Bernard Landry dénonce la « troisième voie »

PQ - XVIe congrès avril 2011



L'ancien premier ministre du Québec Bernard Landry s'oppose au mouvement politique que tente de lancer son ex-collègue au sein du Parti québécois François Legault. M. Landry estime que la souveraineté doit demeurer le premier objectif des Québecois.

M. Landry estime que la voie de M. Legault, de lancer un mouvement politique qui ferait fi de l'allégeance traditionnelle québécoise - souverainiste vs fédéraliste - est une utopie. « L'indépendance [du Québec] n'est ni à droite ni à gauche, c'est une imposture que de prétendre une telle chose, c'est en avant, a expliqué M. Landry sur les ondes de RDI. « Quand on sera indépendant, on fera comme tous les pays du monde: on va voter à gauche, on va voter à droite. »
Sans remettre en question le leadership de la chef du PQ, Pauline Marois, M. Landry déplore qu'elle ait laissé tomber l'idée de tenir un référendum le plus rapidement possible. Il croit qu'il faut au contraire rassembler toutes les forces souverainistes québécoises et mener une charge pour atteindre l'indépendance du Québec.
C'est à ça qu'il faut revenir, une large coalition qui se préoccupe de la priorité de toute nation qui se respecte: être libre. Il n'y a presque plus, dans le monde, de nations qui pouvaient être libres et qui ne le sont pas, sauf le Québec et quelques autres.
— Bernard Landry

M. Landry soutient aussi qu'il est illusoire de vouloir rapatrier au Québec de nouveaux pouvoirs du gouvernement fédéral comme le prône la chef péquiste. Évoquant la mémoire du fondateur du PQ, René Lévesque, M. Landry estime que l'énergie du parti doit être tournée vers la souveraineté, peu importe ce que disent les sondages.


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