Confidences ouvertes à Monsieur Nick Payne

Tribune libre

Monsieur Payne,
En réponse à votre dernier commentaire sous mon titre ["Nous ne pouvons plus nous..."->33019], si M. Frappier le permet!
Je suis désolée.
D’abord, pour ce que vous considérez de ma part comme de l’ « épithétage », disons que je faisais plutôt, quant à moi, des constats. Et, vous savez, faire des allusions, comme lorsque vous parlez de « chorale péquisse » - c’est moi qui mord dans le « quisse » car ça a sonné ainsi à mon oreille - comme lorsque les radiocanadianimateurs mordent dedans! - c'est aussi une façon d’« épithéter » sans en avoir l’air. Chorale : comme si j’étais une groopie ou une inconditionnelle du PQ. Non! Je ne suis vraiment revenue au PQ – dont j'avais pris mes distances - que depuis l’automne, après avoir questionné, lu, observé et réfléchi, ce que je continuerai de faire.
Par ailleurs, comme vous précédemment, je n’avais pas perçu que vous m’interpelliez dans votre premier commentaire. J’étais surtout préoccupée par le fait de comprendre les réticences à opter pour le PQ qui semblent avoir racines dans le passé, et la tendance à le vilipender ou à lui retirer systématiquement ses mérites. Mais surtout, je souhaitais pourvoir me représenter DE FAIT comment les indépendantistes qui refusent le PQ entendent faire l'Indépendance. Et il me semblait que pour ma part, mes couleurs et mes options étaient assez claires.
Résumons donc aussi ma position mais j'aurai l'impression de me répéter :
D’abord, tout comme pour vous, il n’y a de valable pour moi qu’une voie politique pour faire la souveraineté. Le véhicule pour ce faire; le PQ, parce qu’il est le seul, même cabossé et avec bien du kilométrage, en mesure de poursuivre la route. La conductrice : Pauline Marois - avec plusieurs navigateurs - parce que plus je la vois agir, et il me semble l’avoir suffisamment répété ici, plus je crois – après l’avoir questionnée - qu’elle est la personne de la situation. Et qu’elle a les qualités requises pour procéder avec pondération, méthode, conviction, persévérance. Et en faisant montre d’une habileté fine pour utiliser les forces, les instances et les cerveaux disponibles autour d’elle, ainsi que son expérience et celles de ses prédécesseurs. Qui ont peut-être sous-estimé sa capacité d’emmagasiner les acquis. Et en ayant par ailleurs le respect des forces adverses. Et la modération de ses transports qu’exige la prise en compte du réel, dont la conviction et la volonté du peuple québécois.
Mais si je réagis maintenant à vos propos :
« Je tâcherais de proposer un choix électoral indépendantiste assumé. »
Moi de même. Le PQ, sa chef et ses députés le font, de plus en plus. Ou alors, nous n’écoutons pas les mêmes propos. Qu’ils pourraient le faire plus haut et plus fort tout en restant calmes, je vous le concède. Ils ont cependant tout un Parti à véhiculer et à harmoniser. Et une population à convaincre. Bien que je m’impatiente parfois aussi, je ne voudrais pas être à leur place pour devoir manier tout cela avec pertinence et doigté. Et « plaire à tout le monde et leur père ".
"Cela" , dites-vous, "commence bien sûr en amont, dès maintenant, par un discours conséquent : Opposons aux problèmes provinciaux des solutions d’état souverain, dans tous les dossiers où cela est possible et pertinent, et il y en a plusieurs."
On croirait lire Mme Marois!
"Pensons à des débats récents : Déséquilibre fiscal, accommodements raisonnables, éthique et odeurs de corruption, situation du français, finances publiques, dossier énergétique, priorités environnementales, le Canada qui se différencie de plus en plus de nous, etc etc. »
Et cela, j’ai entendu les ABCDaires le faire ouvertement dans leur tournée du Québec. J'ai entendu le faire à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale ainsi que dans des débats auxquels j’ai assisté, en ce qui concerne au moins les trois derniers sujets cités et le premier. Et, selon ma compréhension de l’intention de Pauline Marois, c’est dans cette perspective qu’elle prendra d’abord les commandes du Québec tout en enclenchant la démarche vers la souveraineté afin d’amener concrètement la population à une prise de conscience de sa valeur de peuple, de ce auquel elle est en droit d’aspirer, de ce qui lui appartient déjà de droit. Il n’est pas question ici de quémander mais de se comporter en souverain. Et d’amener le peuple à conclure que c’est possible et faisable. Voire même de constater que c’est devenu l’évidence ! Car cette conviction doit être acquise si l’on veut procéder démocratiquement. C’est un préalable qui est loin d’être en place. Tous ne sont pas des vigiles !

