Expansionnisme islamiste et conquête politique au Québec

Comment les Canadiens français vont-ils s’en sortir ?

Ce multiculturalisme comme idéologie politique de fragmentation socioculturelle est un fait tant réel comme l’est aussi celui de considérer comme idéologies le racisme et la xénophobie

Tribune libre

Des chrétiens anéantis partout au monde et un musulman à l’Assemblée Nationale**
« Nous ne pourrons jamais vaincre l'Occident si nous essayons de l'imiter, nous devons créer un projet islamique en retournant à une interprétation rigoureusement littérale du Coran***. La vision de cette radicalité de lutte politico-religieuse se résume en ces phrases : le Coran est notre sabre et le martyre de notre souhait. L’islam est foi et culte, religion et État, livre et épée. En tant que religion universelle, l’Islam est une religion conforme à tout peuple et à toute époque de l’histoire humaine »(1). La devise des Frères Musulmans , jusqu'à aujourd’hui : L’Islam est la solution .
Ce projet politique qui se réalise par l’expansionnisme de l’Islam et rendu effectif aujourd’hui dans 178 des 195 pays du monde (37 États sont déjà sous le pouvoir islamiste) agglutinant plus de 1800 millions de musulmans (en 1900 cette population était de 215 millions, 13% du total mondial), soit environ 26% de la population mondiale en 2008(2), est inspiré de l’anéantissement du polythéisme en vigueur, lequel fut interdit à la Mecque en 630, une fois celle-ci conquisse. Par la suite, cette même annihilation interreligieuse fut entreprise dans d’autres contrées professant les trois religions monothéistes. Pour avoir une idée de la manière dont l’expansionnisme de l’Islam réussit là où il s’installe et se développe, citons un passage extrait de l’histoire de l’islamisation et de l’arabisation de la Mauritanie au XVème siècle : « … Ils arriveront à modifier la structure sociale, économique, religieuse et la composition ethnique de la société mauritanienne, imposer progressivement l’Islam et leur (langue) arabe… ».

D’autre part, voici un fragment de la biographie de l’instigateur et fondateur de cette religion à caractère principalement politique et de conquête économique(3) : « La Mecque (où le polythéisme existait depuis des siècles, plusieurs religions préislamiques étant professées par les Arabes) dépose finalement les armes devant les troupes de Mahomet, Mahomet rentre triomphant à la Mecque. Il devient homme d’État pour unifier l’Arabie sous une seule idéologie, religieuse : l’Arabie, avec une langue unique, une culture unique, des valeurs uniques, pouvait ainsi trouver son unité… ». Pour ensuite conquérir le monde. Par ailleurs, cet expansionnisme islamiste fut enrayé de France grâce à Charles Martel(4) qui mit fin à la conquête musulmane en 732 en s’affrontant aux armées omeyyades du gouverneur (Emir) d’Al-Andalus (territoire comprenant les trois quarts du territoire d’Hispania) Abd El-Rahman. Et dire qu’en 2009, ils sont déjà plus de 50 millions en Europe occupés à reconstruire à nouveau ce projet politique resté inachevé, appelé aujourd’hui Eurabie .
Les deux messages de l’Islam : raison et violence
L’expansion-diffusion de l'Islam, hors du monde arabe, se réalise par les migrations (30%), la démographie (68%) et les conversions (2%). Par exemple, au Royaume-Uni il y a aujourd’hui autant de pratiquants musulmans que d'anglicans. Les pétrodollars de l'Arabie Saoudite rendent possibles, à grande échelle, la distribution et diffusion du Coran. Ce royaume théocratique en distribue environ 30 millions d'exemplaires annuellement, soit sous l'égide de la Ligue islamique mondiale (organisation religieuse), par l’intermédiation de l' Organisation de la conférence islamique (organisation politique regroupant 57 pays membres), ou encore, par des particuliers milliardaires, via un vaste réseau de mosquées, de sociétés islamiques et même d’ambassades. Depuis la chute du communisme, toute cette organisation expansionniste coûte seulement 1% de ce que dépensent les autres pays non islamistes pour se prémunir de cette stratégie géopolitico-religieuse antioccidentale. L’Afghanistan est un cas confirmant cette réalité(5).
Le fondamentalisme islamique, qu’il provienne de l’État ou de réseaux terroristes, est à l’origine d’un très grand nombre de violences commises contre les communautés chrétiennes. Notons entre autres un exemple concret survenu en 2005. En effet, dans la seule journée du 17 août 2005, le sang a coulé tant en Egypte qu’en Irak, Liban, Turquie, Pakistan, Inde, Philippines, Indonésie, Nigéria, Soudan, Somalie, Yémen et au Bengladesh, pays ayant subi ensemble plus de 450 attentats à la bombe. Autres exemples : en Arabie saoudite, Etat théocratique par excellence où le christianisme est interdit, cette monarchie finance amplement la construction de mosquées à travers le monde et ne permet toujours pas la construction d'une seule chapelle sur son territoire. De plus, en Tanzanie, au Cameroun et au Tchad l’on observe des conversions forcées à l'Islam.
En conséquence de cet expansionnisme islamiste à l’égard de ceux qui pensent autrement que les gens prêchant cette religion, selon des rapports provenant de quelques organisations non gouvernementales, dans presque toutes les nations qui forment le Moyen-Orient (sans compter les autres parties du monde où les musulmans sont en majorité), les minorités chrétiennes se trouvent de plus en plus isolées et dangereusement menacées par cet expansionnisme musulman et exterminateur(6). Ainsi, les chrétiens qui restent encore dans ces pays musulmans parlent d'une cruelle oppression et des violations à leurs droits les plus élémentaires, alors que les rapports d'emprisonnement des membres de ces minorités sont de plus en plus communs. Ce traitement sévère ne s’applique pas seulement dans des régimes fondamentalistes fanatiques comme l'Iranien, mais aussi dans ceux qui se considèrent « tolérants », tel l’État Égyptien.
L’islamisme, un moyen ethnopolitique contre la souveraineté du Québec
Le multiculturalisme imposé au Québec se poursuit entre autre à travers l’expansionnisme islamiste soutenu par des « politiciens » avares de pouvoir, allant contre l’identité nationale des Canadiens français afin de parvenir à se faire élire ou réélire en échange de favoriser cette mouvance islamiste(7) contraire aux intérêts des pays occidentaux : « …le chef de la Communauté Musulmane Mondiale Ahmadiyya, Sa Sainteté Hadhrat Mirza Masroor Ahmad inaugure (la plus grande mosquée du Canada ouvre à Calgary, en présence du Premier ministre Stephen Harper, le chef du Parti libéral du Canada Stéphane Dion, Son honneur Dave Bronconnier, maire de Calgary) la nouvelle mosquée avec un sermon du vendredi qui sera diffusé en direct par satellite à travers le monde entier. La mosquée est une part très importante de la communauté et rapprochera les musulmans et non-musulmans (…). La mosquée est un point de convergence pour la communauté. Cette mosquée formera un centre très important pour la communauté ; les gens viendront prier et participer à beaucoup d'autres activités sociales, sportives et culturelles (…). L'inauguration s'inscrit dans les célébrations du centenaire du Khilafat (succession) pour la Communauté Musulmane Ahmadiyya, et sera le symbole de la coexistence et l'intégration paisibles de la Communauté au Canada (…). Elle a demandé plus de deux ans ―de travaux― et 15 millions $ en dons de la part des membres de la Communauté Musulmane Ahmadiyya. Les membres de la Communauté de partout au Canada ont consenti des sacrifices financiers personnels pour contribuer à la réalisation de ce projet. Des projets de mosquées supplémentaires sont à diverses étapes de mise en œuvre à Vancouver, Saskatoon, Brampton… ―sans oublier le Québec, qu’il est inopportun de nommer à ce moment-ci— »(8).
Ottawa fait du multiculturalisme son cheval de Troy contre le Québec
Le multiculturalisme comme idéologie est de nos jours une réalité comme il l’a été depuis les commencements de la civilisation de l'homme, sauf que maintenant, ce processus est employé en lui donnant beaucoup plus d’envergure politique, économique et géostratégique. Est-il possible de considérer le multiculturalisme au Canada comme idéologie pour anéantir l’indépendantisme au Québec ? Ce multiculturalisme comme idéologie politique de fragmentation socioculturelle est un fait tant réel comme l’est aussi celui de considérer comme idéologies le racisme et la xénophobie, mais différemment quand il s’agit de le légitimer(9).

Cependant, l'accepter ou non comme une idéologie ne changerait en rien la première affirmation, c'est un fait. Ce qui importe réellement et ce qui doit être objet de discussion et de préoccupation est l'attitude que nous prenons face à cette réalité.
Que signifie être contre le multiculturalisme ? La réponse n'est pas très loin du racisme et de la xénophobie pour ceux qui défendent cette option idéologique comme étant un objectif de pouvoir politique centraliste qui cherche surtout à consolider ce pouvoir monopoliste en provoquant la division culturelle, la déstructuration sociale, la dépendance économique et politique afin d’arriver à anéantir les États périphériques nationalistes, tel le Québec, assurant ainsi l’unité de l’État centralisateur, en l’occurrence, le Canada.
La politique d’immigration d’Ottawa, une arme sociale de « destruction massive » contre le Québec
La vulnérabilité sociopolitique, culturelle et économique de la majorité des Canadiens français de l’ensemble du Canada fait que les rapports de forces entre Ottawa et Québec s’élargissent de plus en plus, diminuant considérablement le pouvoir de ce dernier. Le centralisme du pouvoir d’Ottawa, par ce dualisme inégal, renforce sa politique de déstructuration nationale des Canadiens français, tel que prévu depuis la mise en pratique de l’actuelle fédération (1867), faisant du multiculturalisme une « arme ethnopolitique de destruction massive » contre le Québec(10). C’est-à-dire, la nation canadienne-française étant exposée à l’imposition polyethnique des ressortissants ayant des attitudes conflictuelles, des mœurs et intérêts diamétralement opposés à sa raison d’être, se retrouve dans une évolution nationale de vulnérabilité sociopolitique extrême. Les conséquences de la mondialisation démographique antioccidentale jumelée à la politique d’immigration d’Ottawa, celle-ci incompatible avec les intérêts nationaux des Canadiens français, feront que ce pouvoir centraliste ait le plein contrôle sur les décisions politiques, économiques et socioculturelles affectant irréversiblement les intérêts de l’État québécois. En d’autres mots, Ottawa veut à tout prix gagner cette bataille contre les Canadiens français, puisque ce sont eux qui votent en majorité contre ce fédéralisme arbitraire et antidémocratique à chaque fois que l’occasion se présente. Cela explique pourquoi la politique d’immigration d’Ottawa imposée aux Canadiens français se caractérise, depuis le premier référendum de 1980, par l’admission de groupes ethniques divergents entre eux mais convergents vers la politique centraliste d’Ottawa. Ainsi, cette politique d’immigration constitue la grande stratégie sociopolitique pour déstructurer la nation canadienne-française formée d’environ 6 millions de personnes seulement, sur un total pancanadien de 33,5 millions dont 26,5 sont radicalement opposés à la pleine souveraineté nationale de cette nation (le million soustrait à ce total pancanadien sont des Canadiens français hors Québec, favorables aux intérêts nationaux de ce groupe minoritaire mais sans droit de vote au Québec).

