Cinq considérations à ne jamais oublier quand on parle de laïcité au Québec

Tribune libre

Dans un texte publié dans le quotidien La Presse en 2006, j’ai proposé − un des premiers, sinon le premier à le faire − que le Québec se dote d’urgence d’une charte de la laïcité. J’ai suivi depuis lors avec attention le débat démocratique qui s’est engagé sur cette question et je crois bien avoir à peu près tout lu ce qui s’est écrit sur le sujet. Aujourd’hui, si je constate avec plaisir que l’idée a fait un sacré bout de chemin dans l’opinion publique, dans la société civile et au sein des partis politiques, je remarque aussi, avec moins de joie, que la confusion à ce sujet a gagné du terrain, que certaines considérations fondamentales sont oubliées ou trop souvent passées sous silence dans la discussion. Je crois utile à notre réflexion de rappeler cinq de ces considérations :
1. Que cela nous plaise ou non, que nous le voulions ou pas, nous vivons désormais au Québec dans une société pluraliste sur le plan des croyances religieuses. Une minorité en forte croissance de non-croyants cohabite avec une majorité de croyants de diverses obédiences : chrétiens catholiques ou protestants, musulmans sunnites ou chiites, juifs de différentes écoles, hindouistes polythéistes avec leurs 30 millions de divinités, sikhs, bouddhistes, et des dizaines d’autres communautés et sectes plus ou moins importantes dont je vous épargne la liste.
Cette réalité n’est pas particulière au Québec mais concerne de très nombreux pays, à tout le moins l’ensemble des sociétés occidentales. Cette réalité est là pour durer et, en toute probabilité, pour s’accentuer dans les décennies à venir. Il s’agit là d’un fait indéniable, incontournable, que nul, même pas le maire de Saguenay, ne peut ignorer : nous sommes condamnés à vivre ensemble.
2. Toutes les enquêtes le démontrent, tous les sondages le disent : les personnes vivant au Québec qui ont des croyances religieuses, et, j’insiste sur ce point, quelle que soit leur religion et leur origine ethnique, sont dans leur vaste majorité des pratiquants, comment dire, plus que modérés. Par exemple à peine 17% des catholiques vont à la messe le dimanche. La plupart des croyants ne suivent les rites de leur religion, surtout par tradition familiale ou culturelle, qu’à certains moments-clé de leur existence : mariage, naissance d’un enfant, décès d’un proche. La très grande majorité d’entre eux vivent leur religion dans l’espace privé (maisons, églises, temples, synagogues, mosquées et autres lieux de culte). Ils ne pratiquent aucun prosélytisme, ne cherchent pas à convertir leur voisin, ne dénigrent pas l’incroyance ou les croyances différentes de leurs concitoyens, se soumettent volontiers à l’État de droit qui existe au Québec, ne souhaitent pas voir apparaître et se développer des conflits religieux dans notre société, acceptent la diversité des convictions, partagent les mêmes valeurs démocratiques et veulent exercer leur droit à la liberté d’opinion et à la liberté d’expression en matière religieuse de façon non-conflictuelle, paisible, pacifique.
Cette réalité, nuancée, bien documentée, est un fait. Dans le débat sur la laïcité, il ne faut jamais le perdre de vue sous peine de tomber dans l’amalgame, le procès d’intention par association, voire la xénophobie.