"Quant à la proposition indépendantiste elle-même, je la voudrais simple, relativement dépouillée. L’indépendance comme passage, comme prise de responsabilité, comme indispensable geste de cohésion nationale. Et d’efficacité, aussi."
Ici non plus, pas de divergences entre nous. Ni avec le PQ. Mais encore faut-il y travailler énergiquement à l’intérieur du PQ. On aura beau marteler ailleurs, bien que cela ne puisse pas nuire, je crois qu’il vaut mieux insister de l’intérieur. Ce sera en tout cas désormais mon choix jusqu'à nouvel ordre.
Quant aux outils (élection référendaire, référendum, constituante...) je crois que tout doit demeurer disponible, un coffre à outils ouvert, perfectible, sans cesse mis à jour et rangé à proximité. Mais à utiliser selon les besoins et au bon moment. Et j’endosse le souhait que nous sortions enfin de cette obsession référendaire défaillante, comme pour le cuisinier qui n’en finit pas de recommencer toujours la même recette de gâteau et revit en boucle obsessionnelle le même échec. Nous tiendrons un référendum – s’il s’impose comme le bon outil - quand le fruit tombera de lui-même de l’arbre. Et de la façon dont je perçois que Pauline Marois s’entoure et place ses troupes en ne se fiant pas qu’à son seul jugement ou à ses obsessions, je crois qu’elle saura s’en servir adéquatement.
Quant au leadership en place, je me répète : sa forme et son efficacité se précisent de plus en plus. Je sais bien que beaucoup d’entre nous soupirent après un utopique charisme, réclamant la fougue, la véhémence, la harangue des foules à la Bourgault ou le franc-parler à la Falardeau, deux êtres que j’aime encore mais que je n’aurais pas vus en train de diriger le Québec. Vous questionnez ma foi dans l’Indépendance de mon pays. C’est avec Bourgault que je l’ai développée à partir de 1965. Et elle ne m'a pas quittée depuis. Donc... Mais, comme dirait l’autre, pour le charisme, on a déjà goûté...
Voilà pour l’instant. Je n’ai pas LES réponses, M. Payne. J’ai mes choix de réponses, de la foi qui n’est pas aveugle, et des opinions qui évoluent avec mes engagements.
Cordialement


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2010


    Bonjour, heureux de vous lire !

    Allons-y dans l'ordre. En parlant de partis " importants ", j'évoquais surtout ceux qui sont assez appuyés pour être représentés à l'A.N., ( ou ayant une notoriété et une envergure équivalentes à celles des partis comptant des élus, s'il y en avait eu ) Donc, PQ, PLQ, ADQ et QS.

    Pour ce qui est de " porter ", pardon de ne pas avoir été plus précis là-dessus, je voulais dire la proposer concrètement. En ce sens, le minuscule PI la porte bel et bien, mais bon, nous nous entendrons sans doute pour dire que ce petit parti est inconnu de l'immense majorité de l'électorat. Quant à QS, je n'ai pas consulté leur programme récemment, mais il me semble qu'ils proposent une manière ou une autre de consultation sur cette question. Au fond, peut-être sont-ils même plus directement souverainistes que le PQ. Si tel est le cas, j'aurai été injuste envers eux en les excluant.

    Quant à votre reproche, je ne dénonce absolument pas " tout ce qui cloche au PQ ". Je ne fais que le constat de ce qu'il propose, en ce qui a trait à la question nationale. Vous voyez cette gouvernance souverainiste comme une étape indispensable et réaliste. J'ai exposé en long et en large, avec force détails et dans une multitude de textes, sur Vigile et dans Le Devoir, pourquoi je ne suis pas de cet avis. Mes arguments là-dessus ne sont pas anodins, ils sont l'essentiel de ce qui fait que je n'adhère plus à la proposition péquiste. Je vous le redis quand même en ultra-condensé : Des démarches de ce type ont été expérimentées tant et plus par le PQ et même les libéraux d'une autre époque. Dans le cas du PQ, cela a toujours mené, sans coup férir, à l'affaiblissement de l'option souverainiste; Dans un premier cas, un référendum tardif résolument perdant en fut le résultat -- après un début de campagne à 46% pour le OUI --, et dans un deuxième, des années de gouvernance sans issue référendaire.

    Quand vous parlez de réalisme, le terme me convient quand il s'agit de constitution de province, de citoyenneté de province, ou de refonte de la loi 101. Pour ce qui est de l'acquisition de pouvoirs significatifs, cela évoque surtout un bloquage, ce qui, encore une fois, n'a jamais profité aux souverainistes quand ils étaient au pouvoir -- pensez au déséquilibre fiscal, à la loi sur la clarté --, ou encore, qui sait, on peut imaginer d'éventuelles concessions plus ou moins factices d'un gouvernement fédéral rusé, dont on ne voit pas très bien comment elles mèneraient à l'indépendance.

