Contre la pensée unique

La langue anglaise domine le monde et sert aujourd’hui de support à cette pensée unique.

Livres - revues - arts - 2012



[->]Ce livre est un plaidoyer contre la pensée unique.
Ce livre est un appel à la résistance.
Quand l’essentiel n’est plus distingué de l’accessoire, quand les projets intellectuels de haute volée se heurtent à la puissante inertie de la médiocrité ambiante et des petits desseins, quand l’uniformisation s’installe dans les goûts, les idées, dans la vie quotidienne, dans la conception même de l’existence, alors la pensée unique domine.
La langue anglaise domine le monde et sert aujourd’hui de support à cette pensée unique.
Mais le français est bien vivant. Et nombreux sont ceux, de par le monde, qui en mesurent l’apport au combat de l’homme pour la liberté de l’esprit.
C’est l’objet de ce livre que de proposer de nouvelles pistes pour déployer encore plus largement de nouvelles formes d’inventivité et de créativité.
***
Claude Hagège est linguiste, professeur honoraire au Collège de France et lauréat de la médaille d’or du CNRS.
Il est l’auteur de livres qui sont d’immenses succès : Le Français et les Siècles, Le Souffle de la langue, L’Enfant aux deux langues, Halte à la mort des langues et Combat pour le français.


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1 commentaire

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    19 février 2012

    Je trouve ce linguiste et penseur unique et vraiment inspirant.
    Pour ma part, j'ai, à l'instar d'un Pariseau, entrepris des études universitaires dans la langue de Shakespeare, ce qui m'a permis d'ouvrir certaines perspectives de pensée, d'élargir ma préhension du réel. Par la suite, à l'époque de mon mariage avec une Aragonaise, je me suis plongé dans la langue de Cervantès et je me suis coltiné avec la culture ibérique, un monde complètement différent.
    Si j'en avais eu les moyens, l'occasion et la patience, je me serais mis à l'apprentissage de l'Arabe classique, une langue fort difficile à épouser, mais combien riche et raffinée.
    L'ouverture aux autres langues m'aura permis d'approfondir ma conscience de moi-même, cette préhension par le langage - et ses représentations - de mon propre univers culturel.
    Il faut dire, qu'au départ - mon père étant poète et amoureux de sa langue maternelle - j'ai bénéficié d'un apprentissage du français tout à fait honorable.
    Apprendre deux langues dès le début du primaire me semble un PEU prématuré, mais j'hésite.
    Il m'est arrivé, comme journaliste indépendant, de m'entretenir avec des citoyens et des politiciens de Westmount dans leur langue maternelle, dans un contexte où je ne me suis JAMAIS départi de mes convictions profondément indépendantistes.
    Comprendre l'autre, voire même son adversaire, est la source d'une grande expérience et nous permet d'approfondir la connaissance de nos propres motivations et de renforcer notre sentiment d'appartenance.
    La langue française est un merveilleux florilège d'emprunts à d'autres langues et ses racines plongent au coeur même de notre civilisation judéo-chrétienne.
    Le français retrouvera ses lettres de noblesse et, nous, les Québécois seront les artilleurs de cette renaissance anticipée.