Exclusion et darwinisme social par décret

Dans n’importe quel État du monde, de constitution fédéraliste, la stratégie appliquée par tout pouvoir politique centraliste vise à diminuer jusqu’à le faire disparaître tout autre pouvoir périphérique opposé et incompatible à ce même pouvoir de décisions monopolistes. Si ce pouvoir politique centraliste ne peut pas employer la force pour arriver à subjuguer ce pouvoir périphérique (pouvoir inévitablement nationaliste s’il ne veut pas être subjugué), il utilisera alors la stratégie de la dilution démographique de ce dernier. À cet effet, des mécanismes sociaux évolutifs susceptibles d’enclencher le phénomène du darwinisme social sont imposés afin d’arriver à briser les rapports de forces entre ces deux pouvoirs politiques confrontés, faisant diminuer le plus possible, par cette stratégie, le poids politique de ce pouvoir périphérique dans l’ensemble de l’État. Par exemple, la loi C-56 sera appliquée afin de neutraliser le pouvoir détenu par le Bloc Québécois à Ottawa qui entrave la formation de gouvernements majoritaires uni-partis. La politique d’immigration imposée par Ottawa au Québec favorise pleinement la QUÉBÉCITÉ par la dynamique du multiculturalisme issu des ressortissants caractérisés par des mœurs et comportements sociaux discordants et incompatibles avec ceux que l’on veut dominer, comme Ottawa fait avec la nation canadienne-française. D’autre part, pour ce même pouvoir centraliste les déplacements forcés, les massacres collectifs, l’expropriation massive et les déportations de populations (comme celle des Acadiens en 1755, lesquels se considéraient Canadiens français hors Québec)(11) sont les moyens les plus efficients pour arriver à subjuguer et, par la suite, anéantir les nations qui refusent de se soumettre à ce pouvoir colonisateur centraliste. Par conséquent, ce darwinisme social destiné à la dissolution politico-culturelle des Canadiens français se fait par le multiculturalisme imposé par Ottawa qui favorise le non respect des lois réglementant l’usage et les normes juridiques, par exemple, celles des lois régissant la langue utilisée par cette même nation que l’on veut soumettre et anéantir.
Les faits antérieurement exposés ne sont que certains moyens d’« extermination » utilisés contre les Canadiens français. Effectivement, ce sont eux qui ont lutté de manière acharnée et courageuse, unis, sacrifiant leur vie et risquant leurs biens… contre ce pouvoir raciste et colonisateur concentré à Ottawa depuis 1867. C’est pourtant à cette nation canadienne-française qui, en grande majorité, se considère d’esprit humaniste, aux valeurs chrétiennes, opposée à ce que l’on lui impose une autre forme de vie contraire à ses propres concepts idiosyncratiques et intérêts nationaux, qu’est destiné ce darwinisme social employant pour y arriver, cette sorte d’immigration à composantes incompatibles à leur raison d’être historique et nationale (concernant l’extermination des chrétiens au XXIème siècle, consulter la note 6). Ces stratégies politiques et sociales menées contre les Canadiens français ont comme conséquence de provoquer un enchaînement d’éléments perturbateurs, de sorte que les membres de ce groupe ethnique (et non civique comme le prétendent les prosélytistes de cette définition identitaire) les plus vulnérables politiquement et inconscients de leur histoire nationale soient ceux qui sont davantage aptes à devenir les alliés de ce pouvoir arbitraire, raciste, antidémocratique et pervers (la non consécration de l’indépendance politique du Québec confirme ce fait irréfutable). Laissant alors, par leur indolence, la voie ouverte aux communautés ethnopolitiques au Québec qui, à 90% pro-fédéralistes, assurent la continuité du phénomène de la QUÉBÉCITÉ qui conduit inexorablement à la destruction de la nation canadienne-française, comme l’ont prévu ceux qui détiennent et contrôlent le vrai Pouvoir d’Ottawa.
Ces mécanismes de destruction-aliénation et les effets synergiques du multiculturalisme et de l’expansionnisme islamiste greffés à ce phénomène multiethnique et de mondialisation démographique, feront que dans les prochaines années, l’anéantissement en cours de la nation canadienne-française sera un autre fait à noter dans les pages de l’Histoire des peuples apatrides dans leur propre pays, ou disparus à tout jamais. Entretemps, avant d’arriver à la conclusion finale de cette « extermination » programmée par Ottawa, laquelle s’effectue progressivement, liée à des stratégies machiavéliques pro-fédéralistes font enlever aux Canadiens français le maximum d’atouts politiques, culturels, sociaux et économiques encore contrôlés par ce peuple. Peuple qui, par le pouvoir raciste d’Ottawa, est devenu minoritaire au Canada ; ainsi, la population qui représentait 52% au moment de se voir imposer l’actuelle Constitution colonialiste en 1867, est passée à 17,8% actuellement. Avec ce processus de QUÉBÉCITÉ , dynamisé par des intérêts électoralistes depuis les années soixante, les Canadiens français seront davantage pris dans cette stratégie de déstructuration sociale et politique commencée à partir de cette fatidique date, 1867.
La Charî’à, une loi conçue pour employer la force de la raison de l’Islam, appliquée même au Québec
Comme les parcours et les avatars de l’Histoire ont démontré que le socialisme ne peut conduire qu’au communisme, inévitablement l’islamisme ne pourra aboutir qu’à la servitude pour l’immense majorité des sujets soumis à cette doctrine de restrictions de droits et de libertés les plus fondamentales. Récemment au Québec l’on a pu constater de quelle manière la loi islamiste, la Charî’à, est appliquée sans aucune contrainte et avec le libre arbitre, par les membres directs de ceux qui enfreignent les prescriptions coraniques, (aux pays où la loi islamiste ne peut être employée), donnant à ceux qui doivent exécuter cette loi(11) au nom de préceptes stricts du Coran, la reconnaissance de « juge exemplaire », au nom d’Allah. De plus, l’absence de liberté de presse, de religion et de parole que subissent les citoyens de tous les pays étant sous le régime islamiste, fait que les piliers administratifs et politiques de l’État sont protégés de toute censure, dû à la stricte application de la Charî’à. Aussi, cette loi restrictive, répressive et inquisitoriale s’applique à quiconque ose critiquer les pouvoirs de l’État (monarque ou chef d’État, chef spirituel ou iman, l’armé ou les mass médias officiels du pays, la Justice ou les tribunaux, la religion ou le terrorisme d’État…). Pour avoir une information exhaustive de la violence employée par la « raison » de l’Islam, consulter, suite aux notes du présent texte, l’ANNEXE, Atlas de la persécution des chrétiens et de la conquête politique dans d’autres États .
L’Islam avance partout… et pointe vers les pays politiquement vulnérables, notamment le Québec****
La grande force de l’Islam est basée sur l’expansionnisme politico-culturel, une économique autarchique entre pairs (les produits et nourritures sous le logo Halal, le système financier et bancaire islamistes sont entre autres des exemples d’économie en circuit fermé) et un fondamentalisme religieux. Trois principes fondamentaux qui évoluent de manière à provoquer la concaténation des éléments qui constamment rentrent en jeux, susceptibles de générer une dynamique centrée sur la réalisation d’un projet géostratégique exclusif et excluant, là où les nations sont dans une position de vulnérabilité soit politique, économique, culturelle ou religieuse. Il s’avère que les dirigeants des nations déstructurées socialement ( polyethnicisme ), politiquement divisées ( multipartis ) et culturellement à la dérive ( multiculturalisme ) n’ont pas ces instruments essentiels de développement pour réaliser ce que cet expansionnisme islamiste réussit à leur enlever. En d’autres mots, le dualisme entre ces deux concepts de vies collectives opposées (monde islamiste et monde occidental ), ne peut que favoriser ceux qui ont mis sur pied des mécanismes de défense tels l’ethnicité multidimensionnelle, l’union politique et la cohésion culturelle. Puisqu’il s’agit tout simplement de se situer dans le monde. Un monde qui doit être, avant tout, celui pour lequel nous voulons nous battre, qu’il soit compatible avec la raison et l’apport de l’humanisme, et qu’en définitive il soit celui pour lequel la laïcité irrationnelle ne provoque pas notre propre mort culturelle collective ni ne soit un lest culturel pour les présentes et futures générations. Pour mieux saisir les néfastes conséquences de la laïcité irrationnelle qu’ils veulent implanter au Québec dans cette ère d’expansionnisme islamiste, consulter les articles cités aux notes 8 et 9.
Les Canadiens français pris en otage depuis 1713
La situation de QUÉBÉCITÉ dans laquelle se trouve aujourd’hui la nation canadienne-française ne peut continuer à se développer d’avantage si elle veut éviter d’être prise par le phénomène du multiculturalisme dont la Commission Bouchard-Taylor sur les « accommodements raisonnables » n’a dévoilé que la partie visible de l’iceberg socioculturel au Québec. Cette même nation ne peut se laisser manipuler par ceux qui proposent l’usage de la censure pour interdire la critique raisonnée et négative du multiculturalisme, ni être politiquement prise en otage par des groupes sociaux ghettoïsés, opposés aux intérêts de la nation canadienne-française, ces groupes ethnopolitiques ghettoïsés, faisant élire à l’Assemblée Nationale du Québec des représentants politiques incompatibles au projet de construction nationale des Canadiens français. Le député musulman Amir Khadir (voir note **) est un exemple de plus de cette prise d’otage politique des Canadiens français. Dans les années à venir, les conséquences de cette stratégie d’immigration massive polyethnique et incompatible avec les intérêts nationaux de ces derniers, feront du multiculturalisme un moyen faisant partie intégrante de leurs actions sociopolitiques, économiques et culturelles, pour conquérir de nouveaux pouvoirs décisionnels, augmentant ainsi le niveau de QUÉBÉCITÉ des Canadiens français, faisant élargir la déstructuration nationale de ce peuple, ainsi qu’élever le degré de dépendance politique envers le centralisme d’Ottawa, tel que prévu par sa politique d’immigration. Ces deux processus mis en place par des ingénieries sociopolitiques et des stratégies d’atomisation culturelle réalisées à travers de l’imposition du multiculturalisme aux Canadiens français, feront détruire à tout jamais leur PROJET D’INDÉPENDANCE NATIONALE commencé en 1713.
L’incontestable réalité de la décadence socioculturelle et économique
La stratégie fédéraliste du multiculturalisme et le dualisme sociopolitique dominant au Québec, qui se font à travers des cultures exogènes opposées à la pleine souveraineté du peuple canadien-français qui, depuis 1713(12) lutte pour sa totale liberté politique, entravent sa réalisation, laquelle est indispensable pour assurer son devenir collectif s’il ne veut pas disparaître à tout jamais. Toutefois, les trahisons d’une partie de leurs représentants politiques, culturels et économiques font que cette dépendance se concrétise davantage un peu plus chaque jour, Pour résumer cette réalité, rappelons que …le front commun Harper/Ignatieff pour faire diminuer la représentation parlementaire du Québec à Ottawa par le projet de loi C-56 (…) et le rejet par le PCC et PLC du projet de loi (C-307) présenté par le BQ pour faire respecter la loi 101 dans l'administration fédérale au Québec. Ces faits sont parmi tant d'autres, des cas de déstructuration sociopolitique et financière des Canadiens français. Sur le plan ethnoreligieux exogène, voici ce qui se passera quand le Québec comptera 500 mosquées et plus de 500 000 musulmans : les droits imposés par la dhimmitude , droits bien définis par l'historienne –ex-musulmane— Bat Ye'or, peuvent devenir l'un des moyens de contrôle que les Canadiens français pourraient subir comme l'ont éprouvé d'autres peuples dans l'histoire et dont certains en souffrent encore. C'est le but recherché par les antioccidentaux mettant en conflit permanent l'idéologie de l'Islam incompatible avec la rationalité occidentale(13).
En définitive, le renforcement de la QUÉBÉCITÉ se concrétiserait par une majeure dilution de l’ethnicité canadienne-française à travers une progression du multiculturalisme, le saccage des ressources naturelles, financières et fiscales (dettes publiques, l’aliquote du patrimoine économique privatisé par Ottawa, les 40 milliards $ de la CDPQ, Norbourg…), la représentation politique incompatible avec la raison d’être de la nation canadienne-française, multipartis dans l’espace politique québécois, destruction et spoliation du patrimoine historique canadien-français, laïcisation irrationnelle, ghettoïsation des ressortissants, etc. Tant de faits politico-culturels néfastes et de décapitalisations économiques feront qu’indubitablement la société québécoise se radicalisera, constituant un corps électoral antisystème d’économie libérale qui donnera un système d’économie socialo-marxiste produisant misère, anarchie et ruine pour le Québec. Cette seconde possibilité de système économique est celle proposée par Québec solidaire et les groupes gauchistes au Québec. L’état de décadence nationale des Canadiens français est déjà une réalité à laquelle il convient d’ajouter que, si un jour l’on changeait le système électoral actuel de représentation uninominale par celui du scrutin proportionnel qui donnerait la clef du pouvoir et les enchères des institutions de l’État aux partis minoritaires élus majoritairement par des électeurs des communautés multiethniques, les Canadiens français deviendraient des otages permanents, soumis à la servitude de ceux qui veulent achever de les QUÉBÉCISER pour ensuite les dominer, employant tous les moyens nécessaires pour arriver à réaliser cet objectif. Il s’agit pour eux d’effectuer la dissociation sociale menant à la déstructuration nationale, à l’anarchie socioéconomique et finalement aux affrontements sociaux, car étant devenu un pays multiculturel, multireligieux et multiethnique, celui-ci connaîtra des conditions qui rendront impossible l’établissement de la démocratie et les résultats des élections au suffrage universel ne démentiront pas cette affirmation. Comment pourrait-on gouverner un État divisé socialement, politiquement et culturellement ?
Contrainte à une telle condition, la NATION CANADIENNE FRANÇAISE serait alors une autre de ces nations qui se trouvent déjà dans cette dynamique de dissociation sociale, de déstructuration culturelle et d’anarchie politico-économique. Ce qui inéluctablement se produira si l’on n’arrête pas cette québécisation des Canadiens français commencée il y a quatre décennies.
Jean-Louis Pérez
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*. Concernant cette question en rapport avec la position de M. Bernard Landry sur le dualisme entre les trois religions monothéistes, consulter son article Salut, Salam, Shalom ! (publié le 28 juillet 2009 à Vigile.net).
**. Pour saisir la portée socioculturelle de l’expansionnisme islamiste et d’autres mouvements qui se manifesteront dans le futur à travers du multiculturalisme menant au polyethnicisme politique au Québec, consulter Québec Solidaire, autre anachronisme (publié à Vigile.net). De plus, voici un passage révélant une partie de l’historial d’Amir Khadir, le premier musulman élu à l’Assemble Nationale du Québec : « Il est l'un des fondateurs du Centre culturel et communautaire des Iraniens en 1985 et en sera le coordonnateur pendant trois ans. Cet organisme, qui prétendait venir en aide aux réfugiés, était, selon le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), une façade à une organisation terroriste d'allégeance marxiste soutenue par Saddam Hussein, l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI). Khadir et sa famille furent surveillés plusieurs années par le SCRS. En juin 2003, le jeune frère d'Amir, Omar Khadir, a été arrêté près de Paris, en France, lors d'une opération des services secrets contre la base française de l'OMPI. » (pour plus d’information, consulter Wikipedia).
***. Depuis la conquête de la Mecque en 630 par Mahomet (afin de monopoliser le transite du commerce dans ce carrefour du monde ou le polythéisme existait depuis des siècles, polythéisme conditionné par les échanges de marchandises entre les tenants des trois religions monothéistes), celui-ci chef des hordes au service de groupes de caravaniers arabes qui vivent du commerce de marchandises transitant de l'Inde vers l'Occident via Aden, passant par la Syrie et traversant le désert de la péninsule arabique. De tous les États conquis et convertis à l’Islam, pas un seul n’a abandonné la manière de se gouverner comme le prescrit la loi de l’Islam (la Charî’à) et cette religion n’a été répudiée par aucun de ces États conquis.
****. Un pays politiquement vulnérable comme le Québec, est le Danemark, autre exemple de cette réalité de l’expansionnisme islamiste : « Au Danemark c'est Naser Khader, musulman d'origine syrienne, qui soutient, avec son parti Nouvelle alliance (NA), le gouvernement du premier ministre Anders Fogh Rasmussen au pouvoir depuis 2007. Celui-ci, en tête du Parti libéral (PL-V) ne compte que sur 52 députés, n'atteignant pas la majorité. Le même premier ministre danois qui refusait de se rétracter des déclarations faites rejetant la censure pendant la crise des caricatures sur l'Islam publiées au pays. Comptant sur l'appui de ce député, Naser Khader, pour obtenir la majorité requise afin de former un nouveau gouvernement, s'est vu obligé de demander pardon à la communauté musulmane. Au Québec ce phénomène de dépendance politique pourrait aussi survenir avec Québec solidaire. » (extrait de la Lettre ouverte à Mme Marie-Michelle Poisson, note 5 (publiée à Vigile.net).
1. Cette approche politique conçue par Hassan Al-Bannâ, fondateur de l’organisation des Frères Musulmans en Egypte (djam'iyyat al-ikhwân al-muslimîn) en 1928 (Dhû l-Qa’da en 1347) et la branche féminine des Sœurs Musulmanes créée en 1933, s’oppose vigoureusement à la conception spiritualiste de l'islam. Selon lui, l'islam doit englober toutes les affaires privées et publiques. Plus qu’une religion, c’est une nation, une « citoyenneté » universelle musulmane, la Oumma. Il souhaite restaurer le Califat. Par cette philosophie de combat politique il était convaincu que le seul moyen de libérer son pays de la colonisation culturelle britannique passait, avant tout, par l'émergence de ce qu'il appelait un islam social. Il s'engage, pour arriver à atteindre cet objectif, à lutter contre l'emprise laïque occidentale et contre l'imitation aveugle du modèle européen. Aujourd’hui nous pouvons constater le résultat de cet expansionnisme islamiste dans le monde depuis un siècle et ce qui nous attend dans les prochaines décennies avec la mondialisation démographique antioccidentale.
2. Des 1800 millions de musulmans qu’il y a dans le monde (26% de la population mondiale année 2008), 1090 millions vivent en Asie dont 320 millions au Moyen-Orient (Iran, Péninsule arabe et Turquie), 770 millions environ en Asie méridionale centrale; 525 millions résident en Afrique dont 225 environ en Afrique du Nord et 300 en Afrique sub-saharienne. L’Europe compte environ 60 millions dont 5 en France. L’Amérique du nord compte plus de 7,5 millions (au Canada un million dont 200 000 au Québec) et l’Amérique latine, 2,5 millions. Ajoutons que depuis un siècle le nombre de chrétiens résidant dans les pays musulmans est passé de 45 millions à 7,3 millions (5 millions de coptes habitent encore en Égypte), tandis que le nombre de musulmans résidant dans les pays occidentaux, dans la même période, est passé de 5 millions à 45 millions. Les prévisions démographiques des musulmans dans hémisphère occidental prévoient qu’ils seront de 50 millions de plus dans 25 ans. Au Québec la population musulmane sera d’au moins 500 000, plus du double qu’actuellement. Pour plus d’information concernant la population musulmane et sa croissance démographique dans le monde, consulter : http://www.webislam.com/?idn=3517
