Couillard, Justin, Michaëlle: les copains d’abord

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« Ça prend juste des libéraux pour être fiers de ce qu’elle a fait »

Quand vous et moi croyons naïvement qu’il est impossible de descendre plus bas, les grands athlètes de l’indécence trouvent le moyen de repousser les limites.


Marie-Claude Bibeau, ministre responsable de la Francophonie dans le cabinet du grand ado, confirme qu’Ottawa soutiendra Michaëlle Jean, qui veut un deuxième mandat à la tête de la Francophonie.


Honteux


Citons Mme Bibeau :


« Nous sommes fiers d’appuyer une Canadienne. [...] Mme Jean a fait un excellent travail au niveau de la mission de l’organisation, elle fait la promotion des valeurs qui sont chères aux Canadiens. »


Quel excellent travail ? Quelles valeurs « chères aux Canadiens » ?


Les dépenses ahurissantes pour son confort personnel et celui de son lamentable mari ? Son refus de rendre des comptes et de s’amender ? Son mépris hautain ?


Je l’ai déjà dit : Mme Jean correspond en tous points à la définition d’un parasite, soit un organisme vivant qui s’installe au sein d’un autre organisme vivant pour vivre à ses dépens.


Quand les circonstances l’exigent, le parasite migrera ailleurs, se trouvant un autre organisme qui lui offrira, sans trop d’efforts, un habitat stable et des réserves de nourriture.


C’est exactement ce qu’ont fait Mme Jean et son mari, un ancien gauchiste.


Mme Jean a mené une honnête carrière de journaliste à Radio-Canada.


Un beau jour, à la surprise générale, Paul Martin la nomme représentante de la monarchie britannique au Canada.


Après un parcours professionnel qui n’avait rien de particulièrement remarquable, aurait-elle été nommée gouverneure générale si elle n’avait pas été femme et membre d’une minorité visible, un « ticket » doublement gagnant dans certaines circonstances ?


Vous répondrez.


Puis, ayant tiré tout ce qu’il y avait à tirer de cette fonction, brûlés ici, elle et son mari avaient besoin d’un nouvel organisme à parasiter.


Ce fut la Francophonie, le seul forum international, malgré tous ses défauts, dans lequel le Québec peut parler au monde sans se faire dicter quoi dire par Ottawa.


Entourée de dictateurs africains habitués au luxe, on peut comprendre que Mme Jean s’y sente bien.


Mais ça ne suffit pas.


Complice


Voici que Philippe Couillard annonce que le Québec, joueur-clé dans la Francophonie, appuiera aussi Mme Jean.


« On a une Canadienne et une Québécoise qui dirige l’OIF », dit-il.


Elle nous fait honte, mais ce n’est pas grave, elle vient d’ici, donc on va l’appuyer ?


Contents d’être cocus, MM. Couillard et Trudeau voudraient qu’on se réjouisse avec eux ?


Comme le notait le député conservateur Gérard Deltell, « ça prend juste des libéraux pour être fiers de ce qu’elle a fait ».


La France, un pays sérieux, appuiera la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo, dont il faut souhaiter la victoire.