3. Cela dit, il existe également dans notre société et dans toutes les religions qui y sont présentes, autant chez les chrétiens, que chez les juifs, les musulmans, les hindouistes et les sikhs, des minorités intégristes, théocratiques et totalitaires, qui croient détenir la vérité absolue en matière de religion, qui jugent que la loi de leur dieu et les règles de leur foi prévalent sur les lois gouvernementales et les règles citoyennes que nous nous sommes donné. À leurs yeux, les non-croyants et les adeptes des autres croyances sont des êtres humains incomplets, impurs, méprisables, des ennemis qu’il faut convertir, sinon combattre, à tout le moins tenir à l’écart des « vrais » croyants. Ils sont engagés dans un combat militant pour soustraire leurs enfants à la Loi sur l’instruction publique afin de les endoctriner à leur guise dans des écoles sectaires, pour que les institutions publiques (centres de la petite enfance, écoles, hôpitaux, CLSC, tribunaux, centres sportifs et autres) se plient à leurs règles vestimentaires, alimentaires, voire musicales, pour que ces institutions se soumettent en particulier à la conception patriarcale des rapports hommes-femmes qu’ils ont en commun. Prétendant parler au nom de l’ensemble de leur communauté, s’appuyant sur les chartes des libertés individuelles, profitant de l’absence de règles claires, jouant de la naïveté, de l’ignorance et des bons sentiments de plusieurs de nos concitoyens, ils grignotent peu à peu des accommodements en leur faveur, des privilèges, des droits, en somme un pouvoir d’influence croissant.
L’existence de ces intégrismes est aussi un fait indéniable. Ne pas en tenir compte dans le débat sur la laïcité nous met à la merci de toutes les manipulations idéologiques, sociales et politiques dont n’hésitent pas à user avec habileté plusieurs de ces groupes intégristes.
4. Le laisser-faire et l’absence d’une politique claire et cohérente en matière de rapports entre l’État et les religions qui caractérisent aujourd’hui le Québec ont pour conséquences de faire porter la formulation de règles en cette matière sur les épaules des directions des institutions d’éducation et de santé et de l’ensemble des autres services publics qui sont soumises à des pressions et des rapports de force de diverses natures qui les conduisent à prendre des décisions à géométrie variable, trop souvent arbitraires, parfois carrément aberrantes. Pour ne citer qu’un exemple : l’interdiction de dresser des sapins de Noël dans certains établissements publics. Ce laisser-faire accentue les préjugés, le mécontentement, le sentiment d’injustice. Il est porteur de confusion, de conflits religieux déclarés ou larvés, de tensions intercommunautaires qui peuvent facilement s’envenimer.
Nous devons tous prendre conscience qu’il y a aujourd’hui urgence à agir sur la question de la laïcité.
5. Il n’y a pas 56 000 façons d’assurer la cohésion citoyenne dans une société pluraliste au plan religieux, de garantir l’exercice paisible, pour les croyants comme pour les non-croyants, des libertés de conscience, d’opinion et d’expression, de juguler par ailleurs l’influence des intégrismes. L’Assemblée nationale et le gouvernement doivent formuler, adopter et imposer une charte de la laïcité, claire, rigoureuse et cohérente, qui proclame sans ambigüité la neutralité absolue de l’État, de ses institutions, de ses sociétés et de tous leurs employés, quand ils sont dans l’exercice de leurs fonctions, en matière de religion. Cela implique que l’État ne finance aucune religion, aucune institution religieuse, aucune école religieuse, aucune activité religieuse et ne leur accorde aucun privilège. Cela implique que l’État applique les règles de la laïcité, en particulier l’interdiction des symboles religieux, dans l’espace civique, c’est-à-dire tous les lieux où s’exercent les activités de l’État (les bureaux gouvernementaux, les points de service, les écoles, les cégeps, les universités, les hôpitaux, les tribunaux, y compris bien sûr l’Assemblée nationale). Cela implique enfin que soit mis fin à la pratique désastreuse des accommodements religieux.
Je conclus en disant que j’ai la conviction qu’en exposant clairement ces cinq considérations, un gouvernement qui proposerait une charte de la laïcité recueillerait le soutien de la très vaste majorité de nos concitoyennes et concitoyens.