3. N’oublions pas que l’économie islamique se fait avec des mécanismes financiers en circuit fermé –inter-islamique-- dû aux préceptes du Coran. Tenant compte que pour rester dans la légalité islamique, les banques islamiques et les filiales islamiques des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés moudaraba. La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement les pertes, les promoteurs ne perdant que le fruit de leur travail. En plus, cette économie islamique est conçue pour que les transactions commerciales et financières se fassent entre leurs pairs musulmans, en premier lieu, afin de respecter les hadiths du Coran qui sont spécifiquement prohibés par ces règles juridico-religieuses. L’économie islamique dans le monde représente aujourd’hui environ 20% du commerce mondial.
4. Charles Martel fut souverain de facto du royaume des Francs. Il est le grand-père de Charlemagne et ancêtre de ceux deux personnes citées dans le passage suivant : « De ces vaincus il y a ceux qui composent la famille des Martel, dont je suis l'un d'eux (l'auteur de cet article), descendant de la lignée de ma grand-mère qui fut la petite-fille du jeune brigadier Jean-Louis Martel venu en Espagne en 1813 pour libérer les espagnols de l'oppression absolutiste des Bourbon lors de la Guerre d'Indépendance (1807-1813). Ce valeureux soldat faisait partie des troupes napoléoniennes qui ont envahi le territoire de la péninsule Ibérique pour défendre la première Constitution libérale du monde qui fut votée par les Cortes de Cadix (Andalousie) en 1812 par les constituants réunis à Saint Philippe Néri… ». Pour plus de détails, consulter l’article L’Histoire écrite par les vaincus, note * (publié à Vigile.net).
Un peu d’Histoire sur l’arrêt de la conquête musulmane en France. À cause de la complexité d’exposer en quelques lignes écrites l’histoire de l’expulsion Charles Martel des musulmans habitant en France, il m’était apparu opportun de recourir à une source digitale fiable afin de pouvoir synthétiser cet exploit historique. Le passage suivant extrait de la biographie de Charles Martel présentée par Wikipedia en témoigne : « En 732, il affronta les armées omeyyades du gouverneur (Emir) d'Al-Andalus Abd el Rahman. En effet, depuis 711, les Berbères occupaient la péninsule Ibérique, et poursuivaient progressivement leur avancée vers le Nord, au-delà des Pyrénées, si bien qu'à partir de 725, ayant déjà conquis le Languedoc, ils s'emparèrent de la vallée du Rhône, mettant à sac la ville d'Autun (le 22 août 725), et assiégeant sans succès, en territoire franc, la ville de Sens1 (…). En 737, Charles Martel reprend Avignon avec son frère Childebrand, mais n'arrive pas à faire de même avec Narbonne. Il remporte une importante victoire (bataille de la Berre) près de l'étang de Bages-Sigean, à l'embouchure de la rivière Berre dans l'Aude contre les troupes arabo-musulmanes d'Espagne d'Omar ben Chaled. Cette victoire permit de stopper les incursions des musulmans au sud de la France et de réduire la présence musulmane à Narbonne et à certaines forteresses de Provence. En 739, il s'allie aux Lombards pour reprendre la Provence. Tous ceux qui avaient alors collaboré avec les Sarrasins sont châtiés et leurs biens donnés aux guerriers francs. Les Berbères ne possèdent alors plus que Narbonne qui sera finalement prise en 759 par Pépin le Bref. Ces batailles ont grandement contribué à unifier le royaume franc autour de Charles Martel. Les musulmans sont repoussés hors des territoires de la France actuelle en 793. Son corps fut inhumé à Saint-Denis. Bien qu'il n'obtint jamais le titre de roi, il eut malgré tout plus de pouvoir que les souverains francs de l'époque, la dynastie mérovingienne était déjà à ce moment en pleine décadence. Son pouvoir marque les prémices de la lignée carolingienne, confirmée par le sacre de Pépin le Bref le 28 juillet 754 ».
5. Pour une information exhaustive, consulter L’OTAN a obtenu de faibles résultats en Afghanistan (publié le 02-08-2009, L’Express.fr).
6. Sur cette extermination (que l’on l’appelle « le cirque des lions du XX et XXIème siècle ») des croyants chrétiens qui se fait lentement dans les pays musulmans depuis la naissance de l’OPEP en 1960 par l’initiative de l'Arabie saoudite, la même monarchie théocratique qui, en 1945 avait fondé la Ligue Arabe comprenant aujourd’hui 23 pays, en plus d’être la grande financière pour la construction et le maintient des mosquées dans les pays occidentaux. Pour plus d’information sur ce massacre humain, consulter l’article 100 millions de chrétiens dans le monde ne peuvent pas vivre leur foi librement : http://www.aed-france.org
7. Houari Boumédiène (président de l’Algérie de 1965 à 1978) avait déclaré en 1974 devant l’assemblée de l’ONU : « … Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour faire irruption dans l'hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils, c'est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire... ». Pour avoir un aperçu de ce qui s’en vient dans les prochaines décennies au Québec avec cette expansionnisme démographique islamiste et antioccidental, consulter l’article Modèle évolutif r/K et la sauvegarde de l’entité nationale d’un Québec français (publié à Vigile.net le 27 septembre 2007).
8. Déclaration faite par M. Lal Khan Malik, président de la Communauté Musulmane Ahmadiyya du Canada. Pour plus de détail sur ce centre islamiste d’endoctrinement antioccidental, consulter l’article La plus grande mosquée au Canada. Le multiculturalisme transforme le visage de l'Alberta comme il le fait ailleurs au Canada (publié à Radio-Canada.ca le 26 juin 2008. À cet article une vidéo y est ajoutée).
9. Loi sur le multiculturalisme canadian. « En 1982, la notion du multiculturalisme a été enchâssée dans la Charte canadienne des droits et libertés. L’article 27 de la Charte énonce ce qui suit: «Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens.»
En 1984, un rapport (L’égalité, ça presse!) a été publié par le Comité parlementaire spécial sur les minorités visibles; il fut suivi en 1985 par le Comité permanent de la Chambre des communes sur le multiculturalisme. Le 21 juillet, la Chambre des communes adoptait la Loi sur le multiculturalisme canadien, dont l’objectif était de préserver et de valoriser le multiculturalisme au Canada, de faciliter la préservation de la culture et de la langue, à combattre la discrimination, favoriser la sensibilisation et la compréhension culturelles et promouvoir des changements institutionnels qui tiennent compte de la dimension culturelle.
Ce n'est pas un hasard si la Loi sur le multiculturalisme canadien a été sanctionnée le 21 juillet 1988, alors que la Loi sur les langues officielles l'a été le 28 juillet de la même année. Pour le gouvernement fédéral, les deux lois sont liées, mais la Loi sur le multiculturalisme n'est pas une loi linguistique (le multiculturalisme), mais le texte fait néanmoins référence aux langues non officielles (art. 3 à 5). Bien que le Canada se dirige vers en une société de plus en plus diversifiée et que le multiculturalisme semble une caractéristique intégrante de toute politique, c'est le bilinguisme qui, dans les faits, accapare la quasi-totalité du budget alloué aux langues. En novembre 2002, le gouvernement a annoncé qu’une Journée canadienne du multiculturalisme serait célébrée chaque année le 27 juin ».
10. Pour une appréciation d’ensemble sur la balkanisation future du Québec, consulter Avis à ceux qui veulent réduire les Canadiens français à l’état de québécité (article inédit qui prochainement sera envoyé à Vigile.net) et Avec la québécité, l’indépendance ne se fera jamais (publié à Vigile.net).
11. Le « premier ? » crime collectif déshonorant vient d’être commis par des musulmans québécois. Pour une information exhaustive sur ce crime, consulter les articles Un crime déshonorant ; Tuées par leurs proches ; Enfants battus et menaces de mort ; Confidences troublantes (ces articles sont dans les archives de Google, les 24-25 juillet 2009).
12. Après les accords des Traités d’Utrecht (deux accords de paix signés en 1713 qui mirent fin à la guerre de Succession d’Espagne; le premier fut ratifié entre la France et la Grande-Bretagne, le second, entre l’Espagne et la Grande-Bretagne) qui accordaient la cession de l’Acadie, une partie stratégique du Bas-Canada, donnant le contrôle aux Anglais sur presque tout le territoire de la Nouvelle-France. Les habitants de celle-ci vivront sous le joug de l’empire britannique à partir de cette date fatidique, se considérant déjà apatrides dans leur propre pays, condition qui leur firent adopter l’identité ethnique Canadiens français, identité qui leur donnerait un statut de légitimité nationale : « Au départ furent les Acadiens du territoire de l’Acadie en Nouvelle-France ("Acayens" dans la prononciation rurale de ces paysans) dont les survivants du "Grand dérangement" des massacres et de la déportation de 1755 sont devenus Canadiens Français qui ne pourraient se réduire aux seuls Franco-Québécois en excluant les "francophones hors Québec" des autres provinces canadiennes… » (passage extrait de Une page de Droit et d’Histoire, publié à wikipedia).
13. Passage extrait de Lettre ouverte à Mme Marie-Michelle Poisson* (publié à Vigile.net).
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Appendice. N’oublions pas que dans presque tous ces pays islamistes radicaux la ressource en eau est négligeable, et dans un futur non très lointain elle provoquera des conflits pour la survie d’une communauté mondiale islamiste d’environ 2,5 milliards de personnes en 2030 (si en 2008 la communauté islamiste représentait 26% de la population mondiale, en 2030 elle atteindra 32%). Dans ce dossier géopolitique la ressource eau est d’une importance capitale et indispensable. Le Québec qui possède 18% de l’eau potable du monde, dans un territoire d’une superficie équivalant aux 27 pays de l’UE et avec 9,5 millions d’habitants seulement pour la même année indiquée antérieurement, ce sera un pays facile à contrôler, surtout en raison du phénomène de la QUÉBÉCITÉ du peuple canadien-français qui a été trahi par cette culture réductionniste et de déstructuration socioéconomique. Avec l’expansionnisme démographique islamiste exposé dans ce texte, nous pouvons déduire, sans équivoque, quelles seront les conséquences, dans un futur non trop lointain, pour les Canadiens français qui dépendront encore d’Ottawa à cause de sa politique socioculturelle implantée à travers le multiculturalisme. Sans mettre en évidence les autres matières premières stratégiques dont le Québec est l’un des grands « réserveurs-desserveurs » mondiaux, faisant que la convoitise suivi du saccage de ces autres richesses naturelles, serait un autre défi de taille impossible à défendre dans cette condition de dépendance politique envers le pouvoir centraliste d’Ottawa.
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Note. Pour rédiger ce texte, plusieurs informations provenant du monde arabe m’ont servi à rédiger cet article concernant ce phénomène antioccidental qu’est l’expansionnisme de l’Islam. Wikipedia ma facilité la recompilation des événements actualisés et des recensements démographiques de ces pays asiatiques, arabo-musulmans et islamistes. D’autres sources bibliographiques m’ont aidé à préciser le contenu de ce texte afin de configurer le mieux possible les données ci-haut exposées.
ANNEXE
Atlas de la persécution des chrétiens et de la conquête politique dans d’autres États
Voici les principaux États musulmans où les chrétiens sont anéantis, persécutés et leurs droits bafoués :
• ARABIE SAOUDITE. 27,5 millions de sujets vivant dans une monarchie absolutiste, étant une référence politico-religieuse « sacrée » pour le monde islamiste. L'islam Sunnite est la religion d’État : environ 85% de la population serait sunnite, 20% est d’allégeance chiite ; le 5% restant est chrétienne, surtout de travailleurs philippins au service des magnats et des cadres travaillant dans l’Administration publique et dans les infrastructures pétrolières de l’État. N'importe quel symbole chrétien, ainsi que l'importation de Bibles, de crucifix ou tout autre « matériel anti-islamique » sont officiellement défendus depuis 1986. Tant qu’aux occidentaux qui travaillent dans ce pays ayant un système de monarchie théocratique, seulement il leur est permis de professer leur foi chez eux, pourvu qu’ils ne soient pas à la vue de la population musulmane. Par conséquent, les personnes qui portent un symbole chrétien en public s'exposent à être punies. Dans les deux dernières années, près de 130 immigrants chrétiens ont été soit, envoyés en prison, privés d'un travail ou simplement expulsés du pays pour avoir été accusés de professer des activités chrétiennes.
• ALGÉRIE. Des 35,5 millions d’habitants seulement 3000 sont catholiques. Il leur est permis de pratiquer leur foi sans interférence de la part du Gouvernement. Mais les assemblées publiques restent défendues si elles sont destinées à propager une religion autre que l'Islam. Par crainte de possibles sanctions, les conversions de l'Islam à d’autres religions ne se produisent pas. D’autre part, en raison du droit de famille, l’on empêche que les femmes puissent se marier avec un homme de foi non musulmane(1).
* Déslégitimation démocratique, djihad, violence terroriste et crimes d’État. En 1992, le Front islamiste du salut (FIS) remporte le premier tour des élections législatives mais le gouvernement annule ce résultat, et de fait ne joue pas le jeu démocratique. À partir de la constitution (juin 1992) du GIA (Groupe islamiste armé) ce groupe terroriste, dont le but est de renverser le gouvernement algérien pour le remplacer par un État islamiste, se lance dans la lutte armée, ses activités se caractérisent par la violence, les attentats et par une position intransigeante exprimée dans sa devise « Pas de dialogue, pas de réconciliation, pas de trêve ». Le GIA est une organisation non centralisée et morcelée. Ce groupe était dirigé par un émir appelé Abou Abd Ahmed (ou Mourad Si Ahmed, surnommé « Djafaar al-Afghani ») et Djamel Zitouni. Les effectifs du GIA, même s'ils demeurent difficiles à déterminer, précisément tournent aux environs d'une dizaine de milliers de combattants, divisés en plusieurs clans. Le GIA est composé essentiellement d'anciens volontaires algériens formés à la guérilla dans les maquis d’Afghanistan, ou d'autres qui ont combattu en Bosnie-Herzégovine. Tout comme le FIS, le GIA est divisé en deux clans, les salafistes qui cherchent à mettre au point une révolution islamique mondiale et les djazaristes qui eux, cherchent à prendre le pouvoir en Algérie. En 1993, ce groupe terroriste fait paraitre un journal en Angleterre dénommé Al-Ansar. Via son mouvement « Unité de la Mort » il commet plusieurs actions violentes partout en Algérie. En 1994, un commando du GIA a détourné un avion (Vol AF 8969) qui s'était envolé d’Alger, ayant pour dessein « supposé » de le faire s'écraser sur la tour Eiffel. Le Groupe d’Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) réussit à reprendre le contrôle de l'avion, sur l'aéroport de Marseille-Marignane. En 1996, lors de la guerre civile algérienne, « le GIA enlève et exécute sept moines trappistes français du monastère de Tibhirine ». Le 1er août de la même année, le groupe terroriste fait assassiner Monseigneur Pierre Clavier, Evêque d'Oran. Cependant, la responsabilité du GIA sur l’exécution des moines est sévèrement remise en cause en 2008 par différents articles de presse qui succèdent à une enquête de l'historien américain John Kiser, qui reçoit l'imprimatur des deux moines rescapés, au profit de la thèse d'une opération de la sécurité militaire algérienne. Selon les confidences faites d’un général à la retraite, ancien attaché militaire à l'ambassade d'Alger qui aurait reçu des informations d'un autre officier algérien en 1996, les moines auraient été tués par erreur lors d'une opération menée par l'armée algérienne. Celle-ci, utilisant un hélicoptère, a mitraillé un camp, pensant qu'il abritait des membres du GIA. En effectuant une vérification au sol, elle aurait découvert les corps sans vie des moines. Pour faire croire à un assassinat commis par les terroristes, elle aurait décapité les cadavres des moines. Le gouvernement français d’Alain Juppé aurait été au courant de cette affaire dès 1996 et aurait masqué la vérité à l'opinion publique. Le président Sarkozy a levé le secret sur cette affaire en 2009 : « L'attaché militaire, le Général François Buchwalter, rend public son témoignage en juillet 2009 (cf. Le Figaro, 6 juillet 2009). Le "fonctionnaire" interviewé par la Stampa évoque par ailleurs la mort de l'évêque d’Oran, Pierre Claverie, qui aurait été assassiné dans le cadre de cette affaire ».
• AZERBAÏDJAN. République de L’URSS jusqu'à l’éclatement de celle-ci. Comptant une population de 8,2 millions dont 95 % est musulmane, composée de 65% de chiites et 30% de sunnites. Toutes les autres religions doivent obtenir une approbation du département des affaires religieuses. Ce processus d'approbation est réalisé par une déclaration bureaucratique dépourvue de toute transparence légale.
• BAHREÏN. Avec une population de 750 000 habitants, l’on dénombre 70 000 chrétiens dont 25 000 sont de profession catholique. La conversion des musulmans à toute autre foi religieuse est défendue. Selon le recensement national officiel de 2006, la population serait à 84,5 % musulmane (en majorité chiite, alors que la minorité sunnite gouverne le pays). Les chrétiens, en majorité issus de l'immigration travaillant dans l’économie du secteur pétrolier, représenteraient 9 % des habitants.
• BANGLADESH. République du sous-continent indien, a une population de 155 millions d’habitants. Les 210 000 chrétiens vivant encore au pays trouvent une grande difficulté d'être acceptés en raison de préceptes discriminatoires des autres religions du pays. Au Bangladesh se retrouve la quatrième population musulmane du monde, soit, selon les estimations officielles, 140 millions de personnes, 89,7 % de la population nationale. Environ 96 % sont sunnites et 3,5% sont issus de la branche chiite. L’hindouisme est professé par 14,5 millions qui de plus en plus, se trouvent menacés par la majorité musulmane. Les affrontements violents et les attaques terroristes sont très fréquents dans ce pays amputé à l’Inde en 1947, quand celle-ci avait reconquis son indépendance nationale de l’empire britannique.
