François Legault réussira-t-il à créer l’unité au sein de son parti?

À quoi s’attendre du gouvernement en 2023?

Tribune libre

Il est de coutume, particulièrement dans le monde journalistique, d’y aller sur ses prédictions en politique québécoise pour la nouvelle année. Loin d’avoir l’expertise des journalistes de la scène politique, je me suis dit qu’il serait peut-être intéressant qu’un simple citoyen du Québec jette sur papier quelques questions d’intérêt public dont les réponses demeurent pour l’instant inconnues.

D’entrée de jeu, il sera intéressant de surveiller comment va se comporter le premier ministre François Legault devant les partis d’opposition avec une majorité aussi confortable. Aura-t-il tendance à pousser sur l’accélérateur pour faire adopter les projets de loi proposés par la CAQ, ou aura-t-il le minimum de décence pour prêter une oreille attentive aux commentaires de l’opposition? Dans cette foulée, quelle sera l’attitude du premier ministre devant les trois députés du Parti québécois?

Sur le plan de l’Éducation, quelle sera l’approche du ministre Bernard Drainville, lui qui est réputé pour être parfois bourru et cassant? Quelle sera son approche avec les syndicats à l’aube d’une négociation? Arrivera-t-il à répondre aux besoins des enseignants concernant le manque de personnel spécialisé pour venir en aide enfin à un personnel enseignant à bout de souffle?

Du côté de la Santé, nonobstant les efforts louables du ministre Christian Dubé, parviendra-t-il à offrir à chacun des Québécois un médecin de famille? Réussira-t-il à combler la pénurie de main d’oeuvre, notamment chez les infirmières et les préposés aux soins? Assisterons-nous enfin à la disparition du temps supplémentaire obligatoire (TSO) qui conduit implacablement à des quarts de travail inhumains?

En environnement, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoît Charrette, cessera-t-il sa valse-hésitation eu égard aux 89 entreprises du Québec qui peuvent déroger à la loi sur l’environnement et qui continuent de polluer les citoyens des municipalités se situant près du périmètre de ces pollueurs?

Quoi qu’il en soit, François Legault devra sortir sa baguette de direction s’il souhaite créer l’unité dans son orchestre formée d’une coalition de musiciens provenant d’orchestres différents!


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • Normand Bélair Répondre

    4 janvier 2023

    Curieux...rien sur la sur-immigration?