La mort de l'obsession référendaire
9 novembre 2010
Fort intéressant, merci de cette analyse si fine.
On demanda à Aristote un jour : ''À quel moment l'être humain est-il le plus humain, le plus dans son être, quand est-il le plus lui-même ?''
Au grand étonnement de l'étudiant que j'étais et auquel Louis-Marie Régis o.p., aristotélicien laurentien s'il en fut, relatait cette anecdote antique, le grand Aristote répondit : ''Dans son regard vers Dieu''. ? ! ? !
Il me fallut bien des efforts pour comprendre le sens de la réponse du maître athénien que Thomas d'Aquin au Moyen Âge baptisa pour chasser le païen de cette pensée grecque et en faire la pensée occidentale et chrétienne jusqu'au Concile Vatican II.
ARistote n'a pas dit que l'HOomme était le plus homme lorsqu'il entrait ''en Dieu'' mais dans le regard que l'on porte vers lui''. L'humanité est donc du côté humain des choses. Ce qui est déjà pas mal...
C'est donc la tension, si on peut dire, que l'humain est le plus lui-même. L'élan ou encore la poussée, l'effort et la volonté.
Pour obtenir le OUI le plus large possible, soit lors d'un référendum ou même lors d'une élection générale dotée d'une coalition souverainiste, électorale et parlementaire, l'important c'est que le mouvement prenne forme maintenant, , qu'il s'organise, qu'il rassemble. Il faut savoir où on va sans faire de streap tease qui exciterait nos ennemis...
Ce n est pas vrai de dire que les gens savent ce qui ne marche pas avec Ottawa. Première erreur. C'est à recommencer constamment, Chaque jour apporte sa pelletée de troubles d'Ottawa et ainsi se fait la pédagogie quotidienne contre le Canada. C'est ainsi qu on convainc les gens. Je le fais sans arrêt depuis 1964,
Pauline Marois et le mouvement indépendantiste dans son ensemble seront encore plus forts en avril prochain.
Les vraies affaires ont commencé.