L'impôt unique géré par le provincial est une mauvaise idée et doit être géré par le fédéral dans le contexte que le Canada est encore notre pays par choix
8 février 2019
François Legault a deux obstacles à surmonter si il veut rendre son projet populaire.
Si ses conseillers ne lui ont pas dit, il y a une problème de perception négative de la bureaucratie fiscale québécoise comme le mentionne l'auteur. La bureaucratie québécoise est plus emmerdeuse, moins d'arrangement, plus difficile à rejoindre, etc, que la bureaucratie fédérale. C'est un fait reconnu dans les bureaux de comptable et par le citoyen lambda.
Le citoyen ordinaire n'est pas masochiste. Pour ce qui apparaît une lutte entre deux bureaucraties, il n'a pas envie de souffrir davantage. Et c'est parfaitement légitime. Si le rapport de l'État du Québec avec les contribuables n'est pas plus sympathique, on a un premier problème.
Deuxièmement, Duplessis avait nettement présenté son combat comme un combat autonomiste et avait rallié la population sur cette base. Si Legault ne peut ou ne veut pas arrimer son combat à la constitution de 1867, à la récupération de nos droits nationaux, et en expliquer clairement l'intérêt national, pourquoi devrait-il s'attendre à ce que les contribuables sensibles à la promotion des intérêts du Québec le suivent ? L'appui de ces derniers se mérite et Legault aurait tort de le tenir pour acquis.
Legault a donc beeaucoup de travail à faire pour rendre sa proposition populaire auprès des contribuables et des autonomistes de toute nuance qui, à raison, n'ont pas envie, les uns et les autres, de casquer ou de s'emballer pour des rivalités bureacratiques.