L'affaire de la CDP - quel mandat? Québec inc.?

Esquive - pas d'histoire!

À l'ombre de Jean Lesage?

Peut-on, plus de 40 ans plus tard, ressortir Jean Lesage des oubliettes pour s'en servir comme guide dans notre réflexion sur le rôle et la mission de la Caisse?


La morale de l'histoire? Laissons donc Jean Lesage dormir en paix. Les débats pointus sur les nuances dans la formulation de la mission de la Caisse nous font oublier l'essentiel: la bonne performance de la Caisse et la compétence de ses dirigeants.

Michael Sabia, le Québécois



Before commenting on Michael Sabia's appearance before a Quebec National Assembly committee Monday, one must set the record straight. Nobody, during his four hours of testimony, said or hinted that Mr. Sabia is not qualified to head the Caisse de dépôt et placement du Québec because he is not a "vrai Québécois." One MNA, Jean-Martin Aussant, recalled that Mr. Sabia, as chief executive officer of BCE Inc., had o...

"Cette remise en question de la «québécité» de personnes ne partageant pas le caractère «pure laine» avec la majorité francophone, est regrettable" - OUPS...

Mesurer la «québécité»?

Réplique - La «québécité» de Michael Sabia


Michael Sabia s'était préparé à un tir groupé en commission parlementaire, lundi, à Québec, mais l'eau a débordé du vase lorsque le député Jean-Martin Aussant a remis en question l'allégeance du nouveau patron de la Caisse de dépôt et placement envers le Québec. «Quelqu'un qui tente de vendre un fleuron montréalais à Toronto ne correspond peut-être pas à l'interprétation de tout le monde sur la défense des in...

L'héritage maternel de Michael Sabia



En se présentant comme un allophone, le président de la Caisse de dépot et placement s'est-il posé en porte-à-faux avec sa mère, adepte de l'assimilation? À proprement parler, Michael Sabia n'est pas un allophone, comme il l'a affirmé en commission parlementaire; il est de langue maternelle anglaise. Sa mère, Laura Sabia, d'origine italienne, préconisait l'assimilation pure et simple des minorités ethniques, ce qu'elle a mis en pratique.

SABIAS - Catho? - je sais pas ; Québécois? Peut-être bien ; Libéral? Assurément ; Jésuite? Évident... Loyola Sabia!

Les «racines» de Sabia



Confirmant son manque de sensibilité, M, Sabia répondait d'ailleurs hier sur un ton moqueur à ce débat pourtant fondamental: «Je suis catholique, mais je ne suis pas jésuite!». Comme si cette question n'était qu'un débat trivial alors qu'il participe d'un CHOIX politique et économique. Bref, d'un choix de société.

Québec

La Caisse: un débat de jésuites, dit Sabia

La moyenne entreprise passe avant les sièges sociaux, dit le nouveau patron


Mais Michael Sabia voit là un débat de sémantique; il n'y a pas de contradiction entre obtenir un bon rendement et contribuer au développement économique, a-t-il affirmé. Il pose toutefois clairement comme premier principe que la Caisse est un investisseur, fiduciaire de ses déposants. Mais cet investisseur dispose d'un «avantage comparatif» quand il investit au Québec parce qu'il possède une connaissance du marché d'ici bien supérieure à celle qu'il a des marchés étrangers.

Le procès



Personne n'osait critiquer Henri-Paul Rousseau, qui dominait son entourage à la Caisse, au propre comme au figuré. C'est tout le contraire pour Michael Sabia, dont la nomination téléguidée par le cabinet de Jean Charest a ridiculisé les prétentions d'indépendance de la Caisse. Surtout que le dirigeant, arrivé en poste il y a seulement six semaines, ne maîtrisait évidemment pas le détail de ses dossiers, hier. Aux yeux de l'opposition, il a paru vulnérable.

La Caisse est-elle à l'abri d'un pillage systématique par des capitalistes voraces, étrangers ou pas?

La Caisse et le Québec



La publication du rapport annuel 2008 de la Caisse de dépôt et placement du Québec a donné l'occasion au Parti québécois de relancer sa charge contre le gouvernement au sujet des énormes pertes enregistrées par l'institution. Notamment, le PQ déplore que la Caisse n'investisse pas suffisamment dans les entreprises québécoises. «La Caisse ne détient que 4,9% des actions de CGI, que 3% des actions de SNC-Lavalin,...

Les entreprises québécoises écartées par la Caisse



Denis Lessard - (Québec) La Caisse de dépôt avait perdu le contrôle de la «gestion du risque» qu'elle doit assumer en temps normal. Dirigé par Pierre Brunet, le conseil d'administration de la CDP a toléré un niveau de risque deux fois plus important qu'en temps normal, au dernier trimestre de 2008. Pour le critique aux Finances du Parti Québécois, François Legault, la Caisse se trom...

Publication du rapport annuel

La Caisse a trop peu investi au Québec, selon le PQ

L'opposition déplore aussi l'abandon de la limite de «risque actif» dans le portefeuille de l'institution


Robert Dutrisac - Québec -- L'opposition officielle a décrié hier le faible pourcentage des investissements que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a faits dans l'économie québécoise en 2008. Le rapport annuel de la Caisse ...

La pression monte!

HP Rousseau et la Caisse



On continue de plus belle à nommer des faiseux et des porte-queue, partisans de la privatisation de nos instruments collectifs, à la tête de nos outils collectifs, sans que les Québécois ne lèvent le petit doigt.

Réponse à Éric Bédard

Quel mandat pour la Caisse?



Il faut se féliciter d’avoir encore en cette province des historiens tels qu’Éric Bédard. Il est un des rares à connaître, à reconnaître surtout, la valeur de cette «longue histoire de résistance et de combats» que fut celle des Canadiens-Français. Malheureusement, comme chaque fois qu’il tente de juger les temps présents à l’aune de cette histoire, qu’il espère nous en faire tirer leçon, son discours tombe à plat : [É...

Quel mandat pour la Caisse?

Toutes ces initiatives montrent bien que les francophones du Québec n’ont pas attendu la Révolution tranquille pour découvrir l’importance de l’économie. Plusieurs d’entre eux établirent même un lien explicite entre la prospérité économique et la survie d’une nation française en Amérique.


En permettant que la Caisse investisse de moins en moins au Québec, en modifiant son mandat et sa vocation -- avec les résultats catastrophiques que l'on connaît -- et en nommant à sa tête un individu visiblement étranger à la culture et aux intérêts du «Québec inc.», Jean Charest ignore les leçons d'une longue histoire de résistance et de combats. Parions que le cartel financier d'autrefois serait bien fier de son oeuvre de sape.