N'étant pas politicien, je n'ai pas à être parfait bilingue dans la langue de bois, ce qui me permet d'exprimer mon opinion de simple citoyen librement et sans devoir enrober les choses ni en diluer l'idée de base pour ménager les estomacs sensibles.
L'article qui suit ne concerne pas les immigrants qui ont embrassé la culture québécoise et ont accompli leur devoir d'intégration, mais les autres.
La protection de l'identité québécoise passe obligatoirement par la résolution du problème croissant d'une certaine frange d'immigrants, généralement en provenance du tiers-monde et ignorant tout de notre réalité, qui se montrent réfractaires à l'idée d'accomplir leur devoir d'intégration ou prompt à l'abandonner trop vite (dans le genre: "le français est si difficile par rapport à l'anglais et tellement moins utile"). Un pourcentage malheureusement négligeable de l'ensemble des immigrants reçus se donne la peine de faire l'effort requis pour s'intégrer harmonieusement et respectueusement à notre mode de vie; les réfractaires devraient plutôt suivre leur exemple et démontrer concrètement leur bonne volonté à se joindre à nous.
Malgré cette tendance déplorable, c'est-à-dire la négligence de s'intégrer volontairement et entièrement, les partis politiques préfèrent balayer la poussière sous le tapis en refusant d'envoyer un message clair à ceux qui mettent en péril la cohésion nécessaire au fonctionnement harmonieux de toute société.
C'est là un sujet tabou qui fait le jeu des tiers-mondistes qui en profitent pour continuer à proliférer sans aucun obstacle, en alléguant que le Canada défend et encourage l'expansion territoriale du multiculturalisme et de la diversité ethnique dans la constitution même, au détriment du respect de la culture du peuple fondateur canadien-français majoritaire.
Et c'est ainsi que petit à petit, notre identité collective se voit entamée, grugée, affaiblie, que l'âme d'un peuple s'évapore dans l'éther, qu'elle est peu à peu remplacée par une absence d'homogénéité culturelle qui elle fait la force et la valeur de toute nation. Les fédéralistes s'en réjouissent, sachant bien que c'est là la meilleure façon de juguler toute velléité d'émancipation nationale. Car on sait que c'est lorsqu'un peuple est uni et fier de ses origines qu'il finit par désirer d'être reconnu comme tel en procédant à la création d'un pays à sa ressemblance qui le représentera dans le concert des nations.
Quand donc les politiciens auront-ils le courage de défendre haut et fort le fait québécois?
Sur l'importance capitale d'une culture homogène:
http://www.vigile.net/Chaque-culture-homogene-afin-de
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Les politiciens parfaits bilingues dans la langue de bois
Aucun parti n'oserait se prononcer sur les immigrants qui refusent de s'intégrer
Un tabou qui nous nuit et qui laisse la tendance s'amplifier à nos dépens
Tribune libre
Réjean Labrie869 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Plus de 865 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 novembre 2010Décidément, chaque billet de la TL de Vigile ne cesse de m'étonner.
Monsieur Labrie...
Saviez-vous que l'immigrante et politicienne, Yolanda James, à qui vos impôts ont payé une éducation anglo-saxonne à Concordia, a aussi changé les politiques d'intégration du MICC du Québec ?...
Depuis avril 2003, le gouvernement libéral du Québec ne fait plus de l'intégration des immigrants à la majorité latine et française du Québec. Plutôt, il fait de l'intégration « nord américaine », des immigrants.
Si vous n'imaginez pas ce que intégration « nord américaine » veut dire, je vous résume le tout en disant... Pour Yolanda James et ses collègues libéraux, vous et vos compatriotes êtes maintenant considéré comme une ethnie, dans votre terre natale, le Québec.
À temps libre, prenez connaissance des déclarations du porte-parole du MICC, Claude Fradette, dans l'article de Robert Dutrisac du 1 mai 2008. Prenez des copies de ces billets, pour vos archives, au besoin. Bonne lecture...
« L'arnaque de l'immigration francophone... »
« Remplacer le français est un atout, dit Yolanda... »
C'est vraiment astucieux.
Nous avons du attendre cinq ans, avant de savoir vraiment ce que l'immigrante anglophone Yolanda James faisait au ministère de l'immigration MICC du Québec.
Encore aujourd'hui, 99 % des souverainistes et indépendantistes, forcément abrutis par la rectitude politique et les médias fédéralistes, ne savent pas du tout à quel point ils sont minorisés et ethnicisés, par les nouvelles politiques libérales de l'immigration.
SP
Archives de Vigile Répondre
3 novembre 2010Monsieur Réjean Labrie, vous gardez quand même un zeste de langue de bois.Vous parlez des "immigrants" comme d'un concept global, alors que dans la réalité, il y a des catégories d'immigrants, selon leur culture d'origine et surtout selon leur religion. La catégorie qui affiche publiquement son refus de s'intégrer est celle des arabo-musulmans. Et encore, ces immigrants (pas tous) ne refusent pas seulement de s'intégrer au mode de vie québécois, mais ils combattent ce mode de vie et entendent le détruire à moyen terme. Les autres immigrants ne refusent pas de s'intégrer. Ils n'y pensent tout simplement pas. Les chinois, par exemple, ne refusent pas de se disperser et de se fondre dans la société. Ils ne le peuvent pas, pour des raisons culturelles et linguistiques et en raison de leur mode de vie fortement communautariste. Mais ils ne combattent pas la société québécois et n'entendent pas la transformer, ni la détruire de l'intérieur
Pour ce qui est de la langue française, sachez que les pires immigrants (les islamistes africains du nord) sont de parfaits francophones. Ils ne sont pas communautaristes
mais globalistes (selon le concept d'islam globalisant). Ils animent des officines lobbyistes islamistes qui ont comme projet d'intégrer progressivement la société d'accueil au mode de vie global musulman. Leur méthode consiste à faire islamiser la vie sociale en faisnt faire le travail par les institutions officielles (infiltration, pression, incrustation de lois islamisantes mine de rien)
Pour ce qui est de la souveraineté, on peut dire que la majorité des pays occidentaux qui ont des probléme sérieux avec leur immigration musulmane sont souverains depuis des lustres (certains depuis plus d'un millénaire). Les québécois savent ce qui se passe en France, au Royaune uni, au Dannemark, en Hollande, en Suisse, en Belgique... Des pays parfaitement souverains!
