Vive la liberté !

À bas les mariages forcés !

Notre code civil sous le feu des juges libéraux.

Cour suprême - L'affaire LOLA - Procréation assistée

D'accord avec le texte de monsieur Le Hir : Lola-et-le-cheval-de-Droit.
Notre code civil est sous attaque.
Des juges libéraux veulent le changer de force le code que nous avons obtenu de haute lutte par l'Acte de Québec en 1774.
Ce n'est pas un cadeau que les colonialistes anglo-britanniques nous ont fait par bonté de cœur. C'est une capitulation de leur part devant le fait que, la démographie aidant, et la révolution américaine grondant, ils ont réalisé que, pour se maintenir en Amérique du Nord, ils n'avaient d'autre choix que de nous reconnaître comme nation dans ses caractéristiques essentielles : la langue française, la religion catholique et les lois civiles françaises.
À ce moment-là, la colonie était peuplée de 90,000 canadiens (français) et 600 citoyens anglais. Carleton pensait qu’avec 10,000 soldats (mais il n’en a pas la moitié), il pourrait surveiller les colonies américains qui s’agitaient, à la condition de s’assurer de la neutralité des Canadiens.
Le Parlement de Londres n’a alors eu absolument aucun autre choix que reconnaître nos droits. C’est l’accommodement raisonnable ultime et unique de notre histoire. C’est celui qui assurera notre cohésion nationale, sans toutefois empêcher les anglo-britanniques de fantasmer sur notre assimilation.
L’ironie de toute l’affaire, c’est que la Guerre de Sept ans avait pour but d’éradiquer d’Amérique du Nord un État français et papiste : la Nouvelle-France.
La résultante sera la reconnaissance de la nation canadienne (québécoise, française et catholique), dans ses caractéristiques principales, avec comme conséquence, la révolte des Américains qui n’acceptèrent pas, mais alors pas du tout, cette capitulation devant Rome et le peuple français, non plus qu’ils n’acceptèrent de payer les taxes que les Anglais leur imposaient pour payer la guerre dont ils avaient fait les frais.
En effet, dans le processus, le Parlement de Londres remit la propriété de l’Ohio et l’accès aux Grands-Lacs à la Province de Québec.
La Cour suprême tente actuellement d’introduire dans notre code civil, une mentalité en provenance du « Common law » britannique.
Un autre front vient de s’ouvrir, celui des mariages forcés, comme au Moyen-Âge ou dans les pays islamiques.
Rhéal Mathieu.

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Rhéal Mathieu73 articles

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Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2010

    Immaginez si le ministère du revenu refuse de croire un célibataire qu'il est célibataire ! Il prendra des photos et vos collègues et amis devront se défendre ? On en est pas là mais il faut bien réfléchir pour ne pas s'y rendre !!!