Crise mondiale — crise financière

Québec

La vraie source de la crise



Dans un article paru dans La Presse du 20 décembre sous le titre [«Les origines profondes de la crise»->16424], le sociologue Éric Pineault de l'UQAM situe ces origines dans une répartition inégale des revenus entre salaires et profits. Cela, dit-il, a permis aux entreprises d'engranger d'importants profits, alors que la consommation des ménages n'a pu jouer son rôle de stimulateur de la croissance que par ...

Une grave erreur

Le plan d'aide à l'industrie automobile est un cadeau à la mauvaise gestion et au corporatisme


Les gouvernements canadiens et ontarien ont emboîté le pas à l'administration américaine en annonçant une aide de 4 milliards à l'industrie automobile. ...

Pour en finir avec les paradis fiscaux



Jean Peyrelevade vice-président du Modem. - Faut-il supprimer les «paradis fiscaux» ? Oui, bien entendu. Est-ce techniquement difficile ? Même pas, il y suffirait d’un peu de volonté politique. Encore faudrait-il savoir de quoi l’on parle exactement. Une même appellation recouvre des réalités fort différentes et cette confusion sémantique facilite la défense par les Etats concernés des privilè...

Québec

Les origines profondes de la crise

La crise actuelle devrait nous amener à revoir la répartition entre le profit des entreprises et le niveau des salaires, ainsi que les mécanismes de marché qui creusent un fossé insoutenable entre les revenus stagnants de la majorité des salariés et l'explosion à la hausse des revenus d'une minorité.


Les annonces récentes de mises à pied, de ralentissements de la production et de fermetures d'établissements confirment que ce qui n'était qu'une crise financière est devenu une crise économique dont les effets seront profonds et durables. Dans un tel scénario, l'ensemble des acteurs économiques vont s'engager dans une diminution de leurs activités et surtout remettre à plus tard leurs projets d'investissement,...

Economie et pouvoir financier

L’incroyable mais véridique histoire des papiers commerciaux « adossés » à des dettes



La morale de cette incroyable mais véridique histoire, c’est que la monnaie - inventée pour faciliter les échanges entre les membres d’une communauté et, aujourd’hui, entre les individus et les institutions du monde entier - est un BIEN PUBLIC. Et en tant que BIEN PUBLIC, la monnaie doit être émise, régulée et contrôlée par les pouvoirs publics.

La Grande Dépression du 21ème siècle : l’effondrement de l'économie réelle

Cette crise est bien plus grave que la Grande Dépression. Tous les grands secteurs de l'économie mondiale sont touchés.


La crise financière s’aggrave au risque de perturber gravement le système international de paiements. Cette crise est bien plus grave que la Grande Dépression. Tous les grands secteurs de l'économie mondiale sont touchés. De récents rapports suggèrent que le système des lettres de crédit, ainsi que le transport maritime international, qui constituent la bouée de sauvetage du système commercial internati...

Québec

Aller aux origines de la crise...
 pour refonder



Il est fréquent d’entendre dire que la crise financière et économique que nous connaissons aujourd’hui était prévisible car elle était inscrite dans les évolutions profondes du système capitaliste telles qu’elles se sont déroulées au cours des décennies précédentes.

Victimes de leur turpitude



Une bonne partie de la finance internationale est tombée dans les filets de Bernard Madoff, ancien patron du NASDAQ et figure réputée ...

1929, vraiment?



Cette crise financière a affecté gravement l'économie réelle. Mais la récession qui en résulte n'a rien à voir, ni par sa forme ni par son ampleur, avec la Grande dépression. Et les comparaisons avec ce que nos parents ou nos grands-parents ont pu vivre dans les années 30 ne tiennent pas la route.

Libre marché, PPP, milieux d'affaires...: un espace ravagé par la cupidité, la "peste" du XXIe siècle.

L'effet Madoff



«Le nom du propriétaire est sur la porte», pouvait-on lire jusqu'à tout récemment sur le site du gestionnaire Bernard Madoff. Que des particuliers et des organismes charitables lui aient confié leur argent sur la foi de cette seule garantie, passe encore. Mais que des banques et des institutions financières réputées ne se soient pas méfiées davantage devrait inquiéter leurs clients et actionnaires. La longévi...

Entrevue avec Jacques Parizeau - LE FONDS DE SOLIDARITÉ DE LA FTQ

"Heureusement qu'on l'a fait!"



Quand Jacques Parizeau évoque ses souvenirs de la naissance du Fonds de solidarité, il aime souligner le côté révolutionnaire de ce modèle inédit pensé par Louis Laberge, le président de la FTQ à l'époque.