• BRUNEI. État membre du Commonwealth de 385 000 habitants, les 4 000 chrétiens qui y habitent représentent 10% de la population à 75% musulmane. C'est dans premiers années du XVIème siècle que le royaume de Brunei, islamisé, devient un sultanat. Il s'affaiblit ensuite peu à peu alors que les régions voisines sont colonisées par les grandes puissances occidentales de cette époque, (Espagne, Portugal et Grande Bretagne) qui y établissent des comptoirs commerciaux. Ce royaume millénaire perd peu à peu ses possessions territoriales, puis devient en 1906 un protectorat britannique. Selon ce que prévoit la constitution du pays, l'Islam doit être la religion de l'état, bien que les autres religions puissent être professées dans une « paix » et dans une « harmonie ». Ce principe, cependant, avec d'autres déclarations similaires ne sont que partiellement respectés. Normalement la pratique religieuse est contrôlée à travers de diverses formes discriminatoires : la propagande religieuse est défendue, des étrangers faisant partie de congrégations religieuses n’ont pas la permission d’entrer au pays ; reste prohibée aussi l'importation de matériel servant à l'instruction religieuse et la Bible est proscrite ; les permis et concessions administratives pour agrandir, rénover ou pour construire de nouvelles églises sont refusés.
• ÉGYPYE. République arabe de 82 millions d'habitants, où les religions chrétiennes représentaient autrefois 80% de la population (la plupart étaient de coptes orthodoxes, l’Église Copte fut fondée par Saint Marc l'Évangéliste) ; en 2009, il reste seulement 160 000 catholiques qui ont peu de facilités pour pratiquer librement leur foi. La déstructuration sociale de ce pays s’initie lorsqu’il tomba définitivement sous domination arabe au VII siècle de notre ère. La dynamique du radicalisme religieux et politique de l’Islam a conduit à ce qu’aujourd’hui la grande majorité des égyptiens se réclament de l’Islam, celui-ci introduit en Égypte en 642. L'autorité religieuse suprême est le sheikh d’Al-Azhar, qui prétend définir la ligne officielle de L’islam sunnite sur la plupart des sujets. La constitution de ce pays nord-africain favorise ouvertement les musulmans et réduit les chrétiens au rang de citoyen de deuxième classe, leur interdisant d’exercer quelconque représentation politique. L'acceptation d'étudiants chrétiens dans l'école est conditionnée à l'apprentissage du Coran. Des affrontements sont fréquemment constatés de la part d'islamistes contre les chrétiens et les cas de conversions forcées de chrétiens à l'Islam sont habituels. En relation à la communauté de chrétiens coptes qui représentent 6 % (5 millions selon les dernier recensement) des 82 millions d'habitants, on leur interdit d'occuper des postes de direction. Aucun chrétien copte ne peut être nommé gouverneur, président universitaire, ambassadeur, commissaire de police ou administrateur de services gouvernementaux.
* Radicalisme depuis 1980. Ni une seule permission présidentielle n’a été octroyée à l'Église Orthodoxe Copte pour construire un nouveau sanctuaire. Dans plusieurs nouvelles villes et villages qui se développent en Égypte la construction d’églises chrétiennes est interdite. L'Association Américaine de Chrétiens Coptes affirme que le gouvernement égyptien « crée des communautés purement islamiques, établissant ainsi un système d'apartheid ».
* Censure et cynisme. La revue hebdomadaire des Coptes, Le Kereza, jouissait en Égypte d'une publication de 300,000 exemplaires jusqu'à ce qu'elle ait été totalement interdite en 1981. Le gouvernement égyptien permet actuellement l'impression de seulement 200 copies mensuelles et justifie par cette « permission officielle » l'existence de liberté de cultes dans ce pays.
* Expropriations du gouvernement égyptien. Il continue à confisquer illégalement des terres du Fonds de l'Église Copte pour les octroyer de manière illégale au Ministère des Affaires Islamiques. Le gouvernement justifie cette saisie de manière arbitraire contre le droit de la propriété privée. Quand quelques philanthropes coptes ont fait don de ces terres au Fonds de cette même église, il y a plus de 50 ans, la saisie de ces terres a été justifiée par le fait que les revenus provenant de ces terres étaient destinés à aider les pauvres, sans faire de distinction entre musulmans et chrétiens. Maintenant le gouvernement égyptien assure que les terres sont d'une « origine islamique » puisque les musulmans qui habitent dans celles-ci étaient inclus dans le plan d'aide aux nécessiteux mis en application par les coptes. N’oublions pas que l’Église Copte était déjà établie en Égypte au temps des pharaons, c’est-à-dire, qu’elle est une religion pré-islamiste.
* Coercition et servitude. Selon les leaders coptes, les gouvernements Arabo-musulmans essaient de dévier l'attention de l’Occident à propos des conditions précaires des chrétiens au Moyen-Orient, après s'être constamment rapporté au dialogue qui existe entre les leaders chrétiens et les activistes musulmans. « Ce n'est pas un dialogue, mais un monologue. L'objectif des gouvernements arabes-islamiques est de subjuguer les peuples chrétiens dans le Proche-Orient, de les traiter comme citoyens de deuxième classe ou de les convertir à l'Islam par la coercition. Environ 15 000 coptes se convertissent à l'Islam chaque année à travers des pressions économiques ou par des actes terroristes » (dénonciation faite par un porte-parole de l'Association Copte).
ÉMIRATS ARABES UNIS. État fédéral regroupant sept émirats et d’une population de 4,7 millions d'habitants, les estimations officielles rapportent que 96% de la population est musulmane (80% de sunnites et 16% de chiites), seulement 3,5% font partie de la communauté chrétienne, c’est-à-dire, 165 000 personnes. Selon Monseigneur Bernardo Gremoli, Vicaire Apostolique pour la péninsule Arabique, les relations avec les autorités islamiques de ce pays sont bonnes. Il y a sept collèges dirigés par des religieuses où assistent 13 000 élèves, surtout des enfants de potentats arabes. Cependant, est défendue n'importe quelle action destinée au prosélytisme religieux chrétien.
• ETHIOPIE. Deuxième pays d’Afrique par sa population, 85 millions d’habitants. L’Église éthiopienne orthodoxe était Église d’État jusqu’en 1974, selon le recensement national de 2007. En 1974, un mouvement de révolution procommuniste mène à la destitution de l'empereur Hailé Sélassié Ier qui régnait depuis 1930. Profitant de cette crise, une junte militaire (le Derg) établit un État socialiste dirigé par Mengistu Hailé Mariam. Soutenu militairement par l’URSS et Cuba. Aujourd’hui, près de 43,5 % de la population serait chrétienne orthodoxe et L’Islam (20% de plus en un lapse de seulement trois décennies) est pratiqué par environ 33,9 %, principalement dans le sud et l'est du pays. L’empire britannique avait aussi laissé son empreinte religieuse ; ainsi 18,6 % des Éthiopiens seraient protestants et 0,7 catholiques. Le fanatisme antioccidental se fait même de cette manière cruelle : « …, un musulman converti au christianisme a été crucifié par une foule en délire ».
• DJIBOUTI. Dans cette république du continent africain, les chrétiens de Djibouti représentent 6% des 650 000 habitants du pays, soit 39 000. L’Islam, la religion officielle du pays est professée par 94%. La plupart des chrétiens sont d'origine éthiopienne ou européenne et en majorité ils appartiennent à l’Église éthiopienne orthodoxe, 3,5% ; catholique romaine, 1% ; orthodoxes grecques, 1% et à l’Église protestante, 0,5%. La liberté religieuse est « garantie » par la constitution mais le prosélytisme est défendu par les autorités qui entretiennent toutefois des relations diplomatiques avec le Vatican. Pour les 6500 catholiques de cette république islamiste, toute forme de prosélytisme reste défendue. Une femme musulmane ne peut pas se marier avec un non musulman. Juste après l’indépendance du pays en 1977, donnant naissance à la République de Djibouti ayant comme président islamiste Hassan Gouled Aptidonm, cette république entre en guerre civile en 1991. Une guerre opposant le régime dictatorial implanté par ce dernier au FRUD (Front pour la Restauration de l'Unité Démocratique), de l’ex-premier ministre Ahmed Dini, figure emblématique de l'opposition djiboutienne. Il en devient président de cette république musulmane en 1992. Dans ce pays il y a présentement une force militaire américaine de 1700 soldats à Djibouti. L’objectif premier de celle-ci est d’assurer, avec un contingent de soldats français, la navigation des pétroliers dans le détroit de Bab-el-Mandeb.
• INDE. Pays dénommé officiellement République de l'Inde. Cet État est classé 2ème le plus peuplé au monde avec 1150 millions d’habitants. C’est un pays du sud de l’Asie qui occupe la majeure partie du sous-continent indien. Durant près de deux siècles, l'Inde constitua une partie importante de l’empire britannique avant d'obtenir son indépendance en 1947. À la même époque, des comptoirs français et portugais sont présents sur le territoire indien, qui lui seront rétrocédés quelques années après l'indépendance. Toutefois, même durant cette période coloniale, un tiers du territoire était constitué de royaumes et principautés vassaux du Raj britannique mais autonomes. L'Inde est le foyer de civilisations parmi les plus anciennes, et un carrefour historique important des grandes routes commerciales. Quatre grandes religions ont vu le jour dans ce seul sous-continent : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme.
* La conquête musulmane. À partir du VIIe siècle de notre ère, les petits royaumes se multiplient et s'affrontent, jusqu'à la conquête musulmane entamée au XIIe siècle par Muhammad Ghori et ses troupes venues d’Asie Centrale. Ainsi, durant le deuxième millénaire, la plupart des régions de l'Inde sont assujetties à un pouvoir musulman, le sultanat de Delhi puis à l’Empire moghol. On pense que c'est vers cette époque que de rassemblements groupes des populations nomades indiennes, les ancêtres des Roms, fuyant les désordres, ont quitté le pays pour se diriger vers le nord-ouest, traversant l’Iran, puis la Turquie jusqu'en Europe.
*Démographie, démocratie et puissance économique au XXI siècle. Après plusieurs décennies durant lesquelles le développement économique avait peine à suivre une très forte croissance démographique, le pays s'est beaucoup développé depuis une quinzaine d'années, en particulier grâce au début de la transition démographique et aux réformes lancées en 1991. L'Inde, déjà considérée comme géant démographique et puissance régionale, est sans nul doute appelée à devenir une des grandes puissances du XXIème siècle, à l'instar de la Chine, de la Russie et des États-Unis.
* L’hindouisme menacé par l’Islam. Il y a plusieurs religions en Inde. Les principales religions pratiquées sont l’hindouisme (78,5%) et l’Islam (14%). On trouve aussi des jaïns (0,5%), des sikhs (2%), des zoroastriens (pârsîs), des bouddhistes (0,5%), des juifs et des chrétiens (2%), ceux-ci issus d'une évangélisation, soit très ancienne (St Thomas l’apôtre) au Kerala et au Karnataka, soit consécutive à l'arrivée des Européens : Portugais, Français, Anglais. Alors que le bouddhisme, originaire du nord de l'Inde n'est plus pratiqué à l'heure actuelle que par une partie infime de la population, surtout les Tibétains déplacés lors de l’intervention au Tibet par la Chine et quelques milliers d’intouchables qui se sont convertis en suivant l'exemple de Bhimrao Ramji Amberdkar, un grand leader intouchable de l'indépendance de l’Inde. Des religions naturelles, classées comme Animistes, sont encore très vivantes parmi les groupes tribaux du centre du pays. L'Inde possède de nombreuses religions aux statuts divers. Plusieurs des « grandes » religions sont originaires de l'Inde, dont l’hindouisme et le bouddhisme, et certaines sont presque exclusives à l'Inde. L’hindouisme est de loin la première religion de l'Inde avec 902 millions de fidèles, soit 78,5% de la population indienne.
* Islamisme imparable en Inde. Avec environ 165 millions de fidèles (soit 14% de la population indienne), faisant de l'Inde le troisième pays musulman au monde après l’Indonésie et le Pakistan. Pays qui compte près de 25 millions de chrétiens (orthodoxes, protestants et catholiques forment autour de 2% de la population indienne comptant 1150 millions), dont une partie (dans le Kerala) appartient à l'une des communautés chrétiennes les plus anciennes au monde. Les chrétiens ont également établi un vaste réseau éducatif de qualité.
* Lutte politico-religieuse de reconquête. Cet événement rapporté par le journal indien The Indian Express (27 novembre 2008) est le dernier épisode sanglant de la stratégie du terrorisme islamiste : « …une centaine de personnes ont été tuées et une centaine d'autres ont été blessées gravement à Bombay dans des fusillades et explosions en série menées mercredi soir par des hommes armés de fusils d'assaut et de grenades, qui ont visé notamment des grands hôtels de la ville. Cette ‘‘nuit de terreur à Bombay’’ a été marquée par des prises d'otages, essentiellement des touristes américains et britanniques. Observée par une nation horrifiée, il s'agit d'une des plus audacieuses attaques terroristes qu'a connue l'Inde (...), touchant un symbole du cosmopolitisme ». Tout récemment, le 21 juillet 2009, Mohammad Ajmal Amir Iman alias « Kasab », l’un des responsables et seul survivant du commando terroriste islamiste de cette tuerie collective (majoritairement des occidentaux) qui a coûté la vie à 174 personnes à Bombay en novembre dernier, a reconnu sa responsabilité dans le massacre(1).
• INDONÉSIE. Cette république d’Asie du Sud-est a une population estimée à 238 millions d’habitants ; il s'agit du 4ème pays le plus peuplé du monde et le 1er pays à majorité musulmane, 87% d'Indonésiens se déclarant l'être lors du recensement effectué en 2006. Si la liberté de religion est consacrée dans la Constitution Indonésienne, le gouvernement ne reconnaît « officiellement » que cinq autres religions qui représentent environ 12% (l’Église protestante, 5% et l’Église catholique, 2,5% ; l’hindouisme, 2,5%, le bouddhisme, 1,5% et le confucianisme, 0,5%). Officiellement, l'Indonésie n'est pas un État islamique et pourtant, il s'agit du pays du monde où il y a le plus de musulmans. Si l'hindouisme et le bouddhisme sont aujourd'hui deux religions minoritaires en Indonésie, elles ont eu beaucoup d'influence dans le passé et ont défini des aspects culturels du pays. Ce n'est qu'à partir du XIIIe siècle que les Indonésiens ont commencé à se convertir à l'islam introduit par les navigateurs marchands arabes et celui-ci est devenu la religion dominante au XVIe siècle. Cette république du Sud-est asiatique impose des limitations juridiques aux recettes financières des missionnaires chrétiens. L’intolérance envers ces croyants est considérée, de plus en plus, comme des actes terroristes. Les attaques des paramilitaires contre les communautés catholiques se succèdent assidument, ainsi que d'autres manifestations de violence, tels les incendies d'Églises chrétiennes de la part des musulmans.
* Le Coran est notre sabre… Le tout dernier attentat islamiste survenu récemment contre les occidentaux à Jakarta, capitale de l’Indonésie (où le secteur touristique, principale source économique du pays, rend possible la modernisation de cette nation asiatique qui maintenant se débat entre l’orthodoxie islamiste et le progrès, cherchant à convertir ce pays en un régime théocratique faisant appel à la mouvance mondiale du terroriste islamiste), prouve la violence indue de cette religion : « … Le président de la commission parlementaire de la sécurité indonésienne a évoqué "des indications" laissant à penser qu'il s'agit d'attaques-suicides. Le ministre de la sécurité a, quant à lui, fait savoir qu'un Néo-Zélandais faisait partie des personnes tuées et que 13 étrangers figurent parmi les blessés, originaires des États-Unis, de l'Australie, du Canada, de l'Inde, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Corée du Sud. Il s'agit de la première attaque terroriste en Indonésie depuis un triple attentat-suicide perpétré dans des restaurants de Bali, en octobre 2005. Cette attaque avait fait 20 morts. Deux ans plus tôt, le 5 août 2003, l'hôtel Marriott avait déjà été victime d'un attentat qui avait tué 12 personnes. Aucune revendication n'a suivi l'explosion des deux bombes dans la capitale du pays (235 millions d'habitants) qui compte le plus de musulmans au monde. Mais les spécialistes estiment qu'il y a de fortes chances pour que la Jemaah Islamiyah (Communauté islamique) en soit responsable. "Le seul groupe avec la volonté et les capacités d'organiser des attentats contre des cibles occidentales, c'est Jemaah Islamiyah", a estimé un expert, Rohan Gunaratna. Ce réseau terroriste a pour objectif la création d'un Etat islamique en Asie du Sud-est et est l'auteur de nombreux attentats en Indonésie. Le plus marquant étant celui perpétré à Bali, le 12 octobre 2002, avait fait 202 morts »(2).
• IRAK. Depuis 2003, cette république arabe a surgi comme étant le deuxième pays le plus instable du monde (sic), après le Soudan. Avec une population d’environ 26 millions d’habitants en 2006, cette république du Sud-ouest d’Asie contient la plus grande partie du Nordeste de la chaîne montagneuse de Zagros, la partie orientale du désert de la Syrie et de la frange Nord du désert d’Arabie. L'absence de statistiques propres à un pays en guerre n'empêche en rien la constatation de certaines évolutions : l’on a dénombré environ 525 000 chrétiens avant l'invasion américaine en 2003 (principalement les communautés de Bagdad et Bassora), aujourd’hui les chrétiens irakiens ne seraient que 230 000 dans tout l'Irak, dont 120 000 dans le Kurdistan irakien, contre moins de 35 000 avant guerre. L'Irak était pourtant un pays multiethnique et multireligieux. Les religions encore présentes dans le pays sont l’Islam (chiites et sunnites, 75%), le christianisme, 12% ; le mandéisme, 8% et le yézidisme, 3%. Cependant, la société irakienne possède différents niveaux de clivages culturels, politiques, religieux et claniques d'une très grande complexité qu'il est indispensable de connaître afin de pouvoir comprendre l'évolution de la situation du pays dans sa dynamique historique. Depuis quelques décennies la conversion des musulmans à n’importe quelle autre des religions qui ne soit pas l’Islam, est prohibée.
*. L’extermination des chrétiens se poursuit en Irak. Dans ce contexte de déplacement des communautés chrétiennes, l’on doit se demander, « restera-t-il encore des chrétiens ? ». En réponse à cette question, M. Marc Fromager, directeur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), réagissant à l’enlèvement de deux prêtres Irakiens le 13 octobre à Mossoul, indique que « Les chrétiens sont pris pour cible car ils refusent le recours à la violence : ils n’ont pas de milice pour se défendre ou se venger et représentent donc des proies faciles (…). Dans le même temps, nous recevons une lettre de 138 dignitaires musulmans qui assurent que “les musulmans et l'Islam ne sont en aucune manière contre les chrétiens”. Nous nous en réjouissons et espérons que ces autorités condamneront également et sans réserve ce genre d’actes antichrétiens »(3). Le cynisme de ces responsables musulmans est un constat de leur stratégie occultant leurs vrais sentiments envers les chrétiens. Dans ce contexte d’indifférence concernant les droits humains, ces chrétiens irakiens sont victimes, entre autre, de persécutions religieuses ; ainsi, 300 000 d'entre eux auraient été contraints d'émigrer alors que d'autres seraient sur le point de le faire.