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2013

    La neutralité de l'État implique, en principe et par définition, qu'elle ne préfère aucune religion ou philosophie. Le fait de chercher à retirer le financement public à toute les écoles confessionnelles n'est pas neutre du tout, au contraire, il s'agit plutôt d'un choix arbitraire, aussi arbitraire que celui d'imposer une religion ou une philosophie.
    Être neutre, c'est accepter de représenter tous les membres de la société sur les principes qui fondent nos lois: la vie humaine est la source du droit, ainsi la protection de la vie est nécessaire pour l'établissement de la société; les personnes ont une valeur intrinsèque par le seul fait de leur humanité. Le reste est naturel, en théorie, car les différentes croyances ne devraient pas créer des classes d'humains qui seraient traités différemment. La répartition des richesses ne devrait pas privilégier une croyance plutôt qu'une autre, puisqu'on ne traiterait pas les gens d'une manière neutre...
    Second point, il semble toujours urgent d'agir contre quelque chose qui nous menace. Chaque fois qu'il y a un projet de loi en vue qui touche un aspect moral ou d'organisation sociale, c'est super urgent d'agir avant que la fin du monde arrive. Ça veut dire que l'expression de ladite neutralité devrait passer nécessairement par peu de débats, en faisant la course pour éviter qu'un autre ne fasse différemment avant que le gouvernement ne tombe? Je crois au contraire qu'une loi qui naît dans la précipitation et dans le tumulte ne saurait être une bonne loi, puisque, n'ayant pas été pensée dans un esprit de consensus, elle ne saurait être acceptée comme faisant autorité par une grande partie de la population.
    L'État est au service de la société des personnes, non pas l'inverse, il faut s'en rappeler. Il doit codifier des principes et des lois sur une base la plus consensuelle possible, et non pas imposer des idées arbitraires comme dans le colonialisme dont nous sommes issus...

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2013

    Pour ce qui est de la laïcité, il y a un précédent: voir la France.Que voulez-vous solutionner? Vous proposez d'affaiblir les traditions Chrétiennes de votre pays -donc à la place vous aurez forcément autre chose - le fait est que vous ne savez pas ce qui le remplacera, vous en espérez un mieux mais c'est loin d'être certain. Au lieu de faire le vide (qui sera rempli par des valeurs où Dieu n'a pas de place, laïcité oblige), combattez pour sécuriser les valeurs d'égalité et de respect de l'humain telles qu'on les trouve dans la DUDH car le vrai combat pour les valeurs démocratiques , qui incluent la liberté de conscience, est là. Le reste est division face aux adversaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2013

    @ gilles Jean
    A mon avis, nous faisons fausse route d'appeler cela des Canadiens, car ce ne sont pas des valeurs canadiennes d'enseigner d'assassiner d'autres peuples a cause de leurs croyances ou races ou autres. Imaginez si a l'intérieur de chacune de nos familles, nos écoles et a travers nos églises, nous avions enseigné a nos enfants d'assassiner d'autres personnes qui sont différentes cultures ou races, convenez avec moi que cela n'aurait pas été très jolie au bout de quelques générations. Ces gens qui prônent d'assassiner des gens d'autres cultures, ont seulement un BOUT de PAPIER canadien et cela ne veut rien dire pour eux, car ils ne s'intègrent pas aux valeurs canadiennes et prêchent de les détruire, a travers leurs familles, leurs mosquées, entre amis, etc...
    Je suis totalement en désaccord avec le SCRS d'avoir gardé ce rapport SECRET de ne pas l'avoir rendu publique et de ne pas avertir les citoyens canadiens des dangers qu'ils courent. Le SCRS aurait du prendre les médias: TV, Journaux et autres moyens de communications pour aviser les canadiens, plutôt que de garder ce rapport caché et secret.
    Les mosquées ne sont pas des endroits comme des églises chrétiennes ou des synagogues Juives.
    Le premier ministre de la Turquie M. Erdogan, a déjà dit:
    Nos mosquées sont nos casernes, nos minarets sont nos baïonnettes, nos dômes sont nos casques et nos croyants nos soldats.

