Ça suffit !

Tribune libre


Eh ben. On n'a plus les belles-mères qu'on avait. Alors qu'autrefois, les ex-chefs péquistes défiaient leurs successeurs sur le terrain de l'audace, aujourd'hui, Mme Marois et son prédécesseur Bouchard rivalisent dans le renoncement. On aura tout vu.
Non mais, qu'avons-nous fait pour mériter cette interminable entreprise de démobilisation ?
Les chantres du Canada, pendant que leur pitoyable fabulation coast-to-coast s'effondre à Vancouver, doivent bien rigoler de nous voir nous battre ainsi nous-mêmes.
Il y a un bon moment qu'une certaine cohorte de " souverainistes " m'exaspère, mais là, vraiment, il ne me reste plus rien de gentil à dire. Je n'ai envie que d'un grand ménage.
Ça suffit, les éteignoirs, les bonhommes-sept-heures. Je n'en peux plus de cette fin de vague de fatigués, de tourne-veste et de vendeurs de grisaille. Il fait déja assez mauvais comme ça, vous n'êtes plus requis.
Amenez-moi du neuf, de l'espoir, de l'énergie, de la vision. Et je salue l'expérience aussi : Des Parizeau, des Landry, n'importe quand.
Il y a des indépendantistes, au Québec. Il y en a plein. Des jeunes bourrés de ressources, et des vieux qui, malgré les obstacles et le passage du temps, ont su garder la flamme. Des gens de talent, des gens de coeur, des gens qui sont parfaitement en mesure de voir que, en toute objectivité, il est bien difficile de prétendre que l'état actuel des choses soit tellement plus défavorable à l'indépendance que celui de 1975, 1987 ou même, 1995.
Dans ce contexte, je n'arrive pas à croire qu'il faille se taper encore longtemps le triste spectacle du ratatinement des ambitions.
Le temps presse; Allumez, quelqu'un !


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9 commentaires

  • Isabelle Poulin Répondre

    17 février 2010

    Monsieur O, rechercher pourquoi on a pas parlé de ceci à Copenhague:
    iraqwar.mirror-world.ru/article/212398 Copier ce lien et ne vous limité pas à cet article. Faites des recherches et investisser du temps. Je suis d'accord avec vous mais il faut mettre toutes les chances de notre côté. J'aimerais qu'il en soit autrement mais sans vos recherches, le meilleurs leader prêcherait dans le vent. On a toujours dit que l'information est le pouvoir. C'est encore plus vrai aujourd'hui. Vous avez raison mais il n'y a pas que cette voie, qui peut être longue sans une compréhension approfondie.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2010

    Monsieur Payne
    Je souscris 100 milles à l'heure à votre texte! Je suis tanné de voir nos chefs indépendantistes s'écraser de la sorte et tuer tout espoir chez ceux qui y croient encore vraiment à l'indépendance et ils sont beaucoup plus nombreux qu'on pense. Le problême avec nos dirigeants souverainistes, c'est qu'ils manquent de "guts", de courage, de détermination. S'ils n'y croient plus au pays du Québec, qu'ils débarrassent la place publique au plus sacrant! Le PQ tourne en rond depuis 1976 lorsqu'il a manqué de déclarer tout de suite, l'indépendance su Québec, à sa première rentrée à l'Assemblée Nationale lors de leur premier mandat. Les années qui ont suivi n'ont été que du mensonge, de la ruse (l'étapisme vous connaissez?) pour tenter de prendre le pouvoir afin de demeurer des p'tits provincialistes. Si le passé est garant de l'avenir, oublions ce parti et investissons le PI (Parti Indépendantiste), nous n'avons plus de temps à perdre.
    À Mona Simard: Votre commentaire mérite une note de 100%, vous n'avez jamais dit si vrai!
    André Gignac le 17/2/10

