Soyons sérieux!
15 juin 2010
" O " et anonyme, merci de vos bravo et merci.
M.Bousquet, je ne fais pas l'apologie de l'unilinguisme.
Je soumets, plutôt, que dans l'état actuel des choses, sans son indépendance et alors que le français est en mauvaise condition, le Québec est en mauvaise posture pour évaluer correctement son rapport à l'anglais, et pour se donner comme objectif la bilinguisation " parfaite ", français-anglais, de sa population entière, à travers son système d'éducation.
Dans la perspective actuelle, l'état du français me préoccupe davantage.
Autant les vertus du plurilinguisme individuel me sont évidentes, autant il m'apparaît primordial de ne pas accéder à l'idée que l'épanouissement du Québec collectif, déja l'un des endroits les plus bilingues et trilingues au monde, passe nécessairement et absolument par encore plus d'anglais.
Ce qui nous différencie de plusieurs autres peuples, ici, n'est pas de ne pas parler anglais, mais bien de mal maîtriser notre propre langue nationale. Ayons la sagesse de s'autoriser ce constat sans s'entre-pointer-du-doigt.
Cordialement,
N.P.