Lettre au ministre de l’Éducation François Blais
Monsieur le Ministre, fermer la TELUQ : est-ce vraiment ce que vous souhaitez ? Avez-vous été mal compris ? L’intention est tellement irréaliste, d’un strict point de vue légal, que tout porte à croire que vos intentions ont été mal comprises.
Chose certaine : laisser planer la possibilité de la fermeture de la TELUQ était totalement irresponsable. Si au moins vous aviez eu le courage de le dire vous-même publiquement. Mais vous avez préféré envoyer au front votre attachée de presse, quitte à la rabrouer plus tard en indiquant que « pour le moment, on n’est pas là du tout ».
Cette légèreté et ce flou risquent d’avoir un impact défavorable sur les inscriptions à nos nombreux cours et programmes, auxquels sont inscrits près de 18 000 étudiants. Dans six mois, un an, vous aurez beau jeu de nous dire que, nos « clientèles » étant à la baisse, il faudrait peut-être mettre la clef dans la porte ! Monsieur le Ministre : il faut être clair et sans équivoque : soit la TELUQ reste ouverte, soit elle ferme. Pas de demi-teinte possible ici. Il ne s’agit pas seulement de sauvegarder des emplois, mais de rassurer les étudiants déjà inscrits et ceux, nombreux, qui souhaitent commencer des études à distance chez nous.
Si elle reste ouverte, la TELUQ doit-elle continuer son chemin comme si rien n’avait changé depuis son ouverture en 1972 ? Bien sûr que non ! Nous ne demandons pas mieux que de collaborer avec les autres composantes de l’Université du Québec. Mais il faut être deux pour danser le tango ! Si vous décidiez de fermer la TELUQ, vous devrez porter l’odieux d’une décision lourde de sens. Au nom de l’austérité, vous seriez le premier ministre de l’Éducation depuis la Révolution tranquille à fermer une université ! Est-ce vraiment l’héritage que vous voulez léguer ?
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FIN DE LA TELUQ
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