Les africains du nord ne posent pas les problémes qu'on connait du fait qu'ils soient des immigrants, mais du fait que la majorité d'entre eux sont des islamistes djihadistes (plutôt soft que hard, pour le Québec). Il est temps de s'intéresser à l'idéologie que ces immigrants raménent avec eux plutôt qu'aux langues qu'ils parlent et à leur adhésion à l'idée souverainiste.
Personnellement, je préfére le vietnamien ou srilankais qui ne parle pas un seul mot de français et que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, à l'islamiste parfait francophone que j'ai eu comme collégue ou voisin pendant des années en Algérie. Le premier voterait certainement contre la souveraineté du Québec. Le second voterait probablement pour, mais avec une arriére pensée effrayante.
Vous voulez parler des immigrants qui posent (ou poseraient) probléme au Québec? Alors parlez des militants islamistes (notamment d'obédience Fréres Musulmans). La plupart d'entre eux sont francophones et ne sont pas nécessairement contre la souveraineté du Québec. Les souverainistes contre vents et marées peuvent même en faire de redoutables alliés. Les militants islamistes auraient intérêt à fragmenter tout le Canada pour s'y attaquer par morceaux, province par province. Plusieurs petits morceaux sont plus faciles à engloutir l'un aprés l'autre qu'un seul, mais trés gros. C'est logique!
Pour ma part, personnellement, je ne saurais refuser au peuple québécois ce que je souhaite ardemment pour mon peuple d'origine(les kabyles de Kabylie). Je suis donc pour la souveraineté du Québec pour de simples raisons de solidarité avec les peuples sans état. J'ai pris le "train" québécois en marche. Je connais imparfaitement les tenants historiques et les aboutissants de l'idée souverainiste, mais je voterais volontier pour. Cerains de mes amis "ethniques" me disent qu'un Québec souverain serait catastrophique pour les immigrants. Je leur réponds: "Alors cessons d'être des immigrants!"
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2010Aucun parti n'oserait se prononcer sur les immigrants qui refusent de s'intégrer, dites-vous.
C'est faux. Le Parti indépendantiste ose se prononcer sur cette question cruciale. Le contrôle et l'intégration de l'immigration constitue d'ailleurs une des grandes priorités nationales de son programme.
Voici pour ma part ce que je déclarais le 27 avril 2008 alors que j'étais candidat du P.I. dans l'élection complémentaire de Bourget :
« Pour une nation, l’immigration n’est pas plus une richesse que les naissances propres ; et elle l’est à condition d’ailleurs qu’elle s’intègre. Quand l’immigration ne s’intègre pas ou qu’elle s’intègre à la nation d’à côté, comme sur notre territoire, c’est un « scandale », comme disait Camille Laurin, ex-député de Bourget. À ce scandale, comme on sait, voulait remédier la Loi 101. Ainsi, le Québec fait toujours face à un problème gravissime sous ce rapport. »
Source : « Quand l'immigration ne s'intègre pas » (reproduit dans Vigile).
Jean-François-le-Québécois Répondre
31 octobre 2010«... qui se montrent réfractaires à l’idée d’accomplir leur devoir d’intégration ou prompt à l’abandonner trop vite (dans le genre : "le français est si difficile par rapport à l’anglais et tellement moins utile")...»
Ah, le fameux degré de difficulté si particulier de la langue française! Ce mensonge, contraire à la science de la linguistique, nous est servi à toutes les sauces, non seulement par des immigrants, mais même, par certains Québécois de souche, qui voudraient envoyer leurs rejetons à l'école anglaise, alors qu'eux ne parlent point cette langue...
Ajoutons que les manières et façons de faire du Tiers Monde, n'ont de place qu'au Tiers Monde.
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2010Monsieur Labrie
Tant que le Québec ne sera pas un vrai pays qui se respecte avec tous les pouvoirs inhérents: contrôle de son immigration, citoyenneté québécoise, le français comme seule langue nationale etc, nous ne pourrons faire grand chose pour changer ce qui se passe actuellement étant donné que le Canada donne libre choix aux immigrants nouvellement arrivés au pays de choisir la langue de leur choix et on connaît les résultats. Avec le projet de loi 105 voté dernièrement par le gouvernement de JJC, nous nous dirigeons de plus en plus vers ce bilinguisme institutionnel de l'ancien projet de loi 22 de feu l'Union Nationale dans les années 1960. Au lieu d'évoluer linguistiquement comme ça l'aurait dû l'être avec le projet de loi 101, nous régressons collectivement.
L'identité d'un peuple, ça passe par sa langue nationale et par sa culture et tant que nous aurons le gouvernement fédéral dans les jambes, nous n'y pourrons rien. À nous de se prendre en main et de devenir un pays; à partir de là, le message sera clair aux nouveaux immigrants et ils devront s'intégrer ou plier bagage pour déménager ailleurs en Amérique du Nord ou retourner dans leur pays d'origine. Il m'a fait plaisir.
André Gignac patriote, le 31/10/10