    Vous me pardonnerez sans doute de ne pas vous affliger plus longuement d'une ennième démonstration de ce genre. Je vous dis simplement qu'à mon sens, cette démarche est de nature à éloigner l'indépendance, alors que nous sommes dans un contexte en vertu duquel nous pourrions la réaliser.

    C'est dans cette perspective que l'horizon électoral prend tout son sens : Le PQ n'a même pas encore adopté son programme, il est tout-à-fait temps de faire entendre son point de vue, cela est légitime, et c'est ce que je fais. C'est comme cela que je participe au débat politique. Je ne suis pas militant, je ne consacre pas de temps à l'action dans les partis politiques. Mais il est parfaitement sain de s'exprimer.

    Évidemment, vous comprenez sans doute que même si j'étais militant péquiste, mon point-de-vue pourrait difficilement s'inscrire dans une démarche visant à " parfaire " comme vous le suggérez. Il s'agirait plutôt d'effectuer un virage à cent-quatre-vingt degrés. C'est, d'ailleurs, en bonne part ce qu'entreprend la proposition de l'exécutif de Crémazie, sous la houlette de Lisette Lapointe. Qu'en pensez-vous ?

    Quant à la solution de rechange, vous êtes décidément bien dûre avec moi ! Je vous ai exposé ma vision dans le détail. C'était du concret, rien de bien utopique, ni extravagant, ni insensé. Le PQ lui-même a déja eu à maintes reprises une position compatible avec la mienne. C'était le cas il y a à peine trois ans, notamment. Pourquoi devrais-je absolument, aujourd'hui, adhérer à cette proposition politique contraire à mes aspirations ?

    Je trouve notre discussion passionnante; Cependant, je constate que vous avez plus de reproches à m'adresser, que je n'en ai à vous faire. Aussi, se pourrait-il que vous abordiez notre échange en mode partisan ? Vous me dites que vous misez sur le PQ comme sur un cheval aux courses, et il semble que si je n'ai pas d'autre parti à promouvoir, votre propos ne m'ouvre que deux possibilités : Appuyer le même parti que vous, ou me taire, sinon pour faire valoir mes vues exclusivement à l'intérieur de ce parti.

    D'autre part, vous me dites que je me trompe sur le programme. Pourtant, cette proposition de programme est disponible, et elle est écrite en toutes lettres. On ne peut pas s'y tromper : Le PQ ne prend que l'engagement de réaménager le fédéralisme -- en faisant notamment du nationalisme provincial, par le biais d'une constitution, etc --. Il n'y a pas, non, d'autre engagement en ce qui a trait à l'indépendance.

    Vous dites que je pense que le PQ vise " ultimement " la gouvernance souverainiste; Je n'ai pas dit cela, et le programme péquiste non plus. J'ai dit que c'est ce qui est priorisé, et vous renchérissez vous-même en disant que c'est indispensable. De mon point-de-vue, ça ne dervait pas être indispensable, ça devrait plutôt être à éviter absolument. Notre différend, je pense, est là.

    Et Crémazie, ça vous inspire ?


    Salutations,



    N.P.

