Rapport Baker-Hamilton

Dans la tête de Bush



Malgré le verdict cinglant des élections de mi-mandat, malgré le constat brutal du Groupe d'études sur l'Irak, George W. Bush continue à se lever le matin avec la certitude que l'Histoire lui donnera raison. «Nous l'emporterons», a déclaré le président au lendemain de la publication du rapport Baker, qui concluait à l'échec de sa politique irakienne, pierre d'assise de sa présidence. Comment expliquer...

Le rapport Baker-Hamilton

Le défi de l'«irakisation» pour la Maison-Blanche



À l'instar des décisions prises par le président Nixon en 1969, le comité Baker d'étude sur l'Irak recommande un renforcement des conseillers militaires puis, surtout et à certaines conditions, un retrait graduel des troupes de combat américaines d'ici et au plus tard en 2008. En d'autres termes, il recommande l'«irakisation» du conflit et de la stratégie des États-Unis. Ce n'est pas vraiment une surprise, et ce,...

Le rapport Baker-Hamilton

Des effets limités et contre-productifs pour l'Irak et la région



Cette internationalisation fera de l'Irak un des trois fronts, avec le Liban et les territoires palestiniens, d'un même conflit intra-islamique par procuration, soit par délégués chiites et sunnites interposés, conflit dont les mandants sont les piliers du golfe Arabo-Persique (Iran, Arabie saoudite) et dont l'enjeu est double: la finlandisation de l'Irak et la nouvelle géopolitique du chiisme révolutionnaire.

Le rapport Baker-Hamilton

La politique nationale américaine à l'ombre de l'Irak



Le diagnostic de la commission est saisissant: avec plus de 2900 morts et 21 000 blessés du côté américain, le coût total de la guerre pourrait s'élever à 2000 milliards de dollars.

La poupée russe de Baker



L'ensemble des recommandations formulées par les membres de l'Irak Study Group peut se résumer à une volonté: le président Bush devrait faire ce qu'il ne souhaitait pas faire. Inutile de dire qu'il serait étonnant que le dernier néoconservateur épouse les propositions forgées par les amis de papa, tous des réalistes. C'est un secret de Polichinelle que la relation entre Bush fils et James Baker, si longue soit-elle,...