    Donc, une mosquée est un endroit pour faire la guerre aux non musulmans et la majorité du temps ces mosquées enseignent la haine des non musulmans et sont financées par l'Arabie Saoudite le Qatar et l'Iran.
    Les mosquées un lieu de prières?
    http://www.coranix.org/106bis/106b_4.htm
    La culture de la haine!!
    http://www.dhimmitude.org/archive/ArticleF7.html

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2013

    En lien avec le 0.3% ci-haut énoncé.
    Un rapport du SCRS examine les différents endroits utilisés par les extrémistes pour promouvoir leur radicalisme.
    http://news.nationalpost.com/2013/01/03/islamist-extremists-radicalizing-canadians-at-a-large-number-of-venues-secret-report-reveals/
    Les extrémistes islamistes radicalisent les Canadiens «dans un grand nombre d’endroits» souligne un rapport secret du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) dévoilé au National Post en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.
    Alors que les mosquées contrôlées par des imams radicaux sont souvent pointées du doigt pour expliquer la dissémination de l’idéologie islamiste violente, l’étude rapporte que la radicalisation a lieu dans un nombre d’endroits beaucoup plus important.
    «La radicalisation n’a pas seulement lieu dans les centres religieux», déclare le rapport du SCRS intitulé "Les endroits où se déroulent la radicalisation islamiste sunnite au Canada (Venues of Sunni Islamist Radicalization in Canada)."
    Le rapport lourdement censuré mentionne le rôle des prisons, d’internet et des voyages à l’étranger pour expliquer la transformation de Canadiens en extrémistes qui mènent ou qui appuient le recours à la violence. Le rapport s’attarde également à la radicalisation en milieu familial.
    «Les parents ont radicalisé les enfants», déclare le rapport, «les maris ont radicalisé leurs épouses (et certaines épouses ont radicalisé ou appuyé leur mari) (…) et les enfants se sont radicalisés entre eux».
    «Comme cette évaluation l’a démontré, un grand nombre d’endroits ont été et continuent d’être utilisé pour propager l’idéologie islamiste extrémiste. (…) Comme la radicalisation est habituellement un processus social, elle peut survenir partout où les êtres humains interagissent, dans le monde réel ou dans le monde virtuel», peut-on lire.
    Depuis l’attaque d’al-Qaïda le 11 septembre 2001, un nombre croissant de Canadiens ont été attirés par l’extrémisme islamiste qui présente une perspective intolérante, anti-démocratique et virulemment anti-occidentale et qui prône la violence contre les non-musulmans comme un devoir religieux et un moyen d’accéder au paradis.
    Plusieurs extrémistes canadiens ont voyagé à l’étranger dans des pays tels le Pakistan et la Somalie avec l’intention de s’engager dans ce qu’ils appellent le jihad alors que d’autres ont planifié des attaques qui devaient causer de nombreuses victimes au Canada mais qui ont échoué.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    En complémentfinal.
    Le journaliste Fabrice de Pierrebourg a publié un livre,
    Montréalistan- Enquête sur la mouvance islamiste, qui porte sur la filière islamiste au Québec et plus particulièrement à Montréal.
    D'après ses recherches, une trentaine de personnes seraient
    considérées comme terroristes potentiels et ainsi mises sous
    surveillance active.
    Un résumé du livre de Fabrice de Pierrebourg, maintenant journaliste à LA PRESSE :
    << Il y a quelques années, son statut de sanctuaire du terrorisme islamique a valu à Londres d'être surnommée << Londonistan >>. À observer l'ampleur de la toile islamiste montréalaise et son ancrage profond, il n'est sans doute pas exagéré aujourd'hui de parler de Montréalistan.
    La célèbre cellule montréalaise du terrorisme islamique des années 1990 a-t-elle survécu à l'arrestation et à l'incarcération de ses membres les plus emblématiques? Que sont-ils devenus? Pourquoi la métropole est-elle une cachette idéale pour les activistes de tousbords, qu'ils soient organisateurs, simples <> ou financiers?
    Combien de vétérans de camps afghans d'Al-Qaida y ont été repérés? Combien de Montréalais considérés comme une menace à la sécurité nationale sont surveillés en permanence?
    S'appuyant sur de nombreux documents secrets et exclusifs, sur des rencontres avec différents services de renseignements et de lutte antiterroriste, ainsi que sur les témoignages de plusieurs personnages mêlés à tort ou à raison à des dossiers de terrorisme, Fabrice de
    Pierrebourg répond à ces questions. Réaliste sans être alarmiste, il expose des faits troublants qui démontreraient que Montréal, à l'image du Canada, n'a rien perdu de son attrait pour les militants du jihad, même s'ils se font plus discrets.
    Mais advenant le cas où le Canada, et en particulier le Québec, serait un jour la cible de ces éléments extrémistes, c'est toute la communauté musulmane et les fondements de notre multiculturalisme qui en paieraient inexorablement le prix. >>

