À la défense du cinéma québécois

Ça va faire de toujours nous traiter de xénophobes! C’est une manie, on dirait.

Cinéma québécois et anglobalisation


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Dans La Presse d’aujourd’hui->http://www.vigile.net/Jacob-Tierney-Les-anglos-et-les], le réalisateur québécois Jacob Tierney (The Trotsky) accuse le cinéma québécois d’être trop blanc, trop francophone, trop québécois de souche. Il dit qu’on devrait avoir honte. Ouais… Du calme.
Il faudrait que Jacob comprenne quelque chose: dans tous les autres cinémas, on ne voit pas de québécois blanc francophone. Le seul cinéma qui décrit la réalité des québécois de souche, c’est le cinéma québécois. C’est pas le cinéma américain ou le cinéma canadien qui va s’en charger.
C’est vrai que le cinéma québécois pourrait faire un peu plus de place aux immigrants, mais il n’y a rien de scandaleux qu’il raconte avant tout notre histoire. Nous sommes une minorité. Et notre seule voix dans le monde, c’est notre culture. Alors vivement des films qui nous racontent pour nous permettre de se voir un peu entre un Avatar et un Twilight . On n’a pas à se sentir mal de ça.
Ça va faire de toujours nous traiter de xénophobes! C’est une manie, on dirait. Il y a surtout des Juifs dans le cinéma juif, surtout des Allemands dans le cinéma allemand, surtout des Canadians dans le cinéma canadian, et surtout des Québécois faisant partie de la majorité québécoise dans le cinéma québécois. Tant mieux, si il y a des cinéastes comme Tierney pour décrire l’univers des québécois venus de d’autres souches. Pas besoin de lancer de pavé dans la marre, il n’a qu’à ajouter son courant.


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