La Presse canadienne - Le 22 mai dernier, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Montréal, à l'invitation des groupes étudiants et des centrales syndicales. La CLASSE évaluait la foule à 250 000 personnes.
Les associations étudiantes invitent une fois de plus les Québécois à descendre dans les rues de Montréal et de Québec, cet après-midi, pour dénoncer la hausse des droits de scolarité et la loi 78.
La manifestation qui se tiendra à Montréal doit débuter à 14h00 à la Place du Canada. Plus de 8000 personnes ont confirmé leur présence sur la page Facebook de l'événement. Il s'agit d'une initiative de la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).
À la même heure à Québec, les militants se rassembleront devant l'Assemblée nationale. Une grande marche suivra; elle sera aussi une occasion de protester contre l'adoption, par la Ville de Québec, du règlement municipal qui encadre les manifestations. La nouvelle législation interdit les attroupements publics entre 23h00 et 5h00. Le coporte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, a par ailleurs confirmé sa présence sur le réseau social Twitter à Québec aujourd'hui.
Selon le secrétaire général de la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ), Paul-Émile Auger, rien ne justifie de resserrer des règles et d'empiéter sur les droits des manifestants puisque Québec est une ville pacifique où il n'y a pas eu de violence, ni de casse.
La manifestation nationale d'aujourd'hui est la quatrième du genre à être organisée, après les grandes marches des 22 mars, 22 avril et 22 mai.

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