montréal, en 2042, il faudra fabriquer des marionnettes géantes, comme celles qui ont fait fureur la fin de semaine dernière, à l’effigie de MM. Coderre et Rozon, afin que les jeunes Québécois de demain puissent mieux connaître ces pionniers de la Fun City.


La semaine dernière, au Musée Pointe-à-Callières, sur les fondations du Fort de Ville-Marie, récemment mises à jour, j’ai vu les fiers libéraux multiculturalistes, le gratin assimilateur, défiler en groupe, triomphants, souriants. Parmi eux: Mélanie Joly. Ah! Si Jeanne Mance avait su... Tout ça pour ça. Adieu, Ville-Marie; bonjour, Fun City.




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