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    En complément.
    http://news.nationalpost.com/2013/01/03/islamist-extremists-radicalizing-canadians-at-a-large-number-of-venues-secret-report-reveals/
    CANADA – Islamist extremists radicalizing Canadians at ‘a large number of venues,’ secret report reveals
    Les extrémistes islamistes radicalisent les Canadiens «dans un grand nombre d’endroits» souligne un rapport secret du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) dévoilé au National Post en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.
    Alors que les mosquées contrôlées par des imams radicaux sont souvent pointées du doigt pour expliquer la dissémination de l’idéologie islamiste violente, l’étude rapporte que la radicalisation a lieu dans un nombre d’endroits beaucoup plus important.
    «La radicalisation n’a pas seulement lieu dans les centres religieux», déclare le rapport du SCRS intitulé Les endroits où se déroulent la radicalisation islamiste sunnite au Canada (Venues of Sunni Islamist Radicalization in Canada).
    Le rapport lourdement censuré mentionne le rôle des prisons, d’internet et des voyages à l’étranger pour expliquer la transformation de Canadiens en extrémistes qui mènent ou qui appuient le recours à la violence. Le rapport s’attarde également à la radicalisation en milieu familial.
    «Les parents ont radicalisé les enfants», déclare le rapport, «les maris ont radicalisé leurs épouses (et certaines épouses ont radicalisé ou appuyé leur mari) (…) et les enfants se sont radicalisés entre eux».
    «Comme cette évaluation l’a démontré, un grand nombre d’endroits ont été et continuent d’être utilisé pour propager l’idéologie islamiste extrémiste. (…) Comme la radicalisation est habituellement un processus social, elle peut survenir partout où les êtres humains interagissent, dans le monde réel ou dans le monde virtuel», peut-on lire.
    Depuis l’attaque d’al-Qaïda le 11 septembre 2001, un nombre croissant de Canadiens ont été attirés par l’extrémisme islamiste qui présente une perspective intolérante, anti-démocratique et virulemment antioccidentale et qui prône la violence contre les non-musulmans comme un devoir religieux et un moyen d’accéder au paradis.
    Plusieurs extrémistes canadiens ont voyagé à l’étranger dans des pays tels le Pakistan et la Somalie avec l’intention de s’engager dans ce qu’ils appellent le jihad alors que d’autres ont planifié des attaques qui devaient causer de nombreuses victimes au Canada mais qui ont échoué.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    @ Gilles Jean
    Vous avez raison, selon les islamologues, TOUT dans l'islam est progressif, selon le nombre de musulmans dans une société.
    Cela a tres peu a voir, si une société est laique ou PAS.
    Ce sont des commandes qui leur proviennent de leurs supposé livres religieux. Les musulmans ont le devoir religieux de détruire tout sur cette planete qui n'est pas enligné avec leur idéologie islamique(Charia). Selon leurs livres, les finances, religions, cultures, lois, etc.. doivent etre détruit et remplacés par des lois islamiques(Charia), c'est un devoir religieux qui incombe a chaque musulmans. Leurs clercs enseignent aux musulmans que cette terre a été crée par leur Dieu Allah et l'usufruits et ses richesses doivent servir seulement a ses croyants et non par des non croyants a Allah.
    Les non croyants doivent etre convertis en (Dhimmis) esclaves ou citoyens de seconde zone, et devront payer des taxes et se soumettre aux bon vouloir des musulmans ou encore se convertir, sinon c'est la mort.
    C'est pour cela que M. Joseph Facal dit dans son article:
    ''Ils ne nous détestent pas pour ce que nous faisons, mais pour qui nous sommes''
    Voir comment la progression des musulmans dans une société modifie les codes et les lois d'une société:
    http://archive.frontpagemag.com/readArticle.aspx?ARTID=30675
    Pourquoi l'islam n'est pas une religion:
    http://www.newenglishreview.org/custpage.cfm/frm/100100/sec_id/100100
    Un bon site, pour renseigner les non musulmans et les musulmans qui ignorent les dogmes islamiques, et qui aimeraient en savoir davantage:
    http://www.thereligionofpeace.com/

