Ce Québec paisible

8e033ceb4ef89d9eb2d57d0cf8e16eaf

Le Québec plus sécuritaire car il est plus homogène


Le Québec est pauvre. Le Québec est corrompu. Le Québec est surtaxé. Le Québec est endetté. Le Québec est raciste. Alouette !


Ce refrain, vous le connaissez.


On parlera moins d’une nouvelle rapportée par Le Journal, à savoir que le Québec a le plus faible taux de criminalité parmi les provinces canadiennes, et que celui-ci est en baisse.


Sous la moyenne


Ce ne sont pas des bobards. C’est Statistique Canada qui dévoilait lundi sa compilation annuelle, qui démontre qu’avec 3304 crimes rapportés par les corps policiers par tranche de 100 000 habitants, en 2018, le Québec était largement sous la moyenne canadienne se situant à 5488.


Au 2e rang se trouve l’Ontario, avec 4113 crimes déclarés pour 100 000 habitants, quand même loin devant la Saskatchewan à 11 461.


Mieux encore, Saguenay, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke et Montréal, dans cet ordre, constituent les régions métropolitaines de recensement les moins criminalisées de tout le Canada.


Ce que l’on constate, c’est que les meurtres, les vols et le harcèlement diminuent. Signe des temps, on dénonce toutefois plus d’agressions sexuelles, de vols d’identité et de conduite avec les facultés affaiblies, cannabis aidant.


Champion


On aime se taper sur la tête au Québec. Dire que notre modèle ne marche pas. Or, notre approche de protection sociale et de services à la petite enfance marche. On est moins susceptible de tuer ou de voler quand on mange à sa faim et qu’on reçoit les outils pour grandir.


Le Québec est récemment devenu le champion au Canada pour l’espérance de vie. Et nos élèves cassent tout dans les examens internationaux.


Un pays où on peut naître, grandir et vieillir en sécurité et en santé. On dira ce qu’on voudra de ce Québec paisible, mais ça reste quand même un des meilleurs endroits sur la planète où venir au monde.



Featured 9c815ec71af61853ddb55725d4feb1f8

Claude Villeneuve137 articles

  • 32 865

L’auteur est blogueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec. Il a été président du Comité national des jeunes du Parti Québécois de 2005 à 2006 et rédacteur des discours de la première ministre Pauline Marois de 2008 à 2014.