• IRAN. Dénommée officiellement République islamique d’Iran, avec une population qui atteint presque 75 millions d’habitants soumis à un régime théocratique, régime qui les conduira tout probablement à un affrontement de conséquences apocalyptiques, dû à la course nucléaire entreprise par les fanatiques islamistes de ce pouvoir despote alors qu’une partie importante de la population voit que cette possibilité d’apocalypse et de misère collective s’approche un peu plus chaque jour. De cette inquiétude manifeste, l’opposition interne à ce régime d’ayatollahs et de Pasdarans (Corps des Gardiens de la révolution, une organisation paramilitaire de cet État théocratique dépendant directement du Guide de la révolution, le chef de l'état iranien) fait l’impossible pour renverser cette tendance suicidaire collective. Les assassinats d’au moins 25 personnes commis le mois de juin 2009 par les forces paramilitaires (les sanguinaires basij) créées par l'ayatollah Khomeiny pour étouffer toute opposition au régime théocratique instauré en 1979, confirment cette réalité d’affrontement qui deviendra fratricide.
*. Une théocratie au service de la violence islamiste. La religion dominante en Iran est celle de l’islam chiite duodécimain, la religion officielle du pays à laquelle 89 % de la population appartiendrait. L’Iran est, avec l'Irak, l'Azerbaïdjan et Bahreïn, un des pays du monde musulman à avoir plus de la moitié de sa population majoritairement chiite. Ces deniers sont les gardiens les plus orthodoxes pour imposer la raison et la violence de l’Islam). C’est par cette orthodoxie inquisitoriale que des milliers de chrétiens ont été assassinés. Ceux qui se sont sauvés doivent se cacher ou professer leur foi dans la clandestinité. Les 12 000 chrétiens qui vivent encore en Iran sont de vrais martyres faisant face quotidiennement à l’inquisition menée contre eux, dû à l’absence de liberté religieuse. L'apostasia de l'Islam est punie par la mort. Dans ces communautés chrétiennes se sont infiltrés des agents du gouvernement qui contrôlent leurs activités religieuses. N'importe quelle activité missionnaire est défendue dans le pays.
• KOWEÏT. État situé en Asie, au nord de la péninsule arabique, sur le golf Persique. Il a pour voisins l’Arabie Saoudite et l’Irak et son indépendance a été proclamée en 1961. Cette ex province d'Irak a une population de 2,6 millions d’habitants. Plus de 60% des habitants du Koweït sont des arabes musulmans (parmi lesquels on retrouve beaucoup d'Egyptiens et de Libanais). Le reste de la population comprend des Indiens, Pakistanais et des Philippins. Les 156 000 catholiques résidant encore dans cette enclave pétrolière font partie des employés spécialistes du secteur pétrochimique. Cet ex-protectorat anglais, dont le territoire de 17 820 km² fut amputé à l’Irak afin que les compagnies d’extraction pétrolière anglaises puissent avoir accès aux riches réserves se trouvant dans le sous-sol irakien, a défendu le droit de réaliser des activités missionnaires. Quiconque voudrait se marier dans son territoire doit se convertir à l'Islam.
• LIBYE. La Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, est un pays arabe d’Afrique du Nord et membre fondateur de la Ligue Arabe. Cette ancienne colonie italienne est aujourd'hui peuplée d'environ 6,2 millions d’habitants, en majorité Arabes et Berbères. Bien que la langue officielle soit l'arabe, l'italien et l'anglais sont également assez répandus. Indépendante en 1951, la Libye passe dès 1969 sous le contrôle de Mouammar Kadhafi, un colonel d'armée qui entend développer une politique basée sur le panarabisme et le socialisme d’État. Son régime a maintes fois été mis sur la sellette par la communauté internationale en raison de sa participation à plusieurs attentats et de son soutien à certains mouvements terroristes, de rébellion et de résistance de par le monde pendant les années 1980.
*. Confiscations et terrorisme. Il y eut d’innombrables églises chrétiennes érigées depuis des siècles sur son territoire servant aux fidèles chrétiens, il n’en reste actuellement que quelques unes pour l’exercice de leur profession religieuse. En effet, les autres églises « confisquées » servent maintenant à d'autres fins ; ainsi il est connu qu’à Tripoli, deux d'entre elles sont utilisées à entreposer des armes, l'une d’elles sert de champ de tir pour un groupe terroriste. Dans une autre église, l'autel est utilisé comme comptoir pour servir des boissons rafraîchissantes. Comme une concession de réciprocité politique (sic) avec des tiers pays occidentaux, les catholiques, par exemple, ont seulement droit à un seul lieu de culte dans chaque ville importante.
• MAROC. Pays situé au nord-ouest de l’Afrique et faisant partie du Maghreb, où 98% de la population (35 millions d’habitants) est musulmane. Le judaïsme et le christianisme (ce dernier reste principalement constitué par les résidents européens) suivent avec respectivement 0,2 % et 1,1 %. Le Maroc est aussi le pays arabe ayant le plus de juifs, on en comptait environ 280 000, aujourd'hui environ 1 000 000 de juifs d'origine et de souche marocaine vivent en Israël. Le nombre de chrétiens au Maroc est d’environ 25 000. La religion chrétienne est tolérée comme une expression culturelle. Le code pénal punit dans son article 220, avec une peine de 3 à 6 mois d'emprisonnement, à qui induit à l'apostasie de l'Islam. La vente de bibles écrites dans une quelconque langue arabe est défendue. On peut décréter la fermeture d'une école, d’un orphelinat, etc., si cela sert à la conversion d'un musulman à une autre religion. La liberté de presse est conditionnée aux intérêts de la monarchie islamiste du despote Mohammed VI. Comme dans tous les pays dont l’État est sous contrôle de la Charî’à.
• MAURITANIE. La République islamique de Mauritanie est un pays d’Afrique de l’Ouest avec une population de 3,4 millions d`habitants. L’islamisation et l’arabisation de cette partie du Sahara Occidental se réalisent au XVème siècle, par l’arrivée des Arabes Beni Hassane (ou tribu des Hassanes) venus de l’Haute-Égypte qui se fixèrent dans le Nord en combattant les tribus sanhajas. Ils arriveront à modifier la structure sociale, économique, religieuse et la composition ethnique de la société mauritanienne, imposer progressivement l’Islam et leur langue arabe appelée encore hassaniyya. Les mauritaniens sont principalement des musulmans sunnites malikites. Selon l’article 306 du Code pénal mauritanien, tout musulman qui apostasie de sa religion, sans se repentir dans un délai de trois jours, est passible de la peine de mort. La constitution reconnaît le droit à la liberté religieuse(si). Pour tant, les 160 000 catholiques qui vivent encore dans ce pays ont beaucoup de problèmes à exercer leur foi. Des épisodes de violence ont lieu fréquemment entre catholiques et musulmans. Les autorités mauritaniennes ont créé un conseil interreligieux pour favoriser (sic) les relations entre musulmans et catholiques.
• NIGÉRIA. État situé dans le golfe de Guinée, il est de loin le pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 150 millions d'habitants. Malgré une production de pétrole importante ce pays demeure relativement pauvre, en raison notamment d'une très grande et pérenne corruption. C’est un pays multiculturel, multireligieux et multiethnique, conditions qui rendent impossible l’établissement de la démocratie et les résultats des élections au suffrage universel ne démentent pas cette affirmation(4). En effet, comment peut-on gouverner un État divisé socialement, politiquement et culturellement ? Le Nigéria est un exemple de pays ingouvernable : le nord du pays est principalement peuplé d’Haoussa, qui sont majoritairement de confession musulmane. Les autres grands groupes ethniques de cette partie du pays sont les Nupe, les Tiv et les Kanuri. Les Yorubas sont l'ethnie dominante du sud du pays, ils sont chrétiens pour plus de la moitié, musulmans pour environ un quart, le reste suivant généralement des croyances indigènes. Enfin le sud-est du pays est dominé par les Ibos majoritairement chrétiens. Le nombre des chrétiens s'élève à 13,5 millions, au milieu d'une population de 150 millions. La Constitution du pays établit que le gouvernement ne peut pas adopter de credo comme religion de l'État. Le « laïcisme » fait l’affaire des pseudo-démocrates et des castes parasites qui contrôlant les ressorts de l’État jouissant de tous les privilèges. De cette situation de corruption institutionnalisée et d’anarchie politique, les communautés de musulmans se donnent la « liberté » d’empêcher les chrétiens de construire d'édifices de culte. Des actes de violence se succèdent où les chrétien sont assassinés par la manifestation publique de leur foi. En 2006, dix églises et des commerces appartenant à des chrétiens ont été pillés et brûlés.
*. Les « talibans » du Nigéria et la loi islamiste. L’escalade d’extermination se poursuit au Nigéria contre les chrétiens. La stratégie entreprise par les « talibans » d’étendre la Charî’à (loi islamique), appliquée déjà dans 12 des 36 États du Nigéria, à l’ensemble du pays le plus peuplé d’Afrique, est l’objectif de ce groupe islamiste pour les prochains mois. La violence que nous constatons chaque jour au Nigéria depuis le 26 juillet 2009, est la « raison » de vivre, encore une fois de plus, comme partout ailleurs au monde quand la violence islamiste veut se « justifier » (… L’islam est foi et culte, religion et État, livre et épée…) selon leur souhait de vaincre l’Occident (christianisme, démocratie, parlementarisme, science au service de l’homme et de la liberté, droits individuels et collectifs, …). Cette violence préméditée éclate quand la secte dénommée « Taliban » tente d’attaquer un poste de police dans l’État de Bauchi (nord du pays, où se trouve la grande majorité des chrétiens du Nigéria). Les « Talibans » forment un groupe composé essentiellement d’étudiants ayant abandonné leurs études, ayant apparu au Nigéria en 2004. Le « fanatique » leader spirituel de la secte islamiste « Taliban » Boko Haram, Ustaz Mohammed Yusuf, prédicateur fondamentaliste islamiste qui exige l’imposition de la Charî`à, telle qu’autrefois instaurée par le régime taliban en Afghanistan, est l’instigateur de cette violence et des attaques coordonnées qui ont provoqué le massacre collectif qui a coûté la vie à plus de 600 personnes ; 200 islamistes et le numéro deux des « Talibans » (voir vidéos, note 5). Dans une entrevue à la BBC, il a manifesté son refus de l’évolutionnisme ou sa négation de la rotondité de la terre. Cet « illuminé » en plus d’être un fanatique islamiste, a reçu une éducation universitaire et son anglais est parfait. Il recruterait ses disciples parmi la jeunesse égarée et sans emploi. Probablement s’inspirant de la manière prise par le fondateur de l’Islam pour former les groupes armés qui avaient mis à sac la Mecque pour ensuite la conquérir et la mettre au service de l’expansion de cette doctrine antichrétienne, c’est-à-dire, une doctrine antioccidentale.
• OMAN. Sultanat du Moyen-Orient, au sud de la péninsule d’Asie. Sa population est de 3,4 millions d’habitants. L’histoire d’Oman ne commence véritablement qu'en l'an 751 de notre ère, avec l’élection du premier imam Ibadite à Nizwah, cité qui fut longtemps la rivale de Mascate avant d’être supplantée par cette dernière. Le pays fut partiellement occupé par les Portugais de 1507 à 1650, puis par les Perses de 1737 à 1744. La lignée actuelle des sultans d'Oman fut fondée en 1749 par Ahmed ibn Saïd. Au début du XIXème siècle, Oman devint une puissance importante, avec des possessions au Baloutchistan et à Zanzibar, mais elles furent perdues petit à petit. En 1891, Oman devint un protectorat britannique, jusqu'en 1971. Entre 1965 et 1976, une violente insurrection communiste, dite guerre du Dhofar, eut lieu suite aux mauvaises conditions socioéconomiques d'une partie importante de la population, finalement cette insurrection communiste fut vaincue par le gouvernement aidé par les forces britanniques et iraniennes. L’Islam est professé par 98% de la population, tout particulièrement le mouvement ibadite; un certain nombre des immigrés d'origine indienne pratiquent l’hindouisme. La population est à majorité ibadite avec quelques villages au nord-ouest à majorité chiite. L'activité religieuse des groupes non musulmans subit de graves limitations ; les missionnaires et l’importation de Bibles ou autre matériel religieux servant à la diffusion de la foi chrétienne sont interdits.
PAKISTAN. Dénommé officiellement République Islamiste, pays asiatique entouré par l’Inde, l’Iran, la Chine, l’Afghanistan et la mer Arabique. Ce pays est, avec l'Inde, l'un des États créés lors de la partition des Indes britanniques en 1947. Le Pakistan est le sixième pays le plus peuplé du monde. La majorité des 168 millions d’habitants de ce pays asiatique est musulmane. Cette république fédérale multipartite est l’un des pays les plus instables au monde. La politique du Pakistan a été fortement influencée par divers coups d'État ; c’est l’unique pays musulman du monde à posséder un arsenal nucléaire. La famille Bhutto incarne la démocratie et la modernité dans un pays souvent frappé par des attentats terroristes et l'extrémisme des talibans. Le poète Mohamed Iqbal, issu d'une famille hindoue récemment convertie à l'islam est le père de l'idée de création de l'État pakistanais. L'islam sunnite est la religion majoritaire du Pakistan, comptant 75 % de la population. Les chiites représentent 20 % des Pakistanais et se concentrent dans le nord-ouest du pays, près de la frontière afghane. Entre 1990 et 2007, les tensions entre sunnites et chiites ont provoqué la mort d'environ 4 000 personnes.
*. L’extermination des chrétiens et la Charî’à. Les 2,6 millions de chrétiens qui habitent au Pakistan sont marginalisés. Environ 80 % d'entre eux vivent au Pendjab et sont pour la plupart des ouvriers agricoles, souvent illettrés, comme la majorité des paysans pakistanais. Certains ont quitté leur village pour s'installer dans la périphérie des grandes villes de la province où ils exercent des tâches subalternes (employés de maison, travaux de voirie, ramassage des ordures). Les chrétiens sont poursuivis et condamnés à mort pour « blasphème ». Condamnassions qui auraient été prononcées contre plusieurs d'entre eux ces dernières années. Selon l'Association portes ouvertes, une douzaine de chrétiens auraient été emprisonnés ces sept dernières années, sous de prétendues accusations de blasphème. Quatre d'entre eux auraient été exécutés et trois contraints à l'exil. Si la constitution pakistanaise garantit (sic) l'égalité des minorités, la loi de la Charî’à instaurée en 1991 assure une discrimination à l'égard des minorités chrétiennes et en faveur de l'Islam. En vertu de cette loi, une personne peut être accusée de blasphème, emprisonnée et condamnée à mort sur la base d'un simple témoignage, sans aucun respect des droits de la défense. Le Parlement européen a, pour sa part, adopté cet été une résolution demandant l'abolition de la loi sur le blasphème au Pakistan et dénonçant l'arrestation arbitraire des représentants de minorités religieuses. Tout récemment des familles chrétiennes ont été attaquées, puis leur église, détruite.
• QATAR. L'un des nombreux et récents émirats de la péninsule d’Arabie. Le Qatar est un important producteur de pétrole et membre de l’OPEP. Cet émirat du Moyen-Orient a une population de 930 000 habitants. Sous l’émir Hamad bin Khalifa Al-Thani, le Qatar a enregistré de nombreuses réformes sociales (droits des femmes) et politiques ; le nouvel émir apparaît beaucoup plus libéral que son père. Il dote aussi le pays d'une nouvelle constitution et il a créé Al-Jazira, la « CNN » arabe, qui est pour beaucoup dans la notoriété du pays. En 2004, un attentat probablement orchestré par les Russes tue le président tchétchène exilé au Qatar. En 2005, un attentat-suicide visant un petit théâtre à Doha a tué un ressortissant britannique, professeur d'anglais et de théâtre. Cet évènement a choqué le pays qui n'avait jamais auparavant connu d’acte terroriste. Le gouvernement qatari garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d'expression et les mouvements pour l'égalité ; cependant, comparé à ses voisins comme l’Arabie saoudite, le Qatar est l'un des pays les plus « libéraux ! de la région. L’Islam est la religion officielle de l’État du Qatar ; les Qataris n'imposent pas universellement leur style aux étrangers (sic). La Charî’à constitue la principale source de droit et de toute législation. On y compte plus de 1 000 mosquées. La majorité des Qatariens sont des musulmans sunnites. Les chrétiens sont au nombre de 75 000. Ces chrétiens sont une minorité religieuse dans l'État du Qatar, Ce sont principalement des expatriés établis dans le pays (Philippins, Indiens, Libanais, Européens, Américains,...). L'apostasie de l’Islam est punie par la peine de mort.
• SOUDAN. Pays de l'Est de l’Afrique, la population dépasse les 40,5 millions d’habitants. Le Soudan est une république de type présidentiel. Le président est Omar el-Béchir. Les parlements régionaux ont été suspendus après le coup d'État militaire de 1985. El-Béchir et son parti contrôlent le pays depuis le coup d'État militaire de 1989. De 1983 à 1997, le pays était divisé en cinq régions au nord et trois au sud, chacune dirigée par un gouverneur militaire. Le Conseil révolutionnaire a été aboli en 1996 et le Front national islamiste au pouvoir a pris le nom de Congrès national. Après 1997, les structures administratives régionales ont été réformées vers un système de 26 États. Les membres des exécutifs régionaux sont nommés par le président. Le budget des États est entièrement dépendant du pouvoir central de Khartoum. La République du Soudan abrite plus de cinq cents peuplades ou tribus appartenant à plus de cinquante ethnies différentes. Le nord et l'ouest du pays sont majoritairement peuplés d'arabophones (environ 50%), de Nubiens, de Fours, de Noubas et Koushites. Dans le sud dominent les ethnies africaines dont les Azandès et Lwos (ou Luos) d'origine nilotique, à la frontière congolaise. La guerre civile entre les Arabes musulmans du nord et les Arabes chrétiens noirs du sud se poursuit. Aujourd’hui le Soudan est un pays majoritairement musulman dont la constitution prévoit la liberté (sic) de religion ; cependant, en pratique le gouvernement soudanais traite l’Islam comme la religion d'État. Les chrétiens (environ 17% de la population, ils étaient 30% en 1900) s’opposent à ce que la loi islamique (la Charî’à) s‘applique dans leur territoire mais le régime soudanais insiste pour que celle-ci soit imposée à l’ensemble du territoire de l’État. Un exemple : en 2007, à Khartoum, capitale du Soudan, il n'y a guère de place pour les chrétiens, même après leur mort. La transformation du cimetière chrétien de la ville en marché de voitures d'occasion montre bien les difficultés rencontrées par la communauté chrétienne, minoritaire dans la partie nord du pays, essentiellement musulmane. La protestation internationale face aux violations des droits de l’homme et des crimes d’État au Darfour a eu des répercussions négatives sur les chrétiens. Ils sont considérés comme des alliés des États-Unis et des autres pays « chrétiens ». Suite à une décision de la Cour pénale internationale, Omar El-Béchir est désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il est un des dictateurs pro-islamistes protégés par les régimes théocratiques tels l’Arabie saoudite, l’Iran…
*. Les massacres continuent. Le dimanche 2 d’août 2009 au moins 175 assassinats ont été commis, dû aux affrontements entre les tribus Murly et Nuer. La guerre tribale entre ces deux groupes ethniques du Sud du pays ont fait depuis janvier plus de 800 morts. Les attaques entre ces groupes sont effectuées en raison du conflit de l’exploitation du pétrole. Les armes utilisées dans ces confrontations sont en partie celles qui ont servi durant la guerre civile opposant le Nord et le Sud du pays pendant deux décades.