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 février 2010

    oui, Mme Poulin,
    " il faut parler des vrais problèmes d’environnement par exemple, de ce qui affecte la vie de chacun à tous les jours. Le leader ne peut pas grand chose si son entourage et les citoyens ne font pas leurs devoirs."
    ...l'environnement préoccupe les Québécois au premier plan. Et Copenhague a montré au monde entier que notre territoire ne fait que s'appauvrir en ce domaine aussi longtemps que ses voisins dominants lui font payer sa pollution. Voilà le rôle des leaders indépendantistes: faire prendre conscience aux citoyens ordinaires à chaque moment opportun de la nuisance que nous subissons de la part d'une nation hostile qui nous dirige par sa majorité, majorité toujours plus gonflée artificiellement par une immigration non intégrée.
    Elle est là, la tâche d'exercer un leadership: éclairer les citoyens non formés aux subtilités de la politique. C'est pour les guider que les citoyens élisent des chefs, et non pour attendre les conditions gagnantes.
    Quand M. Payne dit: "il est bien difficile de prétendre que l’état actuel des choses soit tellement plus défavorable à l’indépendance que celui de 1975, 1987 ou même, 1995." il ne mantionne pas cette accélération du rouleau compresseur qui marque l'extrême urgence: langue française à Montréal avalée par la Cour Suprême, négligée par le PLQ (Office Q L Française), méprisée par la non francisation des nouveaux arrivants... la réduction du poids du Qc dans la fédér canad en termes de circonscriptions électorales, la politique méprisante face à la défense de notre identité nationale: accusations de repli, de xénophobie, de racisme et de fermeture... Preuve en est dans la fausse candidature de Vancouver pour des Jeux bilingues. ACCÉLÉRATION EXPONENTIELLE de l'assimilation, sans contre attaque du leadership!
    Démotivation du citoyen moyen qui ne vote plus, voire même, se canadianise pour que cessent les insultes, le mépris.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2010

    Encore cette odeur tenace de soutane de collège classique qui empoisonne l'atmosphère du pays du Québec. Mais quand en aurons-nous fini avec ce pouvoir religieux qu'on croyait disparu avec la révolution tranquille? Et qui nous donne ces champions du compromis défaitiste qui se sont illustrés ces années-ci avec la commission Bouchard-Taylor, le cours d'éthique religieuse, les subventions aux écoles privées, l'«affirmation nationale» version Pierre-Marc Johnson, l'«autonomie» à la Duplessis ou Dumont, etc. C'est la même belle communauté de pensée qui naguère s'est aplatventri devant les Anglais et a excommunié les Patriotes.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    17 février 2010

    @ Nic Payne:
    «Les chantres du Canada, pendant que leur pitoyable fabulation coast-to-coast s’effondre à Vancouver, doivent bien rigoler de nous voir nous battre ainsi nous-mêmes.»
    Pas autant que moi, je rigole quand de pauvres fédéralistes essaient de défendre l'idée que nous avons un bel avenir au sein du Canada, dans le contexte des jeux de Vancouver...

  • Fernand Lachaine Répondre

    17 février 2010

    Il y avait chicane entre Bourgeault et Lévesque,
    Il y avait chicane entre L.Bouchard et Jacques Parizeau
    Il y avait chicane avec P-M. Jonhson à cause de son "affirmation nationale"
    Il y avait chicane entre B.Landry et Pauline Marois
    Il y a maintenant chicane entre L.Bouchard et Pauline Marois.
    ETC
    Ce n 'est pas surprenant qu'il y ait chicane entre indépendantistes.
    Il semble, qu'à quelque part il a manque de maturité ou un trop plein d'orgueil. que sais-je.
    C'est à nous les simples citoyens indépendantistes d'essayer de mettre de l'ordre dans nos priorités, de faire front commun et d'ÉXIGER de la part des chefs des différentes factions du mouvement indépendantistes du Québec, Parti Québécois, Québec solidaire et Parti Indépendantiste, de s'asseoir ensemble et de trouver un moyen pour s'entendre afin que ce mouvement ne s'éteigne pas de sa belle mort et aussi pour que les fédéralistes qui nous regardent aller depuis longtemps, arrêtent de se rouler par terre en riant de nous.
    Fernand Lachaine

