Pour une sociale-démocratie moderne, pragmatique et réaliste
6 mai 2011
Sylvain vous me demandez:
«Qu'est-ce qu'on fait alors ?»
On commence par cesser de nous crêper le chignon et on additionne nos énergies à convaincre nos concitoyens des bienfaits d'être Maîtres de leur Pays.
La marche vers la reconnaissance de notre Pays n'est pas l'affaire d'un seul parti, ou d'un seul groupe. C'est l'affaire de chacun d'entre nous. Chaque citoyen doit ressentir la fierté et la nécessité d'être maître chez lui. Nous devons inoculer le virus de la fierté Québécoise, c'est le seul véritable virus qui peut donner le courage nécessaire pour affirmer le Pays.
Sylvain, vous dites:
«QS solidaire devrait aller chercher les gens de "gauche" du PQ ?»
Mais nous ne sommes pas au recrutement de membres pour grossir un parti ou détruire un autre, nous sommes à faire reconnaître NOTRE PAYS.
QS et le PQ et tous les autres sont des partis québécois qui vont demeurer québécois avec leurs mêmes valeurs leur même vision lorsque notre drapeau sera hissé parmi les drapeaux des Pays souverains du monde entier.
Nous sommes à faire reconnaître le Pays, nous ne sommes pas à faire une vulgaire campagne électorale.
Vous dites:
«Si le Québec est pour devenir indépendant pour être à gauche, aussi bien rester dans le Canada. Voyez-vous, moi je suis ni de gauche ni de droite. Avant de pouvoir agir, il faut que le Québec devienne un pays.»
Votre propos est paradoxal. Vous vous dites ni de droite, ni de gauche, mais vous démontrez une peur bleue (!) de la gauche ! : ««Si le Québec est pour devenir indépendant pour être à gauche, aussi bien rester dans le Canada.«
Cependant, comme vous dites aussi de façon très pertinente: «Avant de pouvoir agir, il faut que le Québec devienne un pays.»
Alors commençons donc à nous donner la main pour faire reconnaître NOTRE PAYS. Ensuite nous pourrons nous chicaner avec la gauche de l'enfer et la droite du ciel. L'enfer est rouge, Monsieur Racine! Il ne faut surtout pas l'oublier!
Vous dites: « C’est seulement QS qui parle de gauche tout le temps. Entendez-vous le PQ parler de gauche et de droite ? JAMAIS ! »
C'est vrai. Le PQ ne se mouille jamais. Par moment, il ose à peine prononcer le mot «Indépendance». Alors pensez-vous que le PQ va se décrire de gauche ou même de droite ? Vive le centre… on ne "choque" personne !
Ça prend un certain courage pour véhiculer de nouvelles idées et vous avez raison le PQ n'est pas très fort sur ce point.
Serge Charbonneau
Québec