• SRI LANKA. République démocratique socialiste du Sri Lanka. Cette île du sud de l’Asie est un pays de 21,5 millions d’habitants. Le bouddhisme fut introduit dans l'île au IIIème siècle av. J.-C. ; jadis le bouddhisme été professé par 95% de la population sri-lankaise, aujourd’hui cette religion de croyances philosophiques et de spiritualités syncrétiques n’est professée que par 75 % de la population. Les hindous représentent 15%, les musulmans 8% (1,7 millions de musulmans) et les chrétiens, 2%. Ces derniers représentaient pourtant environ 8% de la population en 1950 ; leur disparition se fera tout probablement d’ici quelques décennies. Le rapport de l'Association Aide à l'Eglise en détresse (AED) a dénoncé des attentats et assassinats contre des catholiques et des protestants.
• SYRIE. Pays qui se nommait au XIXème siècle Bilad al-Cham. Cette région fut un temps regroupée et comprenait la Syrie, la Jordanie et Liban actuels et la Palestine. Auparavant, ces mêmes pays étaient distinctement l’antique Phénicie, la Palestine, l’Assyrie et une partie de la Mésopotamie occidentale. Le pays se libère de l’occupation ottomane après la Révolte arabe ; les forces arabes entrent à Damas en 1918 (profitant du conflit paneuropéen occasionné par la 1ère Guerre mondiale). Un royaume arabe syrien, indépendant est alors créé, Fayçal, issu de la famille hachémite et frère d’Abd Allah ibn Hussein, en sera le premier et dernier roi. Cependant, l’indépendance du royaume cesse après l’invasion du pays par les forces françaises en 1920 (une fois le Traité de Versailles rentré en vigueur afin de limiter, principalement, la puissance économique et politique de l'Allemagne, et pour financer la reconstruction de la France). La colonne du général Goybet, après la bataille de Maysaloun en juillet, entre à Damas. Les Français imposent leur mandat dans le pays, ce qui entraîne l’exil de Fayçal en Irak. La France et le Royaume-Uni, qui se disaient alliés des forces arabes de Fayçal, s’étaient mis d’accord pour se partager le Moyen-Orient (les arabes étaient d’accord que l’Allemagne envahisse plusieurs pays d’Europe).
*. Racisme et exclusion en Syrie. Le nombre d’habitants de ce pays arabe sera de 20,5 millions pour l’année 2009. La population de la Syrie compte 90 % de musulmans et 10 % de chrétiens. Parmi les musulmans, 78 % sont sunnites, les 22 % restants se répartissent entre d’autres groupes musulmans, principalement les alaouites et les druzes, mais également, en moindre nombre, les ismaélites et les chiites. Les chrétiens sont répartis en plusieurs confessions ; il y a les syriaques d’Antioche (appelés syriani en arabe, ou suryoyo en syriaque moderne), composant la moitié de la population chrétienne, les syriens maronites, les catholiques. Les chrétiens sont discriminés dans leur milieu de travail et dans l'enseignement et vivent dans la pauvreté et se trouvent sous une tension constante dans les lieux où ils habitent. Il y a des responsables politiques et des leaders religieux syriens qui ont décrit les chrétiens comme étant les « ennemis de l'État ». Par ce fait, les chrétiens sont devenus des parias, obligés de s’éloigner de tout poste gouvernemental ou bureaucratique. Le christianisme se considère dans cet État dictatorial une religion sectaire et se voit constamment menacé par les forces paramilitaires.
* L’islam est violence, foi, culte… Depuis plusieurs décennies la Syrie est dans la liste des pays les plus actifs dans le monde concernant le soutien fourni aux nombreux groupes terroristes. Les Libanais chrétiens connaissent très bien les méthodes terroristes de Fatah al-Islam qui sont financés par la Syrie. État balayeur de fonds pour financer des activités terroristes des groupes pro-arabo-musulmans comme celle qui avait coûté la vie au premier ministre du Liban, le sunnite Rafiq Hariri, qui travaillait ardument à la réconciliation nationale, ouvertement opposé au gouvernement syrien, l’occupant par intermédiation de représentants politiques locaux, depuis la fin de la guerre civile (1971-1975)(6). Depuis la mort de ce dernier occasionnée par un attentat par voiture piégée, « l’assassinat de Gebrane Tuéni est en plus le 14ème attentat au Liban qui vise des personnalités ou des intérêts chrétiens. 14ème attentat et 2ème journaliste anti-syrien, après la mort le 2 juin de Samir Kassir. Dans la foule s’insurgeant ce jour-là, un certain Gébrane Tuéni : ‘’C’est un message pour tout le Liban, pour la liberté de la presse au Liban, C’est un message pour tout le monde, pour chaque personne qui croit en la liberté de ce pays. C’est un message envoyé par le régime syrien, totalitaire et ce qui reste comme agents syriens au Liban’’. » (passage extrait d’un article publié par l’agence euronews.net).
• TUNISIE. La République tunisienne est un pays d’Afrique du Nord appartenant au Maghreb, région comprise entre la mer Méditerranée, le Sahara et l’océan Atlantique. Avec une population de 10,5 millions d’habitantes ce pays arabo-musulman a joué au VIIIème siècle un rôle très important pour la réussite de l’expansionnisme de l’Islam en Europe de l’ouest jusqu’à l’expulsion « définitive » du Sud de l’Espagne, en 1556. L’arabisation et islamisation de ce pays commence par la première expédition arabe lancée en 647. En 661, une deuxième offensive se termine par la prise de Bizerte. La troisième, menée en 670 par Oqba Ibn Nafi Al Fihri, est décisive : ce dernier fonde la ville de Kairouan au cours de la même année et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest du Maghreb. L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en 683. Envoyé en 693 avec une puissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthage en 695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la Kahena. Les Byzantins, profitant de leur supériorité navale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contre les Arabes en 697. Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivement Carthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena. Le contrôle par les arabo-musulmans de toute la région du Maghreb en 702 sera le point culminant pour entreprendre, à partir de 711, la conquête du Sud de la péninsule Ibérique et par la suite l’expansion de l’Islam s’étend jusqu’à la région de Poitiers. C’est grâce au courage, à la détermination de finir avec les traîtres collaborateurs de l’ennemi, à l’équité envers ses subalternes et à la vision politique de Charles Martel(7), le grand homme d’État, vénéré comme le plus grand patriote que la France ait donné et « symbole » national par excellence incarnant la suprême Liberté de tout un peuple avide d’espoir, que ce fut possible affronter les armées de l’empire musulman, les vaincre et les expulser du sol français. Sans ces conditions humaines et cette détermination collective extraordinaires, probablement qu’aujourd’hui le monde serait soumis au joug de la loi islamique, la Charî’à, conduisant au pouvoir théocratique tel qu’appliqué, tant en 630 et 2009 qu’aux siècles à venir, par ceux qui se servent de ce même pouvoir pour arriver à globaliser l’expansion de l’Islam qui facilitera ce contrôle tant souhaité.
*. Religion, pragmatisme et attente, dû à son emplacement géostratégique. L’Islam est la religion principale et officielle de la Tunisie avec un taux qui avoisine 98 % de la population. 85 % des musulmans tunisiens sont sunnites de rite malékite, le reste étant hanafite et ibadites. Le christianisme, le judaïsme et le bahaïsme sont très minoritaires en Tunisie mais le pays se caractérise par sa tolérance et son ouverture aux autres cultures qui ont fait son identité. La constitution tunisienne prévoit ainsi l’exercice libre de la foi tant qu’elle ne porte pas atteinte à l’ordre public. Le gouvernement respecte généralement ce droit. Cependant, il ne permet pas l’établissement de partis politiques basés sur la religion, interdit le prosélytisme, la polygamie et limite le port du hijab (notamment dans les administrations et les écoles publiques). La pression sociale joue un rôle déterminant. Les célébrations religieuses peuvent être réalisées seulement dans des lieux destinés au culte.
• YÉMEN. La République du Yémen est un pays arabe situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d’Arabie. Sa capitale est Sanaa. Elle possède des façades maritimes sur le golfe d’Aden et sur la mer Rouge. Les pays frontaliers du Yémen sont le royaume d’Arabie saoudite au Nord et Oman à l’Est. Cet État a une population de 23 millions d’habitants. Avec un revenu per capita, selon les sources de l’ONU, entre 350 $ et 450 $ US par an. Le Yémen se classe au 149ème rang sur les 177 pays répertoriés dans l’indicateur de l’IDH de cette même organisation pour l’année 2004. Le Yémen est l'un des pays les plus pauvres de la planète et cumule une situation économique fragile avec une démographie en forte expansion. Les yéménites de souche sont principalement partagés entre musulmans et juifs, ces derniers étant minoritaires. D'autres religions minoritaires sont toutefois surtout présentes dans les communautés d'origine étrangère. Les musulmans yéménites sont en majorité des sunnites, les autres sont des chiites principalement des zaydites et peu d'ismaélites. Le Yémen est considéré à juste titre comme l'une des premières régions musulmanes du monde.
*. L’expansionnisme de l’Islam anéantit le christianisme. Le Yémen fut officiellement chrétien de la fin des années 520 au début des années 570. Désormais les juifs, qui dominaient l'Empire himyarite depuis 380, ne comptent plus guère ; leur influence décline d'autant plus que les armées de Kâleb en ont massacré un très grand nombre. Pourtant le christianisme ne s'implante guère, restant confiné à la périphérie du Yémen, l'oasis de Najrân, Ma'rib, l'Hadramawt, le littoral face à l'Éthiopie et l'île de Suqutra. Il décline rapidement après le ralliement du Yémen à la loi et à la foi de Muhammad ; à San'â', il n'est plus attesté après le IXe siècle ; la dernière mention de chrétiens à Najrân – ils sont encore un tiers de la population. Concernant la présence de juifs dans ce pays, elle aujourd’hui testimoniale, seulement quelques membres intégrants des délégations d’organismes internationaux. Il a existé longtemps une forte communauté juive au Yémen, mais elle a émigré en masse peu après la création d’Israël, en 1948, durant l'opération « Tapis volant », créant ainsi un apport humain important pour la constitution et la formation de l’actuel État d’Israël.
*. Charî’à et droit britannique. La liberté religieuse n’existe pas dans ce pays. Le droit du Yémen est basé sur le droit islamique, le droit britannique et les coutumes locales. La Cour suprême est la plus haute instance du pouvoir judiciaire, mais en pratique, en dehors des grandes villes, la stricte application de la Charî’à est en place.
*. Un dualisme entre factions islamistes. Entre 2001 et 2003 le gouvernement a du faire face à des mouvements rebelles islamistes, en particulier des Jeunes Croyants. En 2004, les affrontements près de la frontière avec l'Arabie saoudite ont fait environ 400 morts. Depuis 2004, le Yémen est aussi confronté à une rébellion armée de la minorité chiite zaydite dans la province de Saada (nord-ouest), qui ne reconnait pas le régime du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 1990. Au début du mois d'avril 2005, les forces du gouvernement ont attaqué la position des rebelles islamistes dans les montagnes du nord-est du pays ; trois semaines de combats dans la province de Saada ont provoqué la mort d'environ 200 personnes. Ce pays, pourtant, se dirige tout probablement vers un affrontement fratricide. La prise d’otages des ressortissants étrangers au Yémen, en juin 2009, commise par des rebelles chiites ou par l’organisation terroriste internationale al-Qaida, selon les services de sécurité allemands, prouve l’évidente de ce dualisme qui se manifeste entre factions islamistes au service de l’expansionnisme de l’Islam, même là où les dirigeants politiques musulmans sont, par des intérêts particuliers, hors de cette stratégie conçue pour la conquête du monde. Rappelons ceci : « Nous ne pourrons jamais vaincre l'Occident si nous essayons de l'imiter, nous devons créer un projet islamique en retournant à une interprétation rigoureusement littérale du Coran… »
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• Amnistie Internationale a publié le cas de quatre musulmans qui se sont convertis au christianisme. En 1978 le Dr. Samir Badi, son épouse Ibtisam et ses deux belles-sœurs se sont joints à l'Église Evangelista Copta, qui fait partie de la communauté protestante égyptienne. Quand cela a été découvert en janvier 1986, les quatre ont été accusés « de détester l'Islam » et ont été emprisonnés. Les femmes se trouvent dans la prison infâme de Tora; l'endroit du Dr. Badi est ignoré. Quelques protestants égyptiens affirment que probablement d'autres prisonniers musulmans ont été incités à utiliser la violence contre lui. Rappelons que le Coran défend aux musulmans d'avoir pour amis des chrétiens ou des Juifs (Cap. 5:51)(14) et la Charî’a ordonne la peine de mort pour tout musulman qui change de religion.
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1. Concernant les détails de cet attentat, consulter http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Attentats-de-Bombay-I-accuse-avoue-114363/
2. Pour plus d’information, consulter l’article Jakarta frappée par deux attentats à la bombe (publié le 17-07-2009 dans le journal Le Monde).
3. Afin d’avoir plus d’information de l’anéantissement de la communauté chrétienne en Irak, consulter : http://www.hermas.info/article-13184188.html
4. Le Nigéria est un autre exemple prouvant que la mosaïque sociétale composée de plusieurs parties, telles le multiculturalisme à caractère ethnopolitique, le dualisme interreligieux ou multireligieux comme stratégie de ghettoïsation et la polyethnicité comme moyen politique de convergence des groupes différenciés dans un pays quelconque (le phénomène de la QUÉBÉCITÉ entrera dans cette catégorie de déstructuration nationale), ne peut fonctionner car ces facteurs antagonistes conduisent à l’inévitable affrontement entre ces composantes raciales. Dans cet état de faits, l’Islam a l’opportunité historique de pouvoir réaliser son expansion ardemment souhaitée vers d’autres latitudes comme il le fait déjà, là où les sociétés se polyethnicisent par l’immigration massive consentie et encouragée par leurs dirigeants traîtres et avides de pouvoir.
5. Aux sites présentés ici-bas l’on peut voir la vidéo du massacre commis par les « Talibans » au Nord du Nigéria qui a provoqué la mort de plus de 600 personnes et celle commentant l'application de la Charî’à, la loi islamique, au Nord du pays où vivent le plus grand nombre de chrétiens du Nigéria :
http://www.cyberpresse.ca/international/200907/29/01-888090-le-nigeria-en-etat-dalerte.php
http://archives.radio-canada.ca/guerres_conflits/desordres_civils/clips/13210/
6. Pour connaître d’avantage l’implication de la Syrie concernant l’assassinat de Rafiq Hariri, consulter Enquête sur l'attentat http://fr.wikipedia.org/wiki/Rafiq_Hariri
7. Un peu d’Histoire sur l’arrêt de la conquête musulmane en France. À cause de la complexité d’exposer en quelques lignes écrites l’histoire de l’expulsion des musulmans de France par Charles Martel, il m’apparut opportun de recourir à une source digitale fiable, afin de pouvoir synthétiser cet exploit historique. Le passage suivant extrait de la biographie de Charles Martel présentée par Wikipedia en témoigne : « En 732, il affronta les armées omeyyades du gouverneur (Emir) d'Al-Andalus Abd el Rahman. En effet, depuis 711, les Berbères occupaient la péninsule Ibérique, et poursuivaient progressivement leur avancée vers le Nord, au-delà des Pyrénées, si bien qu'à partir de 725, ayant déjà conquis le Languedoc, ils s'emparèrent de la vallée du Rhône, mettant à sac la ville d'Autun (le 22 août 725), et assiègeant sans succès, en territoire franc, la ville de Sens1 (…). En 737, Charles Martel reprend Avignon avec son frère Childebrand, mais n'arrive pas à faire de même avec Narbonne. Il remporte une importante victoire (bataille de la Berre) près de l'étang de Bages-Sigean, à l'embouchure de la rivière Berre dans l'Aude contre les troupes arabo-musulmanes d'Espagne d'Omar ben Chaled. Cette victoire permit de stopper les incursions des musulmans au sud de la France et de réduire la présence musulmane à Narbonne et à certaines forteresses de Provence. En 739, il s'allie aux Lombards pour reprendre la Provence. Tous ceux qui avaient alors collaboré avec les Sarrasins sont châtiés et leurs biens donnés aux guerriers francs. Les Berbères ne possèdent alors plus que Narbonne qui sera finalement prise en 759 par Pépin le Bref. Ces batailles ont grandement contribué à unifier le royaume franc autour de Charles Martel. Les musulmans sont repoussés hors des territoires de la France actuelle en 793. Son corps fut inhumé à Saint-Denis. Bien qu'il n'obtint jamais le titre de roi, il eut malgré tout plus de pouvoir que les souverains francs de l'époque, la dynastie mérovingienne était déjà à ce moment en pleine décadence. Son pouvoir marque les prémices de la lignée carolingienne, confirmée par le sacre de Pépin le Bref le 28 juillet 754 ».
8. Le « premier ? » crime collectif déshonorant vient d’être commis par des musulmans québécois. Pour une information exhaustive sur ce crime, consulter les articles Un crime déshonorant ; Tuées par leurs proches ; Enfants battus et menaces de mort et Confidences troublantes (tous ces articles sont à Google, du 24-25 juillet 2009).
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Appendice. N’oublions pas que dans presque tous ces pays islamistes, la ressource en eau est négligeable et dans un futur non trop lointain ce sera celle qui provoquera les conflits pour la survie d’une communauté mondiale islamiste de 2,5 milliards de personnes en 2025. Dans ce dossier géopolitique la ressource eau est d’une importance capitale et indispensable. Le Québec qui possède 18% de l’eau potable du monde, dans un territoire d’une superficie équivalante aux 27 pays de l’UE et avec 9,5 millions d’habitants seulement pour la même année indiquée antérieurement, est un objectif facile de conquérir dû, surtout, au phénomène de la QUÉBÉCITÉ du peuple canadien-français, qui à été trahit par cette sorte de culture réductionniste et de déstructuration socioéconomique. Avec l’expansionnisme démographique islamiste exposé dans ce texte nous pouvons déduire sans trop nous tromper quelles serons les conséquences dans ce futur pour les Canadiens français qui seront encore dépendants d’Ottawa en raison de sa politique socioculturelle implantée à travers le multiculturalisme. Sans mettre en évidence les autres matières premières stratégiques dont le Québec est l’un des grands « réserveurs-desserveurs » mondiaux faisant que la convoitise et le saccage de ces autres richesses sera un autre défit de taille impossible à relever dans cette condition de dépendance politique envers le pouvoir centraliste d’Ottawa.
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Note. Plusieurs informations provenant du monde arabe m’ont servi à rédiger cet article concernant ce phénomène antioccidental qu’est l’expansionnisme de l’Islam. Wikipedia m’a facilité la recompilation des événements actualisés et des recensements démographiques de ces pays asiatiques, arabo-musulmans et islamistes. D’autres sources bibliographiques m’ont aidé à préciser le contenu de ce texte afin de configurer le mieux possible les données ci-haut exposées.


