Coma: entre Patrice Chéreau et le comateux maire Tremblay

Les cinq sens selon Monsieur le maire

Tribune libre

Ce n’est pas un hasard s’il y a actuellement à l’affiche, au TNM, une oeuvre de Patrice Chéreau, intitulée « Coma ». C’est là, en effet, le seul titre possible pour la biographie, ou même l’autobiographie, du « vigilant » maire Tremblay.
Cela fait des lustres et des lustres, que le « brave homme », dans son coma prolongé, ne voit rien : il sait comment regarder ailleurs ou quitter les lieux lorsqu’il faut éviter d’utiliser ses yeux.
Qui plus est, il n’entend rien : l’argent est un sujet trop scabreux pour un politicien trop intègre. Il ménage donc ses chastes oreilles.
Aussi, il est clair qu’il ne sent rien : ce n’est pas sa faute si l’argent n’a pas d’odeur.
Ce n’est pas non plus un grand gastronome puisqu’il ne goûte à rien, surtout pas à l’oseille.
N’oublions pas qu’il ne touche jamais au grisbi : depuis qu’il a lu Sartre, il ne veut surtout pas avoir les « mains sales ».
Émouvante est cette candeur de novice et de jeune premier!
Selon le maire bien-aimé, la planète entière envie les Montréalais qui, quant eux, trop modestes ou trop lucides, ne plastronnent absolument pas et ne s’auto-envient pas.
Quand on est incapable d’utiliser ses cinq sens, il faut avoir assez de « bon sens » pour savoir tirer sa révérence
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias


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4 commentaires

  • Jean-Serge Baribeau Répondre

    4 novembre 2012

    Il est vrai que trop de politiciens «professionnels», cela gâche souvent la sauce politique. Jean Charest était un politicien, un politicien et un politicien. Et le Parti libéral s'est discrédité pour toujours en allant chercher ce minable, de broche à foin, cet obsédé du pouvoir.
    En ce qui concerne la maffia, il est difficile de l'exterminer. Elle est omniprésente et ce sont surtout ses marionnettes et ses fantoches qui, la plupart du temps, vont devoir payer la note et casquer.
    JSB

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    Je m'excuse de mon erreur; c'est une faute de frappe. Je voulais dire évidemment monsieur Coderre dans mon commentaire précédent.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    C'est bien qu'on s'attaque aux politiciens corrompus mais qu'est-ce qu'on fait avec la mafia?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2012

    Il n'y rien qui va changer dans les administrations municipales si l'on s'entête à remplacer des politiciens de carrière par d'autres politiciens de carrière. Regardez qui aspire à la succession de monsieur Tremblay: monsieur Codette et madame Harel.
    Il nous faut de nouvelles personnes, des gens qui n'ont jamais trempé en politique avant. Quand est-ce que l'on va comprendre ça au Québec?