Achoppement des négociations entre Bombardier et le gouvernement fédéral: « Ça sent la commande politique à plein nez » – Gabriel Ste-Marie

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Le loup américain est dans la bergerie et s'apprête à boulotter Bombardier avec la complicité du berger Pee-Wee Trudeau

Alors que la ministre de l’Économie du Québec, Dominique Anglade, réclame des « gestes concrets » d’Ottawa en faveur de Bombardier, le porte-parole du Bloc Québécois en finances, Gabriel Ste-Marie, et le député bloquiste de Mirabel, Simon Marcil, soupçonnent le ministre fédéral de l’Innovation Navdeep Bains de faire achopper les négociations en imposant des conditions qui mettent en péril la survie de la compagnie aéronautique.
« Le gouvernement fédéral s’acharne sur Bombardier, a déclaré M. Ste-Marie. Les négociations semblaient bien aller jusqu’à ce que le dossier atterrisse sur le bureau du ministre. Après des mois de tergiversation des libéraux, on apprend que le problème viendrait d’une condition imposée à Bombardier qui mettrait carrément à risque son avenir. Ça sent la commande politique à plein nez ! »
L’agence Bloomberg révélait vendredi dernier que Bombardier a refusé une offre du gouvernement fédéral qui exigeait, en contrepartie de son prêt, l’abolition des actions à droit de vote multiple que possède la famille Beaudoin-Bombardier. Ces actions confèrent à la famille fondatrice de l’entreprise le contrôle de la compagnie avec 53 % des votes même si elle ne possède que 13 % des actions.
« Avec le dollar faible et l’action de l’entreprise qui est au plancher, seuls les votes de la famille du fondateur protègent Bombardier d’un achat par des étrangers, puis d’un démantèlement. Or, dans le dossier Bombardier, le fédéral prend conseil auprès de la grande banque new-yorkaise Morgan Stanley, comme si Wall Street allait recommander de garder Bombardier sous contrôle québécois ! Le premier ministre doit se rappeler qu’il est un député montréalais et retirer le dossier des mains de son ministre », a conclu M. Marcil.


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