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2009

    Il nous faut freiner l’expansionnisme islamiste au Québec, le temps presse !
    Voici d’autres informations fournies par ce reportage-vidéo : Démographie musulmane dans le monde

    Nous vous proposons une vidéo qui connait un très grand succès sur youtube : déjà vue par des millions d’internautes, elle laisse entrevoir, statistiques à l’appui, les conséquences effarantes de la démographie effrénée des Musulmans. Cette vidéo réalisée par une organisation chrétienne est malheureusement en anglais, aussi, nous vous en proposons une synthèse (dans l’encadré) suivie d’un commentaire emprunté au site terredisrael.com. Tout cela semble assez pessimiste, voire catastrophiste, mais c’est loin d’être de la fiction, nous le savons bien, hélas !
    http://www.bivouac-id.com/2009/05/21/demographie-musulmane-dans-le-monde-video/
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    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    16 août 2009

    @ Marcel Haché
    « Les choses paraissent plus claires, en effet. Votre argumentation est celle qu’on lit et qu’on entend chez les altermondialistes. Si c’était le cas, fallait le dire d’entrée de jeu. Cela aurait évité bien des paragraphes. Mais surtout, cela aurait éclairé sur votre nationalisme. »
    Que voulez-vous dire ? Que l'étiquette vous suffit. Le prêt-à-penser vous suffit à cataloguer une analyse pour la répudier d'office ? Me voilà altermondialiste vous suffit pour dire que « mon nationalisme » serait je ne sais pas quoi qui devrait être répudié ?
    L'anticolonialisme a été le ferment et l'inspiration des souverainistes de la première heure. Ce parti-pris analytique et politique a permis d'articuler ici un discours engageant notre décolonisation via entre autres penseurs et théoricien, Pierre Valières ( Nègres blancs d'Amérique ). Quel est le problème ?
    « Les choses deviennent plus claires au contraire.Vous faites référence à une colonisation et la décolonisation. Cela vous suffit pour accuser l’homme blanc. »
    Je n'accuse pas « l'Homme blanc » en dénonçant le colonialisme et l'impérialisme, j'accuse tous les colonisateurs impérialistes de quelque « race » qu'ils soient, puisque, contrairement à ce que vous affirmez, ce n'est pas une affaire de race. Comment puis-je accuser les impérialistes en tant « qu'hommes blancs » puisque « l'homme blanc » que je suis est partie d'un peuple colonisé par des hommes tout aussi blancs ? Vous en faites une affaire raciale qui n'est pas mon propos. D'autant que, si nous avions parlé de la Chine, j'aurais dénoncé l'impérialisme japonais qui n'est pas un fait de « l'Homme blanc » que je sache.
    « Les populations occidentales actuelles ne sont coupables de rien. »
    Belle formulation sophistique. « Les populations occidentales actuelles » sont les héritières de la richesse accumulée indument par le colonialisme occidental de leurs ploutocraties respectives. Elles sont donc responsables de ce qu'elle font de cet héritage économique et politique. Comme le sont, responsables « les populations canadianisatrices » aujourd'hui à l'égard de la Conquête et de notre colonisation qui a duré 250 ans et qui dure encore, même si elle s'est transformée dans ce qui serait supposé fort acceptable puisque nous mangeons à notre faim et que nous ne sommes pas opprimés... Pourquoi vouloir dans de supposées si bonnes conditions... nous affranchir de la tutelle qui perdure directement ou indirectement ? Pourquoi « les populations du Canada » devraient « souffrir » notre désir d'affranchissement ? Elles ne sont pas responsables de nos retards pourtant ? Pensent-elles ! Or, elles le sont parce que le Canada opprime toujours le Québec, il le colonise encore en omettant de se soumettre à nos voix pour obtenir le OUI qui le validerait.
    Ainsi, l'impérialisme occidental qui a profité et profite toujours de sa tutelle sur le Moyen-Orient musulman pour des raisons économiques liées aux énergies fossiles indispensable à sa survie et son développement.
    Ce qui me permet d'être solidaire des peuples colonisés, par l'HOMME, tout court, indépendamment de sa couleur ou de sa race.
    « À l’égard de la "décolonisation" comment pourriez-vous expliquer les succès économiques actuels,en 2009, en Asie (Chine et Japon...et bien d’autres) avec des territoires bien moins pourvus que ne le sont bien des pays arabes (pétrole) ? »
    Je peux l'expliquer par de nombreux facteurs, mais vous n'écoutez pas parce que votre idée est faite. Ce n'est que le facteur religieux qui peut expliquer le sous-développement des sociétés musulmanes.
    Je l'ai expliqué par le fait que le pétrole ne fait pas le développement d'une nation. Surtout pas quand on prend soin tout au long du régime colonial occidental de tracer des frontières arbitraires qui ne tiennent compte de la situation géographique des forces en présence. Vous n'en tenez pas compte...
    Ainsi, on a créé de toutes pièces des pays pour faire en sorte que les ressources pétrolières ne profitent pas à l'ensemble des populations arabes, comme on l'a fait avec le Koweït, privant ainsi l'Irak de revenus capables de profiter au peuple arabe. Cela à titre d'exemple parmi d'autres. OUI, certains pays musulmans à petites populations tire profit de l'exploitation du pétrole, mais cela ne profite pas à tous les pays musulmans de la région. Quand Saddam a voulu récupérer le Koweït, on sait ce que cela a donné... Sans parler de l'instrumentalisation par ce colonialisme contemporain de la situation de la Palestine et du conflit Israëlo-arabe...
    On a connu ça ici. On a créé le Haut et le Bas-Canada pour le même genre de raison : assurer la suprématie du colonisateur. On l'a fait ensuite sur ces bases territoriales arbitraires, en donnant des subventions aux Anglos pour peupler l'Ouest canadien qu'on n’offrait pas aux Québécois de l'époque. Ce qui nous a forcés à émigrer aux États-Unis et nous priver aujourd'hui de 10M de population qui nous auraient fait être non pas seulement ± 7M, mais bien 17M, si ce n'est pas davantage.
    Sans parler du fait que le pétrole ne fait pas la richesse s'il n'est qu'exporté dans les pays qui monopolisent l'industrie. Ce qui fait que la richesse de l'exploitation de puits de pétrole n'est rien comparée à celle des pays qui l'achètent pour produire, développer et structurer leur économie. On connaît ça ici aussi. Le Québec fournissait et fourni toujours la matière première pour construire en Ontario des automobiles, avec NOS ressources qui produisent ailleurs de l'acier, du titane, de l'aluminium, qu'on achète ensuite à pris fort sous forme d'automobiles construites en Ontario... Pareil pour notre forêt, notre électricité.
    Nos ploutocraties occidentales ont eu intérêt à ne pas développer les pays arabes pendant et après la décolonisation pour tirer profit de l'instabilité de la région, diviser pour régner... On connaît ça aussi !
    « Les faits sont là. »
    Comme vous dites...
    Mais vous ne voulez pas les voir, car votre « explication » raciste simplificatrice vous suffit. Pas besoin de distinction dans le cas des musulmans... cette « race » infériorisée par sa religion... Alors que la civilisation musulmane a produit une civilisation des plus évoluée à une certaine époque. Ce n'est donc pas une question de religion, à sa face même. Mais, ça... ça ne vous intéresse pas, vaut mieux les explications simple...
    Nous on peut faire toutes les distinctions qui s'imposent nous sommes entre « hommes blancs »... n'est-ce pas !?
    Et vous pouvez dire n'importe quoi ! Tout ce que je pourrais invoquer sera invalidé par vos oeillères confortables en omettant de faire les parallèles utiles et les translations qui s'imposent, toutes choses égales par ailleurs, entre notre situation de Québécois en quête d'affranchissement et celle des pays musulmans en quête de la même libération. Et dans leur cas ça ne dat pas d'hier, à peine 250 ans, mais du Haut Moyen-Âge et de l'époque des croisades...
    Et, parce qu'ils ne sont pas de votre race, de votre religion, l'amalgame, le sophisme, la simplication raciste peut s'appliquer sans problèmes. Vaut mieux s'en tenir à l'explication de « l'Homme blanc », accusé de tous les péchés du monde, pauvre lui, alors qu'il n'a rien à voir dans l'affaire en tant « qu'Homme blanc ».
    L'occidental impérialiste en question ne s'occupe pas, ne s'est jamais occupé de la couleur de la peau de ses victimes pour s'approprier les territoires des peuples et des leurs richesses ! Nous en sommes l'évidente et militante preuve vivante ! Et, cela ne l'a pas empêché de déporter tout un peuple, bien blanc, pour lui prendre ses terres.
    Ça, ce n'est pas accuser « l'Homme blanc » !?
    Mais si des musulmans subissent le même outrage, ça, c'est accuser « l'Homme blanc ». Que vous dites ! Dès lors dans votre petite pensée raciste, on peut invalider tout d'un bloc, jusqu'à nier l'effet de la colonisation qu'ils ont subie. Nous, bien blancs, on peut en tenir compte dans notre cas... Mais pas eux... Ils ne sont pas de notre race... Ils sont sales, ils puent la religion païenne... Un bucher avec ça ! Inquisition oblige ! Celle qui statue que j'ai péché par « altermondialisme » !
    Des pays musulmans sont fort prospères, toutes choses égales par ailleurs. Le Pakistan, la Turquie, pays musulmans, ne sont pas moins développés que d'autres qui ne le sont pas. Le rapport religion-sous-développement marxiste, est simple à mettre de l'avant, mais n'explique pas tout. La religion opium du peuple n'explique pas tout.
    Sophisme 101
    « Tout ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare. Donc un cheval bon marché est cher. »
    « Les pays décolonisés sont riches. Les pays riches ne sont pas religieux. Donc les pays musulmans n’ont pas été colonisés… »
    Ou quelque chose comme ça ! Je caricature à peine.
    Ce genre d'argumentation est typique de celle qui nous fait être sous-développés par rapport à l'Ontario parce que nous sommes supposés ceci ou cela sans considérer le régime colonial qui a produit ce décalage dans le développement. On a plutôt accusé la religion catholique d’être la cause de ce sous-développement pour ne pas blâmer le Conquérant, alors que c'est bien elle qui nous a en grande partie instruits, soignés, structurés et permis de survivre à l'assimilation, survivre tout court en tant que société mise au ban du monde. C'était la seule élite tolérée et capable de structurer une société qu'on s'est évertuée, depuis la Conquête, à détruire ou entraver. Cependant, pour prendre le relais et nous déployer hors l’Église, les intégristes cathos ont tout fait pour conserver leur emprise sur nous. Voilà ce à quoi font face chacun à leur manière les pays musulmans, contraints par l'héritage colonial à se développer sur les bases des frontières colonisatrices que n'a pas changées la décolonisation, en prenant le relais d’une religion qui a entretemps sauvé les meubles. Pour survivre, la nomenklatura intégriste religieuse se radicalise afin de conserver son emprise comme a tenté de le faire l’Opus Dei en Occident et ici. Ce que le Shah d’Iran a pu un temps séculariser cette religiosité, mais par la force et grâce à l’impérialisme occidental. Ce qui n’a que provoqué une réplique intégriste. Le défi est de faire en sorte que la transformation émane de la société musulmane elle-même. Mais tout cela se heurte à la mainmise de l’impérialisme sur la région, parce qu’elle est un centre névralgique de la géopolitique énergétique.
    Singapour par exemple, et l’Indonésie laïque, toutes choses égales par ailleurs, sont des exemples de prospérité musulmane moderne. Les Philippines sont un exemple de pays catholique toujours sous-développé même après la « décolonisation » de la tutelle espagnole, puis américaine, interrompue momentanément par l’occupation japonaise. On pourrait aussi citer a contrario l'Irlande catholique comme exemple de pays sous-développé. Est-ce à cause de la religion catholique qui y a plus d'emprise qu'ailleurs, parce qu'entourée de protestants ? Alors, comment expliquer la réussite récente... et l'actuel revers, si c'est la religion la seule explication à tout cela alors que rien n'a changé de ce côté depuis que les choses changent question économie ? En Irlande ce n'est pas la même chose ? Là, la religion n'est pas le facteur déterminant, mais dans les pays musulmans c'est forcément le seul facteur ?
    Vraiment !?
    Le monde musulman affronte comme nous l'avons fait il n'y a pas si longtemps, la modernisation de leurs diverses sociétés religieuses sous-développée. La religion est l'un des facteurs de leur sous-développement ou de leur survie ? Nous avons pu la faire cette rénovation religieuse, les musulmans sauront la faire aussi, et ils pourront la faire d'autant si l'impérialisme actuel cesse d'instrumentaliser l'islamisme pour y maintenir son étreinte. Et, nous, « la population occidentale », nous devons assumer nos « responsabilités » à tels égards, en commençant pas être solidaires des peuples, qui comme nous ont subi les effets du laminage colonisateur, et pour cela il faut cesser de nous dédouaner en tant qu’Occident impérialiste, comme le font si facilement et de manière si hautaine, voire xénophobe et raciste « les populations canadiennes » contrôlées par la même minoritaire clique de l'activisme affairiste déployé par la même ploutocratie multiculturelle transnationale qui s'impose à travers l'État du Canada abusif et jamais soumis à nos voix libres et souveraines... D'un côté, nous serions victimes du colonialisme et de l’autre il nous faudrait nier l’impérialisme Occidental pour défendre et prendre le parti des impérialistes occidentaux, sous prétexte qu’on attaque « l’Homme blanc », alors que cela n’a rien à voir.
    Se voiler la face pour faire de notre analyse le pendant symétrique du simplisme islamiste n'est pas la solution, ni de leur côté ni du nôtre.

  • Marcel Haché Répondre

    15 août 2009

    @Luc Archambault
    Les choses deviennent plus claires au contraire.Vous faites référence à une colonisation et la décolonisation.Cela vous suffit pour accuser l'homme blanc.
    Les populations ocidentales actuelles ne sont coupables de rien.
    À l'égard de la "décolonisation" comment pourriez-vous expliquer les succès économiques actuels,en 2009, en Asie(Chine et Japon...et bien d'autres)avec des territoires bien moins pourvus que ne le sont bien des pays arabes(pétrole)? Autrement que parce colonisé par une culture religieuse musulmane.Pas nécessaire de rien amalgammer entre musulmans et islamistes.Les faits sont là.
    Les choses paraissent plus claires,en effet.Votre argumentation est celle qu'on lit et qu'on entend chez les altermondialistes.Si c'était le cas,fallait le dire d'entrée de jeu.Cela aurait évité bien des paragraphes.Mais surtout,cela aurait éclairé sur votre nationalisme

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    @ M. Marcel Haché
    Si « À [me] lire, on serait porté à croire que tous les régimes du Moyen-Orient sont aux prises avec des difficultés faites par les islamistes «, comme vous dites, il y a un problème de communication... puisque je dis comme vous que « l’extrémisme n’y [est] en terreau fertile ».
    Et dans ce terreau, la colonisation inachevée parce que livrée à une décolonisation qui n'a pas réparé le tort fait, ni assumée la responsabilité des retards engendrés par telle exploitation qui a permis à l'Occident de s'enrichir indûment et injustement et qui lui a permis d'évolué en tant que démocratie telle que nous l'entendons, ni cessé en fait de coloniser autrement par un impérialisme économique, politique et culturel, cette région du monde comme bien d'autres.
    Refuser de l'admettre n'est pas la solution. Et c'est ce que vous faites. Mais cela admis, on peut aussi dire que comme toute société humaine, ce qu'on y trouve n'est pas le paradis... Ainsi, oui, cette société fait comme nous face à de grands défis. Dont le premier est la démocratisation... dans un contexte de réparation des torts faits et la fin de l'impérialisme... On est loin du compte...

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2009

    @Luc Archambault
    À vous lire,on serait porté à croire que tous les régimes du Moyen-Orient sont aux prises avec des difficultés faites par les islamistes.Comme si l'extrémisme n'y était pas en terreau fertile.
    Évidemment,c'est toujours et encore les méchants occidentaux qui sont en cause.Des spolieurs de la pire espèce.
    Il ne vous vient pas à l'idée que les régimes autoritaires ne sont pas au service des peuple souverains.Que la validité que aimez tant n'y est d'aucune utilité.Vérifiez donc l'histoire récente de l'Algérie.Vous pourrez peut-être admettre que si cela n'avait été de l'intervention extérieure,l'Algérie serait un état islamiste parce que c'est le F.I.S qui avait gagné les élections et qu'il entendait ne pas poursuivre l'expérience démocratique.
    Évidemment,remplacer un régime obscurantiste comme celui de l'Iran,et le remplacer par un régime laic de gauche,mais aussi autoritaire,cela peut être une alternative pour certains,je les retourne tous les deux dos à dos quant à moi.
    Sous prétexte que les populations musulmanes ne seraient pas prêtes à la démocratie,des régimes se sont depuis longtemps imposés,la réponse islamiste n'est pas en faveur de plus de démocratie à l'occidentale,c'est très exactement l'inverse.
    L'iran exporte son modèle.Elle s'y condamne elle-même.Très exactement comme l'état nazi.Elle ne peut exporter que s'il y a des acheteurs.S'il y a un terreau fertile.Et il y a un terreau fertile.Pas seulement dans les pays du Moyen Orient.Ici,en Occident.En 2009.Ici,au Québec aussi.Ce n'est pas majeur,ici au Québec,mais déjà les U.S.A pointent Montréal comme une place qui prend sa place dans la stratégie islamiste.
    Mon point est simplement de faire remarquer que le multiculturalisme canadien,qui se veut si ouvert à l'extérieur,si protecteur aussi par ses chartes,favorise la ghettoisation raciale,religieuse,ethnique et alouette.
    Les bases de la création du terreau fertile sont là,devant nos yeux,en 2009.Ce n'est pas un"péril",mais il ne sert à rien au peuple souverain du Québec de rester angélique.
    Comme vous dites : à vous de voir !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2009

    @ Marcel Haché
    Vous écrivez
    « J’affirme simplement, encore, que les musulmans, malgré qu’ils ne soient pas tous islamistes, peuvent très facilement le devenir. L’inverse, plus difficilement. Il s’agit ici d’un simple énoncé de faits. »
    Énoncé arbitraire et fallacieux. Les chrétiens ne sont pas tous créationnistes, certains peuvent le devenir et l'inverse est vrai comme ne ce qui concerne les musulmans.
    C'est du reste ce qu'on peut constater en Iran actuellement. Les islamistes perdent du terrain... Il ont du mal à s'imposer, même en adoucissant leur emprise.
    « ... ce fondamentalisme est à la source de nombreux attentats à l’égard de touristes occidentaux qui viennent simplement visiter les pyramides. Pas beaucoup de représentants de l’industrie militaro-génocidaire-et-satanique des U.S.A. par là ! »
    Pourquoi, parce que le tourisme est une source de revenus que veulent détruire les islamistes. Quel est le problème ?
    « Il n’empêche que bien des musulmans évoluent là-bas dans une réalité à mille lieux de la nôtre. Ici, le pluralisme est accepté. Il fait partie de notre conscience collective. »
    Quel est le problème ? Les pays musulmans évoluent comme bon leur semble, et ils sont aux prises avec un sous développement et un retard hérité de la colonisation politique dont ils sont ± sortis héritant de ses frontières imposées pas les colonisateurs pour protéger la colonisation économique en cours. Cela pour créer artificiellement des États peu peuplés qu'ils contrôlent pour leurs énergies fossiles laissant en rade des États peuplés qui n'ont pas ces ressources... ET j'en passe...
    « J’affirme simplement, et très modestement, que même en Occident, des musulmans exposés depuis 2-3- générations au « pluralisme », et aux « valeurs »occidentales, peuvent devenir soudainement islamistes. »
    Certes, comme une certaine jeunesse bien blanche et catho est devenue à une certaine époque Brigades rouges etc... Nous sommes passés nous aussi par là... cela a été un échec, comme cela sera l'échec des islamistes, si jamais les ploutocrates du complexe énergico-techno-militaro-industriel n'encourage pas leur progression...
    ET... comme on peut le lire au titre : Lieux de culte à Montréal - Le capharnaüm - Guy Taillefer - Éditorial - Le Devoir - 13 août 2009
    « Avec le temps, disent toutes les études, ils ont tendance à se distancer de leurs chefs religieux, qu’ils finissent pas trouver trop conservateurs. Qu’est-ce à dire ? Que le terrain des relations interculturelles n’est pas aussi miné qu’on le croit. »
    « Le « monde musulman », pourtant, si un tel monde existe, ne cesse de nous rappeler partout, tout le temps, que ce monde pacifique et pacifié, il le rejette. »
    FAUX ! Vous confondez avec les islamistes...
    Comme si les italiens avaient endossé les extrémistes des brigades rouges... !?
    L'extrémisme est minoritaire... L'islamisme n'aurait pas l'emprise qu'il a pu avoir si le colonialisme n'avait pas laissé ces pays dans l'état lamentable où ils les ont laissés, et si le colonialisme économique qui a suivi n'avait pas encore exacerbé la chose au lieu de la réparer.
    Mais cela fait bien l'affaire des ploutocrates qui fabriquent et vendent des armes et tout ce qui entoure la guerre et la sécurité, un complexe industriel multiforme financé par nos impôts... Nous sommes complices... en permettant cela.
    Tout ce que veulent les musulmans, c'est ce que nous voulons nous aussi. La souveraineté de leur peuple, hors l'emprise économique des ploutocrates multinationaux et hors l'impérialisme politique et culturel des États que contrôle en sous-mains cette minorité affairiste qui ici est canadianisatrice et que nous combattons pour la cause du peuple souverain du Québec. Nous sommes solidaires de leur combat. Ils sont solidaires du nôtre. Et je parle des musulmans pacifistes, comme nous le sommes. Ce pourquoi il nous faut combattre les extrémistes et être solidaires des musulmans pacifiste aux prises avec une minorité extrémiste islamiste guerrier.

