500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
23 janvier 2024
Les économistes les plus considérés font un lien direct entre la surimmigration et la pénurie de logements.
L’économiste en chef de renom de la Banque Nationale, Stéfane Marion, explique la nécessité de ralentir l'immigration parce que les mises en chantier ne peuvent combler que le quart de la demande, et ce, pour des années à venir.
On ne fait pas apparaître des centaines de milliers de maison en criant marteau.
Écoutons-le:
"Le rapport sur l'emploi de septembre a révélé une nouvelle augmentation considérable de la population en âge de travailler, ce qui s'est traduit par un gain trimestriel cumulé de 267 000 au troisième trimestre. Cette hausse, la plus importante jamais enregistrée, fait suite à un gain de 238 000 au deuxième trimestre et de 204 000 au premier trimestre. Il n'existe aucun précédent dans l'histoire moderne du Canada pour ce qui est de l'établissement de trois records trimestriels consécutifs en matière de croissance démographique.
Il n'est donc pas surprenant que les constructeurs d'habitations ne parviennent pas à suivre cet afflux inattendu de nouveaux habitants dû à l'immigration et que, par conséquent, le déficit de l'offre de logements se soit aggravé pour atteindre le pire niveau jamais enregistré au troisième trimestre. Comme le montre notre Graphique choc d’aujourd’hui, il n'y a actuellement qu'une mise en chantier pour 4,2 personnes entrant dans la population en âge de travailler (personnes de 15 ans et plus). En comparaison, le ratio historique est d'une mise en chantier pour 1,8 nouvel entrant dans la population en âge de travailler.
Ce déséquilibre massif devrait persister dans un avenir prévisible, jusqu'à ce que la croissance démographique ralentisse de manière significative."
(fin de la citation)
Source: Le déficit de l’offre de logements bat un nouveau record en T3 »