Québec

Cette crise que nous n'avons pas vu venir...



La crise financière de 2008 est le fruit de l'ingéniosité de ces rois de la finance qui ont concocté ce papier commercial. Photothèque Le Soleil N'avons-nous pas vu, au début des années 1970, une crise du système monétaire international; lot de l'omission de nos voisins américains qui, par mégarde bien sûr, avaient oublié d'assurer la pleine convertibilité de leur papier monnaie en or, engagement qu'ils avaie...

Tous sociaux-démocrates (ou presque)



Devant la crise financière et économique, ils sont tous, soudain, devenus sociaux-démocrates! Tous, ils jettent des fonds publics et creusent des déficits astronomiques pour sauver, qui les banques, qui les constructeurs automobiles, et même - c'est la phase suivante, qui commence maintenant en Europe et aux États-Unis - pour aider les petites gens, les chômeurs et les collectivités locales. Les mots d'ordre: gr...

Être libéral

Ce libéralisme qui a cherché à tout déréglementer aux États-Unis et ailleurs récolte ses fruits amers aujourd'hui.


Le mot libéral a acquis ses lettres de noblesse à une époque où la liberté n'était qu'un rêve dans presque tous les aspects de la vie. Ni les hommes, ni les femmes, ni les nations n'étaient libres. Être libéral signifiait à l'époque être progressiste. Par exemple, le parti libéral britannique créé au début du XIXe siècle et qui inspira ceux du Québec et du Canada favorisait les réformes sociales et le libre-éch...

Les inégalités, racine de la crise économique



Beaucoup de choses ont été dites sur la récente crise que vivent les marchés financiers mondiaux. Certains économistes et politiciens y voient, à raison, la pire crise économique à avoir frappé le monde occidental depuis 1929. Ce qui a commencé comme une crise des prêts hypothécaires américains à l'été 2007 s'est transformé en une débâcle financière généralisée qui menace maintenant de plonger l'ensemble de l'éc...

Québec

Tout un lendemain de veille!



Le ciment qui tient ensemble tout le système financier, la confiance, s'est effrité ces dernières semaines pour laisser place au doute et à la peur. - Photo Reuters En 40 ans de vie professionnelle, je n'ai jamais même imaginé un tsunami financier de l'envergure de ce qu'on vit présentement. Le produit de décennies d'efforts s'est envolé de même que de nombreuses illusions. Je demeure cependant per...

L'économie d'abord, oui, mais laquelle?

L'anti-capitalisme doit aussi devenir «ordinaire»


Les signes avant-coureurs d'une importante crise financière ont été pour le premier ministre du Québec l'occasion de déclencher des élections, prétendant qu'il devait aller chercher un «mandat fort» afin de »piloter le navire» à travers les temps difficiles qui nous attendent. Avec le slogan «l'économie d'abord», le parti libéral espère prendre de court les autres partis politiques, qui selon la perception pub...

La crise risque de faire mal au Canada, avertit Bill Clinton



L'économie américaine va mal. Elle risque d'aller mal pendant encore longtemps. Et si les choses ne s'améliorent, le Canada finira tôt ou tard par y goûter, lui aussi. L'ex-président Bill Clinton n'a pas mis de lunettes roses devant les 3000 Montréalais venus l'entendre au Palais des congrès, hier après-midi. Sa conférence était organisée par Power Within, une entreprise torontoise spécialisée dans les séminair...

Urgence plus que technique



«Compte tenu du climat incertain de l'économie mondiale, le moment est venu de passer à l'action.» C'est par ces mots que commence l'Énoncé économique. Pas celui de demain, mais de l'an dernier. Il n'y avait pas crise, mais de fortes possibilités d'élections précipitées. Il n'était donc pas question, pour l'occasion, de se limiter à revoir le bilan économique et financier du Canada, comme on nous le promet pour de...

Pourquoi attendre?



Le président élu des États-Unis, Barack Obama, a signalé hier sa volonté de présenter un plan de relance économique dès son entrée en fonction, le 20 janvier prochain. Selon les chiffres mentionnés par son entourage, ce plan pourrait s'élever à 700 milliards (trois fois le budget du gouvernement du Canada!). En Grande-Bretagne, le gouvernement a annoncé hier son propre plan d'urgence, un ensemble de 37 milliard...

Déficit américain - Bombe à retardement



La somme des promesses qu'a déclinées Barack Obama pendant la campagne électorale avoisine les 2000 milliards de dollars. À moins d'être irresponsable en matière budgétaire, le président élu ne pourra pas respecter tous ses engagements. Loin de là. Car après la crise immobilière à laquelle se sont greffées depuis lors la crispation bancaire et la déchéance de l'industrie automobile, on va observer l'addition d'une cris...