  • Marcel Haché Répondre

    12 août 2009

    @ Luc Archambault
    C’est son rapport à la politique qui m’intéresse dans la religion. Que les musulmans ou les chrétiens affirment ce qu’ils veulent de leur foi n’est pas déterminant quant à moi.
    J’affirme simplement, encore, que les musulmans, malgré qu’ils ne soient pas tous islamistes, peuvent très facilement le devenir. L’inverse, plus difficilement. Il s’agit ici d’un simple énoncé de faits.
    Est-ce que Les frères musulmans, en Égypte, fondent la validité et la légitimité de l’État égyptien ? Évidemment non. Mais ce fondamentalisme est à la source de nombreux attentats à l’égard de touristes occidentaux qui viennent simplement visiter les pyramides. Pas beaucoup de représentants de l’industrie militaro-génocidaire-et-satanique des U.S.A. par là !
    Est-ce que le régime égyptien est totalitaire ? Je ne le pense pas. Il n’empêche que bien des musulmans évoluent là-bas dans une réalité à mille lieux de la nôtre. Ici, le pluralisme est accepté. Il fait partie de notre conscience collective.
    J’affirme simplement, et très modestement, que même en Occident, des musulmans exposés depuis 2-3- générations au « pluralisme », et aux « valeurs »occidentales, peuvent devenir soudainement islamistes. Les individus ne naissent pas radicaux nulle part. Ils le deviennent. Y a des conditions à cela. Ce sont ces conditions qu’il faut prendre soin d’examiner. Voyez-vous, il y a des terroristes islamistes en Occident qui sont nés en Occident, qui y ont grandi et qui s’y sont instruits. Sans jamais avoir accepté la société dans laquelle ils vivaient. Même farine que les terroristes d’Oklahoma City. Mais autrement plus nombreux et primaires.
    Le multiculturalisme (pas seulement canadien) suppose que le temps va faire que les minorités culturelles, raciales, religieuses, toutes les minorités(les québécois ici), vont finir par trouver un argiomento. Et qu’une société sans conflit va résulter : une société pacifiée, et pacifique à la fin.
    Le « monde musulman », pourtant, si un tel monde existe, ne cesse de nous rappeler partout, tout le temps, que ce monde pacifique et pacifié, il le rejette. Les guerres et génocides sont la triste actualité. À cet égard, il y a en France et en Europe une réflexion plus « actuelle » qu’au Québec. Pour cause.
    Qu’importe donc, à la fin, que celui qui vous tire dessus ait à la main une bible ou le Coran ?
    C’est son rapport à la politique, à la polis aussi, qui intéresse dans la religion.
    Et s.v.p.ne reprenez pas le couplet de M. Poulin, que j’aime bien, sur la théorie très musulmane du grand satan (U.S.A) et du petit satan (Israel).

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2009

    @ Marcel Haché
    Vous errez en tentant d'amalgamer deux mouvements forts différents... en faisant une comparaison qui ne tient pas.
    « À certains égards, distinguer toujours et à tous propos, entre musulman et islamiste, cela serait revenu au même, à une époque lointaine, à distinguer toujours et à tous propos entre nazis modérés et nazis extrémistes, en occultant l’immense pouvoir des derniers sur les premiers, sans possible contrepartie.
    Je ne compare pas ici les musulmans aux nazis. Mais j’affirme facilement que les uns et les autres, lorsqu’ils sont majoritaires, sont dans le même système de domination obscurantiste. »

    Il y a des musulmans modérés et radicaux, qui sont différents des islamistes, qui ont aussi leurs modérés et leurs radicaux. Tous les islamistes sont musulmans, mais tous les musulmans ne sont pas islamistes, ce pourquoi il faut les distinguer « toujours et en tous temps, à tous propos ».
    Tous les nazis étaient des nationalistes allemands, mais tous les nationalistes allemands n’étaient pas nazis. Du reste, ce sont ces derniers qui ont remplacé les nazis après la 2e Guerre mondiale, et, c'est bien parce qu'une distinction s'imposait, « toujours et en tout temps, à tous propos », sinon les Alliés auraient implanté eux-mêmes un État Allemand nazi modéré... ce qui bien sûr n'est pas le cas et personne ne parle de ne pas combattre les islamistes modérés. L'islamisme procède d'une lecture déformée du Coran.
    Les États musulmans ne sont pas tous religieux, la Turquie entre autres est un État laïque. Les laïcs ont obtenu l'annulation de l'amendement constitutionnel voté par les islamistes. Le pouvoir musulman est en mesure de résister à l'islamisation du monde musulman et ses États laïques. Cette bataille n'est pas finie, mais amalgamer musulman et islamisme est abusif et reviendrait à assimiler nationaliste allemands et nazi, ou nationalisme québécois et national-socialisme, nazi, comme se le permettent certains extrémistes canadianisateurs racistes. Se ranger de leur côté pour valider leurs outrances n’est pas bienvenu.
    Tous les pays de religion musulmane ne sont pas tous des États religieux totalitaires, islamistes. Il faut encourager la distinction justement pour les appuyer et appuyer les femmes musulmanes face les assauts islamistes pacifistes, ou violents et meurtriers. ET, le meilleur allié des islamistes est l'ostracisme contre des musulmans qui les amalgame fallacieusement aux islamistes. Le meilleur allié des islamistes est la décolonisation erratique des pays musulmans qui les a livrés à la pauvreté, au sous-développement et au chômage, comme en Algérie et en Égypte.
    Le morcellement colonial faisant de certains pays peu peuplé, des succursales riches sous tutelle des ploutocrates impérialistes occidentaux affamant les pays peuplés, est aussi le meilleur allié des islamistes.
    Le salaire de la peur
    Or la ploutocratie occidentale impérialiste pris en otage par le complexe militaro-terchno-énergico-&-banco-industriel tire profit de l'extrémisme islamiste qu'il a contribué à créer et financer à la faveur de la Guerre Russo-Afghane afin de spolier les ressources fossiles de ces pays afin nourrir leur industrie de la peur et des armes.
    Amalgamer musulman et islamisme est au coeur de ce régime de terreur et de peur.
    Un État laïc et culturel québécois, de langue française
    Le Québec n'est pas un État multiculturel et le multiculturalisme canadian est ici rejeté et répudié, comme l'est lui-même l'État canadian illégitime actuel. L'antidote au multiculturalisme religieux est l'État laïc qui fait de la religion une affaire privée. Ce qu'a bien compris l'État laïc turc qui interdit le port du voile à l’Université. Ce pourquoi je suis contre le port du voile dans l'espace public de l'État, contre l'affichage de crucifix hors les églises et les musées, et en faveur de la pratique religieuse privé libre de toute contrainte de corps et d'esprit, y compris celle venant des organisations ou institutions religieuses quelles qu'elles soient.
    Dans un monde où les religions concurrentes tentent de s'imposer comme facteur déterminant devant exprimer et structurer la culture des peuples en instrumentalisant le désir et la faculté humaine de transcendance personnelle et collective, nous devons, pour préserver un État laïc qui reste à compléter et bien défendre, être vigilent et résister aux assauts des zélotes sectaires religieux quels qu’ils soient.
    Les distinctions qui s’imposent
    L'idée même que certaines religions sont meilleures que d'autres est en soi sectaire. C'est la nature de la doctrine, des dogmes et des rites religieux qui sont déterminants et qui permettent de distinguer la valeur humaniste ou totalitaire des enseignements ou pratiques religieuses imposées par les prédicateurs de toutes espèces, et non pas la croyance religieuse en tel ou tel Dieu ou divinité.
    Et tout cet appareillage et exégèse, pour une même « religion » ou un même Dieu, varient selon les sectes ou les églises et selon l'époque où elles se trouvent à les concevoir, édicter et imposer à leurs fidèles et partisans. L'Inquisition catholique et ce qu'on s'est permis en terme d’horreurs au nom de l'Évangélisation impérialiste catholique, représente sans doute les pires aberrations de l’Histoire religieuse humaine tant par la brutalité de ses impacts que par leur ampleur sur de si nombreux peuples humains. Une ignominie qui n'a rien à envier à aucune autre barbarie humaine, notamment quant au sort de ces femmes qu’on a brûlées vives, éventrées, violées, voilées, asservies, cloîtrées, épuisées en couches, au service de curies patriarcales mâles cupides et dissolues, sans parler du fait qu’elles sont toujours exclues de la dignité officiante et hiérarchique de la Très sainte église catholique...
    Refuser de faire les distinctions qui s'imposent comme vous le faites et comme tente de le faire M. Pérez, ne peut que ranger la religion catholique au premier rang des intégristes « forces du mal » impérialiste, patriarcal et sexiste. Ce que ne manquent pas de faire les islamistes et ce qui vous fait être dans le même camp du sectarisme borné et fallacieux dans cette absence, lorsque nous nous dites que la religion musulmane ne peut rien contre les islamistes et doit être amalgamé sans autre forme de procès.
    OUI, le contraire du sectarisme est de « toujours et en tout temps, à tout propos » faire les distinctions qui s’imposent contre le sophisme de la démagogie religieuse ou politique. Ce qui me permet de distinguer en vous non pas le sectaire mais celui qui se laisse séduire par une rhétorique tordue et mensongère. Je suis sûr que vous saurez faire les distinctions qui s’imposent.
    Les dogmes islamistes sectaires, sexistes, absolutistes et violents n’ont rien à voir avec la religion musulmane pratiquée par la majorité des musulmans en tant que religion égalitaire, généreusement fraternelle et pacifiste. Le monde arabe par elle a donné naissance à l’une des plus brillantes, performante et avancée civilisation qui a participé à la construction de la nôtre. Celle de la Connaissance fine du monde et du développement des techniques architecturales, agricoles ( café XIIe siècle, irrigation des terres ), et des sciences, notamment en mathématiques ( chiffres arabes et zéro en tant que chiffre et nombre ), en astronomie et en architecture, relayant de plus en les approfondissant la culture et les sciences des civilisations de l’Asie à l’Europe, via l’Espagne et plus généralement la méditerranée.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2009

    L'Angleterre explore les limites du multiculturalisme depuis un bon moment déjà. Une commission des accommodements a eu lieu; le problème identifier fut celui de la cohésion nationale. Aujourd'hui le conflit latent éclate au grand jour à Birmingham:
    (...)
    The conflicts began after backers of the English Defence League, which describes itself as "a mixed race group of English people, from businessmen and women, to football hooligans", gathered outside Waterstone's bookshop in a planned demonstration against militant Islam.
    Unite Against Fascism mounted a counter demonstration, telling its supporters that "everyone in the area should come along and show these thugs that their brand of vicious racism is not wanted in Birmingham or the West Midlands". Scores of police officers hemmed in the chanting protest group, which denies it is racist. There were violent skirmishes around the fringes of the demonstration.
    (...)
    http://www.guardian.co.uk/uk/2009/aug/09/defence-league-casuals-birmingham-islam
    ..........................
    JCPomerleau

  • Raymond Poulin Répondre

    9 août 2009

    Avant-hier, on avait peur du péril jaune. Avant-hier, on a subi les colonialistes et les marchands de canons allemands, britanniques et français.
    Hier, on craignait les communistes, soviétiques de préférence. Hier, on a subi les nazis, les fascistes et les marchands de canons germano-étasuniens, pendant que les méchants soviétiques comptaient leurs vingt millions de morts.
    Aujourd’hui pour demain, on nous met en garde conte le péril islamiste. Aujourd’hui même, on écope de la domination de l’Empire étasunien, des marchands de canons étasuniens et des prédateurs financiers étasuniens, qui mettent le monde musulman à feu et à sang au nom du péril islamiste. Avant, on se contentait de se tromper de loup. Aujourd’hui, on accuse le mouton déjà sacrifié d’être le futur loup.
    Il n’y a pas à dire, les prédicteurs de cataclysmes font des cataractes de plus en plus épaisses.

  • Michel Gendron Répondre

    9 août 2009

    Monsieur Pérez,
    Votre texte est bien documenté, mais votre interprétation des faits vous amène à tirer sur tout ce qui bouge. Dommage, car sur l'essentiel, ce partage votre point de vue. Toutefois, j'estime que:
    1. je ne me considère plus comme un canadien-français, mais bien comme un québécois-français
    2. il ne faut confondre islamisme radical, qui prône un prosélytisme agressif, et la communauté musulmane dans son ensemble
    3. vous avez tort de vous attaquer à Amir Kadir en laissant croire qu'il est associé à un mouvement terroriste. Le mouvement auquel il appartenait (OMPI) est laïque et est de gauche, et est opposé au pouvoir des imams en Iran. Soyez honnête et reconnaissez-le. Par ailleurs, Amir Kadir est un authentique souverainiste québécois.
    4. Et non, je ne suis surtout pas de Québec Solidaire (voire mes textes à ce sujet)
    Il y a du vrai et du bon dans votre analyse. Ne la gâchez pas en généralisant et en attaquant des cibles qui se situent davantage de votre côté que contre vous.
    Au plaisir

  • Marcel Haché Répondre

    9 août 2009

    Le multiculturalisme favorise indéniablement l’islamisation. Le Canada n’est pas le seul pays ayant choisi la voie du multiculturalisme.
    M.Pérez, votre texte est très lucide. Cela peut s’admettre et se comprendre que les majorités sont partout généralement modérées. Cela existe aussi pour les communautés musulmanes.
    Cependant, il est plus indéniable encore que partout les majorités musulmanes ont à l’égard des minorités des attitudes le plus souvent et le plus facilement intolérantes. Cela va de l’intimidation au pogrom. En 2009. Les gauches altermondialistes, en particulier, facilement multiculturalistes, servent souvent (à leur insu ?), de paravent idéologique à une mouvance islamiste s’affichant, en Occident, en victime musulmane.
    À certains égards, distinguer toujours et à tous propos, entre musulman et islamiste, cela serait revenu au même, à une époque lointaine, à distinguer toujours et à tous propos entre nazis modérés et nazis extrémistes, en occultant l’immense pouvoir des derniers sur les premiers, sans possible contrepartie.
    Je ne compare pas ici les musulmans aux nazis. Mais j’affirme facilement que les uns et les autres, lorsqu’ils sont majoritaires, sont dans le même système de domination obscurantiste. Malheur aux minorités. Les chrétiens eux-mêmes ont connu semblable époque.
    L’histoire enseigne tout cela, vous le rappelez plutôt éloquemment. Le problème vient précisément de ce que les multiculturalistes s’emploient à abolir l’histoire…Ne leur reste plus alors que les chartes… Cela ouvre la voie tout autant aux musulmans qu’aux islamistes.
    Le Canada ne fait pas qu’ouvrir la porte, il fait publicité. Il invite.
    Le peuple québécois, prisonnier d’une structure politique qui n’est pas la sienne, est sans défense. Et plus encore s’il s’emmure lui-même dans la célébration du multiculturalisme. C’est lui pourtant qui devrait se défendre, qui devrait être défendu. Ce que vous faites.
    Merci pour la qualité de votre texte.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    La question de la cohésion nationale est posé ici de manière percutante et pertinente. Mais cela ne suffira pas à réveiller nos élites souverainistes qui n'ont aucunes idées de ce que ce concept géopolitique veut dire pour la cause..
    Ce défi se posera avec de plus en plus d'acuité dans le monde occidentale; 20 % de la population occidental sera musulmane en 2050:
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/5994045/A-fifth-of-European-Union-will-be-Muslim-by-2005.html
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Merci M. Pérez pour cet excellent article qui, je l'espère, fera prendre conscience aux Québécois, enfermés dans leur prison, que l'ennemi n'est pas seulement l'Anglais, les fédéraux, etc...
    Le ver est dans la pomme depuis plusieurs années.
    Une personne avertie en vaut deux, dit-on.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    @ Michel
    Vous écrivez :
    « Islam veut dire soumission a Allah et surtout pas religion de paix. »
    L'islamisme est pour la majorité des musulmans une perversion des enseignements du prophète. Ici M. Pérez fait de la religion musulmane ce qu'en font les islamistes. Or, ce ne sont là que des interprétations falsificatrices des textes vous diront la majorité des musulmans pacifistes mais ainti-colonialistes et anti-impérialistes.
    Comme le sont les interprétations des religions chrétiennes vues sous le filtre déformant de certains intégristes fanatiques, des prétentions fallacieuses répudiées par la majorité des chrétiens. Le créationnisme n'est pas la pensé chrétienne de la majorité des chrétiens. Faire de l'islamisme la pensée majoritaire musulmane est un abusif instrument de l'impérialisme chrétien propagandiste qui veut la destruction des musulmans pour imposer son seul vrai Dieu.
    Minorité islamiste guerrière VS Majorité musulmane pacifiste
    La religion musulmane est pour la très grande majorité des musulmans une religion de paix, comme l'est la religion Catholique, si l'on décide de refuser l'extrémisme religieux guerrier.
    Nous ne sommes pas en face d'une guerre de religions, mais face à un extrémisme religieux instrumentalisé par une minorité activiste tentant de réparer les tares héritées de la colonisation occidentale et contrer les effets de l'actuel impérialisme états-unien.
    Une résurgence extrémiste financée à l'origine et encouragée par les ploutocrates du complexe militaro-techno-énergico-banco-industriel pour que succède à la menace perdue de la Guerre froide une nouvelle menace encore plus difficile à circonscrire et battre, assurant des années, voire des siècles de prospérité de leurs secteurs industriels guerrier...
    Amalgamer la majorité musulmane à l'extrémisme islamiste ne fait que donner des armes aux extrémistes. Nous devons être du côté de la majorité musulmane contre l'extrémisme guerrier et pour cela être contre l'impérialisme d'où qu'il vienne.
    La majorité musulmane anti-impérialiste pacifiste est de notre côté pour combattre l'impérialisme canadianisateur. Comme l'est Amir Khadir, ce pourquoi il est souverainiste et qu'il prend fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec auquel il appartient.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    Bonne analyse de la doctrine religieuse musulmane et des méthodes de son expansion!
    La ou je décroche c`est de mélanger cela avec "un complot d`Ottawa".
    Restons lucide SVP! Les memes problemes avec l`islam se voient en Grande-Bretagne, en France, en Hollande, en Suede, au Danemark, en Italie, en Belgique, en Grece, en Espagne et souvent de facon plus grave qu`ici.
    Donc le probleme est bien la compatibilité religieuse de l`islam avec les autres. La réponse est dans la doctrine religieuse classique de l`islam.
    Le poisson pourri par la tete (nos élites). Ils ont nié l`importance de la religion et du christianisme et ils sont payé en retour.
    Les moutons ou ouvert la porte de la bergerie aux loups et et comme dans la fable de la Fontaine - Le loup et l`agneau -
    Un Agneau se désaltéroit
    Dans le courant d`une onde pure;
    Un Loup survient a jeun, qui cherchoit aventure,
    Et que la faim en ces lieux attiroit.
    Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
    Dit cet animal plein de rage:
    A la fin le loup égorge l`agneau sans aucun regret cherchant toujours une fausse raison pour se justifier!
    L`histoire entiere de l`humanité est la pour prouver que les theses des gauchistes multiculturalistes sont fausses et nous meneront vers la libanisation et les troubles intéreurs.
    Islam veut dire soumission a Allah et surtout pas religion de paix.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    La ville des 100 clochers compte maintenant plus de mosquées que d'églises catholiques encore ouvertes. Tout ça en 20 ans à peine. Imaginez 50 ans!
    http://stephanlajeunesse.over-blog.com/article-1412676.html
    Très bon texte. Hélàs, au Québec, au niveau nationaliste en tout cas, il n'y a pas le début d'une réflexion sur le sujet.