Charest en fin de régime - L'art de ne rien faire

Où va le PLQ?



À l'issue d'une semaine éprouvante pour la crédibilité de la classe politique québécoise, le Parti libéral du Québec et son chef sont toujours au pouvoir mais affaiblis. Selon le sondage CROP dont nous publions les résultats ce matin, la moitié des Québécois croient que Jean Charest ne dirigera plus le PLQ lors du prochain scrutin. La semaine dernière, une autre enquête montrait que seulement 23% des Québécois j...

Jean Charest en observation



Élu premier ministre il y a à peine deux mois, Jean Charest est en observation. Les Québécois sont carrément partagés quand on leur demande s'ils croient qu'il sera à la tête du PLQ aux prochaines élections. Et près d'un électeur libéral sur trois estime qu'il ne sera pas là au prochain combat, constate la maison CROP dans une enquête réalisée auprès de 1001 personnes, la fin de semaine dernière. Quand on ...

Tel un pyromane...

Jean Charest met le feu aux poudres et joue ensuite les pompiers.


L’arrivée de Jean Charest au Québec n’a jamais soulevé les passions. Sa façon de gérer, son caractère belliqueux, son arrogance ont rendu les Québécois suspicieux et dubitatifs. Et les sondages, qu’il dit ne pas commenter, mais qu’il lit, le démontrent depuis quatre ans. La dernière crise politique à la suite du dépôt d’un budget controversé a mis une fois de plus en évidence son processus de résolut...

En sursis

Le premier ministre a perdu cette semaine un peu plus de son autorité morale


L'autorité morale n'est pas affaire de mérite ni même de pouvoir. C'est plutôt de l'ordre de l'influence et de la confiance que l'on suscite. Or, si le gouvernement libéral minoritaire a été sauvé in extremis, le premier ministre Jean Charest risque malgré tout de sortir affaibli de ce bras de fer, ayant échoué à convaincre la population du bien-fondé d'une baisse d'impôt. Depuis son accession au pouvoir en 2003, Je...

Beginning of the end for Jean Charest

His budget crazy-man act didn't go over well with the Liberals


"Bland works," said Bill Davis, who managed to win four elections as premier of Ontario in the 1970s and 1980s despite his utter lack of charisma. And so does crazy, as another Tory premier of a large Canadian province has just demonstrated. We'll never know whether Jean Charest, a dyed-in-the-wool federal Conservative passing as a provincial Liberal, really was crazy enough to commit political suicide ove...

Beginning of the end for Jean Charest

He has the summer to get his act together and improve party fortunes


Jean Charest got through the day. Now he needs to get through the summer. Think of him as a contestant on Survivor, trying to persuade the Quebec Liberal Party not to vote him off the island. Well, he's got some hard work ahead of him if he wants to lead the Liberal Party into the next election. And never mind the standing ovation he got from his caucus yesterday after pulling off a late-night deal with the ...

ANALYSE

Jean Charest sur la sellette



Avec inquiétude on observe les sondages; Jean Charest est clairement devancé par ses deux adversaires comme meilleur premier ministre. Pire encore, le Parti libéral trouve à peine l'appui d'une personne sur cinq chez les francophones. Mario Dumont et Pauline Marois ont une meilleure cote que leur parti, Jean Charest tire le PLQ vers le bas, un constat qui inquiète les libéraux de longue date qui se souviennent de plus en plus souvent qu'il n'était pas issu du parti.

Ottawa strangely calm as premier walks tightrope

His political death – if it comes to that – will be a lonely one.


OTTAWA – There was a time – not so long ago – when the travails of a Quebec federalist premier would have been treated as a nail-biter on Parliament Hill. But as Jean Charest struggled for his political life this week, there were few signs of federal anxiety over his potential impending demise. If anything, the sight of the premier on a collision course with the opposition parties in the National Assembly and Q...

Les ego avant les négos

La partie de poker budgétaire a été éprouvante pour le leadership de Jean Charest.


De toute évidence, Jean Charest confond ténacité avec entêtement et il est toujours incapable de reconnaître une erreur. Curieux, tout de même, pour un premier ministre qui a passé son premier mandat à reculer (tous en choeur, le refrain de la danse à reculons: le mont Orford, les écoles juives, le Suroît, l'aide aux étudiants). Même la dégelée électorale de mars et sa nouvelle position minoritaire ne semblent pas lui avoir appris quelques leçons de modestie.