Que fait le gouvernement ? !



Le premier réflexe des gouvernements a été de se porter au secours du secteur financier qui menaçait d'entraîner dans sa chute l'économie mondiale tout entière. Ils conviennent aujourd'hui que le temps est venu d'aider aussi les consommateurs et les entreprises à passer au travers de la crise, ne serait-ce que pour éviter que la situation se dégrade encore plus. Mais ça n'a pas l'air de bouger fort. La répliq...

Les médias et la crise

Les raisons d'un aveuglement général



À en croire le discours qui prévaut, la crise du crédit serait un phénomène «imprévisible», et la récession, un mouvement «cyclique» de l'économie, qu'une mondialisation a rendu plus dévastateur. En somme, un double «tsunami», que des capitalistes cupides et des gouvernements laxistes n'auraient su endiguer à temps. Plusieurs accusent, certes, la déréglementation, l'hégémonie de Wall Street, l'abdication de l'État. ...

La crise ? Quelle crise ?



À part les efforts presqu’héroïques de Québec Solidaire, la campagne électorale québécoise nous fait tomber dans un sommeil profond. C’est dramatique, compte tenu des enjeux extrêmement importants qui sont devant nous dans le contexte de la crise économique dont on ne parle que très peu. Cette crise était prévue et prévisible. Les « joueurs » de l’économie-casino de Wall Street le savaient depuis longtemp...

Le maître du monde



La semaine dernière, Nicolas Sarkozy a pris le chemin de Washington pour participer au G20. Le président français n'y allait pas seulement pour faire entendre la voix de la France ni même celle de l'Union européenne, dont il est actuellement le président. Il n'y allait pas pour revendiquer quelques réformes bien ciblées à la suite de la crise financière qui a ébranlé la planète. Il y allait pour «refonder le capitalism...

Crise à Détroit - L'auto aux abois



Après les établissements financiers, voilà que c'est au tour de l'industrie automobile, de GM à BMW en passant par Toyota, Renault et consorts, d'être confrontée à des défis sans précédent depuis l'invention du moteur à explosion. Aux États-Unis, les prêts gouvernementaux réclamés par les trois de Detroit sont le sujet d'une session spéciale du Congrès. En Europe, Mercedes et compagnie souhaitent un soutien analogue. S...

Il s'est passé quelque chose à Washington



On pourrait être tentés d'accueillir le sommet des dirigeants du G20, qui se sont réunis ce week-end, avec le même scepticisme et la même indifférence que l'on réserve aux grands-messes internationales. Mais il s'est passé quelque chose d'important à Washington. Au premier abord, les résultats du sommet sur les marchés financiers et l'économie mondiale peuvent sembler maigres. Les leaders se sont entendus sur...

Crise économique - L'écho à 1929



Lorsque l'on s'attarde aux causes de 1929 et à celles de 2008, on constate qu'il y a un dénominateur commun aux deux. Lequel? L'inégalité des revenus. En 1928, l'inégalité des revenus avait atteint un sommet. En 2006, l'inégalité a enregistré un record. Dans les deux cas, c'est à méditer et à retenir, 5 % des plus riches faisaient main basse sur le tiers de l'ensemble des revenus. C'est à noter, cette culture de l'injustice la plus pernicieuse qui soit fut amorcée aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans les années 80 avant que l'Allemagne, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le... Canada ne les imitent.

GESCA travaille déjà à la prochaine élection fédérale et appuie Ignatieff...

L'étoffe d'un leader

La grande faiblesse de Stephen Harper, c'est son incapacité à communiquer avec ses concitoyens. Or, la communication est essentielle au leadership.


Les chefs de gouvernement du G20 sont réunis aujourd'hui à Washington pour discuter d'une réforme du système économique mondial. Cette rencontre extraordinaire est le fruit du travail acharné du président français, Nicolas Sarkozy, qui a réussi à en imposer l'idée à George W. Bush. Une preuve de plus qu'un pays peut jouir d'une influence bien plus grande que celle conférée par son poids économique et militaire. ...

Le «terne» Canada donne des conseils financiers au monde



Jim Flaherty, ministre des Finances du Canada - «La crise financière qui a débuté il y a 14 mois aux États-Unis s'est intensifiée et s'est propagée partout dans le monde, menaçant d'annuler les progrès économiques accomplis dans les deux dernières décennies. Les gouvernements ont agi de manière concertée et ils vont continuer de le faire, en prévision du sommet des grandes économies du Groupe des Vingt. «Peu de pays...