L'immigration massive tiers-mondiste: la problématique s'accentue en occident

Chaque année, 55 000 nouveaux votes de plus pour le Non à l'indépendance

Multipliez par 15 pour savoir le compte depuis le dernier référendum

Tribune libre


Quand on y pense, 55 000 votes, c'est le nombre de votes qui ont fait échouer le dernier référendum de 1995. Si ce nombre avait été du bord des Québécois natifs, la volonté de notre peuple aurait été respectée et nous serions depuis lors un pays indépendant entrant dans sa 15è année d'existence. Et c'est précisément le nombre de nouveaux arrivants en majorité du tiers-monde sous-développé qui s'engouffrent à Montréal chaque année sans réelle correspondance avec la société d'accueil. Faut-il ajouter que le sort de notre peuple est le cadet de leurs soucis?


Maintenant qu'il a été démontré que l'immigration ne réglait aucun des problèmes qu'elle était sensée solutionner, on en est réduit à constater qu'elle nuit de plus à l'élan naturel et légitime vers l'indépendance de notre peuple, en faisant pencher la balance un peu plus du côté du Non chaque année.


Quelle idée machiavélique de vouloir diluer petit à petit l'identité du peuple fondateur de la nation québécoise jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, pour lui substituer un agrégat cosmopolite sans forme, sans noyau unificateur, un salmigondis métissé aussi disparate qu'incohérent. L'âme séculaire d'un peuple vaillant est en jeu. Il faut la maintenir unie et bien vivante si on veut la sauver de la fragmentation délétère.

L'illusion de l'immigration comme solution est clairement démontrée:
http://www.vigile.net/Le-miracle-de-l-immigration-n-aura

La substitution d'une population par une autre: du Tibet au Québec:
http://www.vigile.net/Le-Quebec-Tibet-du-Canada
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2011

    M. Labrie,
    Vous illustrez très bien le cul-de-sac où le mouvement indépendantiste est placé par le fétichisme référendaire, expression utilisée par l'ingénieur Louis Champagne.
    C'est le Parlement de Québec avec une majorité de députés qui doit jouer le rôle-clé dans la prise de décisions qui vont favoriser l'accession à l'indépendance. Il ne faut pas avoir gagné un référendum avant d'agir, il faut agir pour pouvoir gagner un référendum. Agir pas seulement faire des études.
    Constitution, citoyenneté québécoise, loi 101 renforcée, le gouvernement du Parti québécois doit agir fermement comme un gouvernement national, préparer le terrain de manière à ce que le référendum (sur la Constitution, par exemple) ne fasse qu'entériner le résultat de ce travail de création d'un Etat complet, débarrassé de la tutelle d'Ottawa.
    Il ne faudra pas que l'enquête sur la corruption dans le monde de la construction qui pourrait être l'équivalent de la Commission Gomery ne vienne éloigner l'Etat québécois de sa véritable priorité qui devrait, qui devra être la vraie "gouvernance souverainiste"; cette expression doit avoir un sens, un sens fort et entier.
    On pourrait parler d'indépendance à réaliser sans toujours parler de référendum à gagner, héritage néfaste et paralysant de l'étapisme Lévesque-Morin, étapisme qui a fait dire à Andrée Ferretti, avec raison, que René Lévesque n'était pas vraiment indépendantiste.
    Est-ce que les Marois, Drainville, Beaudoin, Aussant etc ont vraiment tiré les conclusions pratiques de l'échec de l'étapisme? Le référendum, c'est bon pour prendre le pouvoir; ce n'est pas bon pour réaliser l'indépendance.
    Ce genre d'analyse qui place le Parlememt de Québec au centre de la démarche vers l'indépendance a été qualifiée de façon désinvolte de "hochet de Bobby" par Richard Le Hir
    qui, cette fois-là, emporté par l'esprit de polémique, a manqué de perspicacité.
    Mal parti et déformé par une personnalisation mal avisée, le débat fut arrêté. Malheureusement.
    Sur cette question, il faut respecter la position du Parti indépendantiste.
    Il faut se débarrasser du fétichisme référendaire.
    Si on veut sortir du cul-de-sac que vous décrivez M. Labrie.
    Je crois que je vais y revenir en texte principal.
    Qu'en pensez-vous?
    Robert Barberis-Gervais, Marie-Victorin, 5 avril 2011

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2011

    Lorsque M. Parizeau a quitté après le référendum, il devait savoir ce qu'on préparait au sujet de l'immigration et il a été pris de découragement. Il était au gouvernement, il devait donc savoir. Ce qui explique son propos.
    Un moratoire sur l'immigration est absolument nécessaire. D'ailleurs, je connais des immigrants de deuxième et de troisième générations qui s'inquiètent eux aussi de cet immigration incontrôlée intentionnellement.

  • Jocelyn Boily Répondre

    5 avril 2011

    Entièrement d'accord il entre au moins un comté électorale par année d'immigrants qui votent à près de 100% pour le NON alors que nous Québécois de souches françaises votons oui à 55 % c'est toute la différence qui nous amène à se questionner sur le résultat du prochain référendum.
    Parizeau avait raison le vote ethnique et l'argent

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2011

    Rien de bien nouveau sous le soleil depuis deux siècles. Les Anglais l'ont fait en Irlande, ce qui a donné l'Ulster et la lutte à finir de l'IRA. Les Italiens l'ont fait en Serbie, ce qui a donné une lutte à finir avec les Musulmans et autres groupes albanais et macédoniens. Staline l'a fait dans le Caucase, ce qui a semé le bordel en Georgie et en Arménie, qui se poursuit encore. Les Chinois le font avec les Ouigours, qui en sont à perdre leur culture, leur identité et le reste. Les Américains l'ont aussi fait avec les cultures indiennes de la plaine, accélérant les choses en multipliant les génocides.
    Mais résister et revendiquer d'exister comme Québécois, quitte à envisager l'indépendance, «c'est un crime contre l'humanité», a déjà dit un certain Pierre Elliott Trudeau. Vaut mieux pratiquer «le vivre ensemble», comme le suggèrent certains intellos bon-ententistes actuels, n'est-ce pas?