  • Nicole Hébert Répondre

    9 décembre 2010

    Bonjour M. Payne,
    Merci d'avoir pris la peine de cette réponse. Je réagis en privé car mon texte n'étant plus en ligne, ce sera plus productif ainsi pour nous deux en tout cas!... Mais je le verserai quand même sur Vigile au cas où...
    Une partie de votre message ici me semble contenir une petite portion de réponses à mes questions. Vous semblez faire référence à un Parti "non important" qui "porterait" l'Indépendance! ? Pourquoi alors ne le nommez-vous pas? QS? PI? Je n'ose croire que vous les estimez porteurs de ce projet !? À moins que vous-même ne le reportiez aux calendes grecques. De toute façon, pour moi, c'est le Peuple québécois qui est porteur de ce projet. Québec est comme un femme enceinte qui l'ignore encore. Le bébé va finir par pousser fort un jour ou l'autre. À moins d'un avortement, perspective que je refuse.
    Voilà ce que je reproche à vous et à quelques autres sur Vigile et ailleurs - un peu moins nombreux on dirait - c'est de dénoncer tout ce qui cloche au PQ sans collaborer à le parfaire ou sans proposer de solutions de rechange sur, oui, le OÙ, QUAND?, COMMENT. Vous estimez avoir répondu au comment? Je n'ai pas trouvé quant à moi. Vous me décriviez ce que VOUS feriez si vous étiez à la place de je ne sais qui. Je veux savoir ce que vous privilégiez et auquel vous pouvez contribuer ICI ET MAINTENANT et À PARTIR DE LA PLACE QUE VOUS OCCUPEZ. Vous avez rappelé de grands principes ou énoncé des pré-requis sur lesquels nous nous entendons. Et à MA connaissance, le PQ les partage. Mais je vais retourner lire votre commentaire par souci d'objectivité. Si je comprends cette réponse-ci, vous attendez des élections pour voir pour qui vous allez voter, c'est tout? Je trouve que c'est facile pour quelqu'un qui estime la situation urgente! Remarquez que je ne connais pas votre implication sur le terrain. J'imagine que vous n'êtes pas passif!
    Oui, j'aimerais tout au moins savoir SUR QUOI et peut-être SUR QUI vous - et d'autres "commentateurs" "analystes" ou "critiques" - misez pour que la marche vers l'objectif avance puisque par ailleurs vous portez des jugements sévères sur ce qui ne fait pas votre affaire. Aux courses, si un parieur disqualifie un cheval pour gagner la course, il en choisit normalement un autre, à son point de vue meilleur, pour tâcher de gagner. À moins de n'être qu'un spectateur ou d'avoir lancé la serviette.
    "... vous arguez que le PQ fait ce que je propose,
    c'est-à-dire, présenter des solutions d'état souverain aux défis actuels,les faits montrent que vous errez. Le PQ propose plutôt une " gouvernance souverainiste ", qui consiste à réaménager le fédéralisme. Cela est clairement exprimé dans la proposition de programme de ce parti."
    Oui, j'argue... Et ou bien vous êtes de mauvaise foi ou bien nous n'entendons et ne lisons pas les mêmes discours ou les mêmes documents, mais je regrette pour vous que vous ayiez la conviction que ce qui est visé par le PQ actuel c'est ultimement cette "gouvernance souverainiste". Il s'agit d'une étape indispensable et réaliste. Pour ma part, pour suivre les échanges de près depuis quelque temps et pour voir sur le terrain la volonté, la ferveur des bénévoles et des députés que je croise dans certains rassemblements, je ne partage pas votre avis ou votre crainte. Ma position est plutôt celle de Rhéal Mathieu: misons sur cet équipage qui a le potentiel. Collaborons à notre mesure et dans nos milieux puisqu'il s'agit d'un projet collectif. Et si l'équipage se fourvoie ou ralentit, désolée de le dire mais: fouettons-le! Si une fois le pouvoir provincial pris, il traîne de la patte, nous verrons... Et s'il y a des alternatives valables, nommons-les et peaufinons-les. Mais les Vigiles, ici, ne peuvent se permettre de n'être que des vigiles, des critiques passifs ou des attentistes! C'est mon opinion.
    Mes respects, M. Payne. Au fond de moi, j'aimerais savoir que vous avez des liens avec David Payne...
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2010

    Bonjour Mme Hébert,
    Pardonnez-moi de ne pas vous avoir répondu plus tôt.
    Je pensais avoir touché à l'essentiel de vos questions en élaborant sur le " comment ", et soyez assurée que c'était bien mon intention.
    Mais, manifestement, ou du moins je le déduis puisque vous dites que je ne vous ai pas répondu, vous vouliez d'abord et avant tout savoir " avec qui ", ou " dans quel parti ".
    Eh bien je n'ai pas de réponse à cette question, dont l'importance actuelle, à mon humble avis, est mise en perspective par le fait qu'il n'y a pas d'élections demain matin, et qu'on ne connaît donc pas la plateforme concrète des divers partis présents sur l'échiquier politique québécois.
    Selon ce qu'on sait à ce jour, cependant, je conclus qu'aucun parti, disons " important ", ne porte l'indépendance actuellement.
    À cet égard, lorsque vous arguez que le PQ fait ce que je propose, c'est-à-dire, présenter des solutions d'état souverain aux défis actuels, les faits montrent que vous errez. Le PQ propose plutôt une " gouvernance souverainiste ", qui consiste à réaménager le fédéralisme. Cela est clairement exprimé dans la proposition de programme de ce parti.
    Cordialement,
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2010


    Mme Hébert,
    Mon emploi du temps des derniers jours ne m'ayant pas encore permis de vous répondre, cela vous aura donné la mauvaise impression.
    J'apprécie que vous ayez pris le temps de m'adresser ce texte, et je compte bien vous écrire à mon tour sous peu.
    Merci !
    N.P.

  • Nicole Hébert Répondre

    3 décembre 2010

    Sans doute dois-je conclure, M. Payne, que vous ne réagirai pas ici, pas plus que vous n'avez finalement répondu à mes questions. Tout comme M.Verrier. Et vous dites que je ne veux pas débattre...? Tant pis. Il y a Monsieur Turcotte dont je comprends un peu plus la position et qui nous la précisera dans la rencontre qu'il a proposée et à laquelle je m'engage à donner suite à la fin février. C'est déjà ça!
    Merci quand même. Bonne route et bon vent!
    Oh!j'oubliais: je m'excuse d'avoir d'entrée de jeu affublé par mégarde votre prénom d'un K. Je l'ai soustrait ici!