Un référendum gagnant ne fait pas un pays indépendant !
20 avril 2018
La partition de la Serbie [ le Kosovo ] GO, la partition de l'Espagne NO GO. L'influence de l'OTAN pour savoir qui sera indépendant et qui ne le sera pas n'est pas à négliger. L'indépendance d'un Québec qui consentirait à renoncer à son enracinement est négociable... peut-être un GO; ça reste à voir, si on apprend à se prosterner un peu plus. L'indépendance qui serait fidèle à notre histoire et traversée de transcendance est un NO GO... à moins que dans une éventualité très improbable le Canada se détache de l'empire.
Le référendum dans tout ça relève d'une sorte de paléo-référendisme. Il semble bien que seules quelques bizarreries politiques y restent attachées... ou opposées. Hors Vigile et quelques cénacles détachés, plus personne ne parle de référendum comme d'une véritable option. C'est OUT. On ne parle même plus de changement de statut pour le Québec, c'est dire, une affaire reportée dans quatre ans, voire dans la semaine des quatre jeudis.
Le paradigme péquiste élaboré par le tandem de Claude-Lévesque-Morin au début des années 1970 est un lamentable échec. Patriotes, suivez moi sur Vigile ou sur mon blogue pour en explorer les tenants et les aboutissants.