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    @ M.Maronani
    Entre la prévision apocalyptique et la banalisation, il y a une marge.
    Qu'il suffise de rappeler que, il y a quelques années, la loi de la charia est venue près d'être adoptée en Ontario. La députée libérale de LaPinière, Fatima Houda Pépin, a déjà déploré longuement le fait que des imams d’ici vont “se ressourcer” dans des pays où on y trouve un islamisme radical qui n’a rien à voir avec nos valeurs.
    Ce matin, on nous annonce que ”Un quatrième nom a été dévoilé dans la nébuleuse affaire des jeunes Canadiens recherchés pour leur possible lien islamiste, dans la foulée d'une attaque terroriste meurtrière en Algérie.”.
    http://www.radio-canada.ca/regions/ontario/2013/04/12/008-terrorisme-4e-homme.shtml

    Vous avez lu le livre de l’excellent journaliste d’enquête Fabrice de Pierrebourg: “ Le Montréalistan Enquête sur la mouvance islamistre" ? De Pierrebourg y cite, notamment, les propos d’un imam dans le quartier St-Michel, à Montréal, qui, chaque vendredi, enflamme ses ouailles avec des propos radicaux reliés à la charia.

    Récemment : Une résidante de Laval est soupçonnée d’être liée à des activités terroristes
    - Accusée d’exportation de pièces d’armes vers le Liban en octobre 2011, l'une des femmes musulmanes qui a visité Hérouxville en février 2007, fait face à une nouvelle accusation en matière de terrorisme.
    http://www.hebdosregionaux.ca/mauricie/2012/07/13/une-residante-de-laval-est-soupconnee-detre-liee-a-des-activites-terroristes

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2013

    ... et les fonctionnaires, enseignants, personnel médical et autres employés de l'État formeront-ils le corps de la nouvelle religion, la religion civique ?
    Aucune foi religieuse ne se limitera jamais à la sphère privée, je ne parle pas des non pratiquants mais de croyants qui voudront toujours avec plus ou moins de zèle partager leur foi pour en faire une religion vraiment universelle. Votre propos semble ignorer cette réalité. L'État neutre sera l'occasion rêvée pour les croyants les plus inspirés de propager leur foi avec un zèle renouvelé. Ce sera un renforcement de la concurrence des religions dans le contexte d'un État qui se refuse à sa propre continuité régulatrice. Je suis très sceptique sur ce «progressisme» laïc, je me demande même si c'est seulement progressiste.
    Gilles Verrier

  • Alain Maronani Répondre

    12 avril 2013

    @lison
    Les boucheries indiquent QUAND c'est de la viande hallal...et le fait que Provigo et les autres, pas partout en plus, en proposent ne vous forcent pas à en consommer que je sache !!!
    et vous comme moi ne payons rien de plus pour ceci...comme la nourriture cachère...(le coca cola est cachère en passant, comme bien d,autres choses).
    Toujours les mêmes remarques absurdes, et xénophobes, en face d'une proposition totalement équilibrée...
    La dernière fois que vous avez mangé hallal, sans même le savoir, éventuellement, ca vous a donné une occlusion intestinale ?
    Pourquoi nous cassez vous les pieds avec les musulmans qui représentent 2 % de la population au Québec, et comme le signale justement et intelligement l'auteur de la chronique ne vont pas plus à la mosquée que les cathos à l'église...probablement pas plus que 0.3 % de la population totale....
    Quelle menace !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2013