  • Isabelle Poulin Répondre

    17 février 2010

    Vous avez raison qu'il est utile d'avoir un leader. Mais un leader est impuissant si les Québécois ignore trop de parties de la réalité. Pour avoir de l'emprise sur notre destin, il faut parler des vrais problèmes d'environnement par exemple, de ce qui affecte la vie de chacun à tous les jours. Le leader ne peut pas grand chose si son entourage et les citoyens ne font pas leurs devoirs. Nous devons sortir du mantra de l'impuissance et lorsque chacun vivra plus dans la réalité qui nous entoure, la structure démocratique qui n'est pas immuable pourra être utilisée pour engendrer des fruits utiles aux membres de cette société. Le véhicule du leadership ne peut nous sauver par miracle ! Si vous avez un leader qui croit que la terre est ronde alors que la majorité pense que la terre est plate, il a beau être le meilleurs au monde, il n'a pas de pouvoir réel. Alors élargissons notre perception de la réalité et ouvrons nos yeux humblement au lieu de nous laisser divertir. Le leadership viendra naturellement quand les gens à la base saurons comprendre comment le système maintient son pouvoir et s'intéresseront aux détails qu'ils ignorent pensant que ces détails sont futiles ou insurmontables.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 février 2010

    M. Payne,
    Le temps presse ; allumez, quelqu’un !
    Vous avez mis le doigt dessus! Il nous manque du leadership.
    Quand tous les tirs ratent, nous cherchons une position de repli. Nous n’avons pas tous le courage des Patriotes : quand nous sommes encerclés, quand la seule issue est la potence ou l’exil forcé, nous cherchons à sauver notre peau. Quand les chefs élus ne savent pas motiver les troupes à voter pour bloquer le grand démolisseur, valet du grand désinformateur, lui-même acoquiné avec le grand assimilateur, les citoyens ne pensent plus en peuple, mais en individus : le revenu pour sa famille, le toit, la nourriture. Besoins primaires.
    Le leader qui a le plus suscité d’espoir au Québec s’était laissé leurrer par le déficit zéro. Oubliant son principal talent : le rassembleur. Il a oublié ses brebis, qui ont à nouveau réélu J. Chrétien, le grand commanditeur. Le rassembleur s’est découragé pour redevenir le grand plaideur. Il s’est aussi vengé sur ses brebis dans des négo syndicales acariâtres, comme pour se convaincre qu’il était celui qui doit avoir raison. Le vengeur déprimé a été blessé par des attaques reçues par son frère substitut : Elvis Gratton, a ironisé la chef, pour des propos pompeux dans un rapport tabletté : Québécois, anciens Canadiens français d’Amérique, avait-il écrit? Un blogueur disait ce matin de ce rappel fraternel après un an et demi (il a traité mon frère d’elvis gratton je l’oublierai jamais!) que ça révélait le côté teigneux du grand négociateur…
    Ce leader démissionnaire, qu’on en vient à qualifier de teigneux, n’a pas surmonté sa dépression. Quand il s’amène en réunion, plein de bonnes intentions, de désir de compassion, il sait se montrer jovial, débonnaire, tant qu’on accepte de badiner avec lui. Mais aussitôt qu’un sujet heurte son credo nouvellement normalisé par son psy, il explose. Sans préméditation, il élève le ton au dessus de tous, il vocifère, il profère des propos délétères, il exaspère ses ex-confrères, puis se désespère, obtempère, s’aère l’esprit vers son repaire. Ce n’était pas délibéré pour « à de nouveaux maîtres complaire. »
    Le patient humilié ne va pas en public se rétracter. Ses successeurs vont parler à mots feutrés pour tenter de contrôler les dommages sous apparence de respect pour un ancien grand chef. Mais les disciples s’enfonceront d’un cran dans le bourbier de la « normalisation » concocté par tous nos prédateurs aux dents rallongées de nouveau.
    Faute de leadership.

  • Christian Montmarquette Répondre

    17 février 2010

    Bouchard ne fait que revenir à ses origines...
    De fédéraliste conservateur, il est passé au Bloc, puis souverainiste péquiste...
    - Et maintenant.. Retour au fédéralisme..?
    - Why not ?
    Une vraie girouette digne de Mario Dumont..
    Ils ne sont sont pas si loin l'un de l'autre ces gens de droite..
    Finalement Lucien Bouchard n'aura été qu'une chose :
    Un «carriériste opportuniste».
    «Ne quittons pas nos rêves de jeunesse, ce sont les seuls.»
    - Pierre Bourgault / Le RIN