Pour être indépendantiste, il faut être réactionnaire
25 mars 2017
En s’inspirant de Richard Arès, il faudrait donc promouvoir une nouvelle acception, positive, du terme réactionnaire, considéré péjoratif.
On peut le lier à cette définition neutre du nom réaction dans le dictionnaire du CNRTL :
« Acte, comportement d’une personne en réponse à une action extérieure, et qui, en général, tend à annuler celle-ci. »
Mieux, on trouve dans le Littré un tour positif du mot réaction :
« Il se dit de l’ensemble des actes d’un parti opprimé qui devient le plus fort. »
L’action extérieure illégitime qui dénature le Québec est celle du gouvernement fédéral colonialiste, l’héritier de la Couronne britannique.
Votre message est donc un appel à riposter, fondé sur une saine reconfiguration du vocabulaire. Qui témoigne, elle, du refus de la soumission. Et de l’espérance de la victoire.