    @ M. Maronani
    Pour moi, les noms de lieux publics reliés à notre héritage judéo chrétien c'est comme le crucifix à l'Assemblée nationale.
    Cependant, si on enlevait le crucifix de l'Assemblée nationale, je n'en ferais pas un drame.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2013

    La France est un état laique depuis environ 1905 et cela n'a pas empeché l'islam totalitaire de progresser, et la France est de plus en plus islamisée que jamais.
    Il y a un islamologue Francais M. René Marchand, qui dit:
    L'islam c'est la guerre perpétuelle et universelle contre tous les peuples et les croyances de la planete.
    Il dit aussi de ne pas nommer cela une religion car c'est faux. C'est une doctrine politique totalitaire qui ment aux non musulmans (TAQIYYA), et qui se cache sous un voile religieux.
    Je vous donne un exemple sur la différence entre ce qui est religieux et ce qui est politique. Le coté religieux d'une relation avec ta religion fera que si ta religion te demande de ne pas consommer de porc et bien tu t'abstiendra tout simplement d'en consommer et tu n'en fera pas une affaire politique de vouloir restreindre le porc pour les autres citoyens qui y habitent.
    Tandis, que l'islam oblige les citoyens non musulmans a ne pas consommer de porc, en fesant des pressions aupres des politiques, pour retirer le porc dans les endroits que les musulmans fréquentes, au détriment du respect des autres citoyens qui veulent en consommer ou n'ont pas de restriction religieuses, comme par exemple les garderies, les écoles, prisons, etc..
    La meme chose pour ce qui est de manger Hallal, les musulmans sont une minorité ici au Québec et au Canada d'environ 2%, par contre remarquez, presque tous les Canadiens et les Québécois mange Hallal contre leur gré.
    http://www.bivouac-id.com/billets/rene-marchand-%c2%ab-l%e2%80%99islam-a-declare-aux-autres-civilisations-une-guerre-universelle-et-perpetuelle-%c2%bb/

  • Alain Maronani Répondre

    11 avril 2013

    Ou est dans ce texte la proposition de changer la toponymie des lieux et villes du Québec, des noms de rues, etc...?
    Ou de retirer les croix des églises, les étoiles de David des synagogues ? Des lieux de cultes, pas des lieux laics.
    Nulle part.
    Quelle est cette inquiétude et cette lamentation immédiate sur les noms des villes et lieux québécois ?
    l'Assemblée Nationale est le lieu ou s'exprime la volonté du peuple, si nous avons un état laique, il doit être neutre, le crucifix n'y a pas sa place...patrimoine ou pas, pourquoi pas une étoile de David, en même temps, la première synagogue au Québec a été construite dans les années 1750...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2013

    Très intéressant votre texte. Cependant, quant à moi, je garderais le crucifix à l'Assemblée nationale: patrimoine.
    On ne changera pas le nom de l'Hôtel-Dieu, du Blvd St-Joseph ou de l'hôpital Saint-Sacrement ou de la ville de Saint-Jérôme.

  • Alain Maronani Répondre

    11 avril 2013

    "Les bureaux gouvernementaux, les points de service, les écoles, les cégeps, les universités, les hôpitaux, les tribunaux, y compris bien sûr l’Assemblée nationale"
    Ou est la pétition que je puisse la signer ?
    Enfin un texte intelligent sur la laicité;
    Qui ne cherche pas à ostraciser un groupe versus un autre
    Qui n'accorde aucun privilège basé sur la religion, l'histoire, l'origine des populations, etc.
    Qui affirme ce qu'un Québec moderne doit être.
    Qui affirme que la pratique religieuse relève exclusivement du privé et de rien d'autre.
    Qui parle intelligement des accomodements raisonnables, non pas parce que ces gens ne sont pas comme nous...mais parce que nous devons tous être égaux et non pas identiques.
    Inutile (?) de rappeler que la présence du crucifix a l'Assemblée Nationale a été voulu par Duplessis pour marquer l'alliance entre l'église catholique et le Québec, nous n'en sommes plus là.
    Comme un signe historique sa place est au musée des religions, situé à Nicolet.