La sortie est à gauche
24 novembre 2010
La gouvernance péquiste ne vaut guère mieux que celle de QS.
En 42 ans, nous nous sommes attardés lourdement sur des programmes politiques conventionnels à vocation électorale, qui ont en commun d'occulter l'urgence de l'indépendance. Tout projet de gouvernance provinciale campé dans une structure partisane tournée sur elle-même ne pourra inspirer suffisamment (et je ne parle pas de mobilisation !) pour réaliser la tâche No 1, l'indépendance, condition préalable à la réalisation de tout programme de gouvernance nationale... quel qu'il soit !
Je n'ai pas de solution toute faite mais je renvois M.Montmarquette et autres à l'exemple donné par le CNR (Conseil national de la résistance), dont le programme politique, négocié et adopté en pleine occupation, a eu l'insigne mérite de réunir des forces de libération disparates et de les amener à consentir des compromis en vue de réaliser quelque chose d'une urgence fondamentale : la libération. Les circonstances sont certes différentes, je le concède. Mais, prenant en compte ces différences, la libération du Québec vaut-elle moins que la libération de la France ?
GV