Qui sont les toutous au service des puissances financières?

Comment déstabiliser un opposant politique en 25 techniques

au service des politiciens et des médias serviles.

Actualité - analyses et commentaires

Voici 25 techniques de désinformation utilisées par les politiciens et les médias à leur service. Il devient clair que les journalistes et les politiciens agissent comme des toutous dociles aux ordres des puissances financières qui les installent et les contrôlent. Lisez ces techniques et vous pourrez voir apparaître des visages familiers.
Technique no. 1 : Évitement
- Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
Technique no. 2 : Superficialité
- N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Technique no : 3 : Indignation
- Rejeter le sujet de façon indignée (‘’ jamais une chose pareille ne serait possible’’) Jouer sur le sentiment d’incrédulité (‘’il y aurait eu des fuites, ça se saurait’’)
Technique no : 4 : Rumeur
- Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.
Technique no : 5 : Homme de paille
- Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Technique no : 6 : Messager
- Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que ‘’excentrique’’, ‘’extrême-droite’’, ‘’gauchiste’’, ‘’terroriste’’, ‘’conspirationiste’’, ‘’radical’’, ‘’fanatique’’, ‘’antisémite’’. etc.
Technique no : 7 : Biais
- Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique no : 8 : Confusion
- Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
Technique no : 9 : Autorité
- S’associer à l’autorité (organismes internationaux, etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Technique no : 10 : Innocence
- Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Technique no : 11 : Amalgame
- Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique no : 12 : Diviser
- Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les divers courants des opposants et l’impression de chaos que cela prouve.
Technique no : 13 : Pseudo-débat
- Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Technique no : 14 : Confession
- Admettre avec candeur que des manquements mineurs ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Technique no : 15 : Édulcorer
- Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.
Technique no : 16 : Énigme
- Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre.
Technique no : 17 : Solution complète
- Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Technique no : 18 : Omission
- Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Technique no : 19 : Sang-froid
- Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
Technique no : 20 : Expertise
- ‘’You dont bite the hand that feeds you’’ disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Technique no : 21 : Preuve impossible
- Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public) techniquement (années de recherches) ou financièrement.
Technique no : 22 : Déni
- Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis-à-vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir en les désignant comme des ‘’sources non valides’’ ou ‘’des éléments sortis de leur contexte’’.
Technique no : 23 : Fausses preuves
- Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin, en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Technique no : 24 : Grand jury
- Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant de consensus général.
Technique no : 25 : Diversion et distraction
- Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
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Texte soumis par Ivan Parent


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