S'affranchir du lavage de cerveau des élites
20 novembre 2011
Monsieur Montmarquette,
Il s'agit en effet d'un génocide déguisé des pauvres ou plutôt des moins adaptés au monde capitaliste de la productivité et de l'utilitaire. On remplace ces derniers, bien souvent des Québécois de souche nés ici, par des immigrants qui sont plus productifs et plus utiles (et qui savent eux que dans un monde de la loi du plus fort et de la loi de la jungle, tes ancêtres ont beau avoir toujours été du pays, la terre n'est jamais pour autant acquise).
J'avais lu un article de monsieur Guy Paiement, il y a longtemps déjà, au début des années 1990, qui disait justement qu'au Québec, c'est dans les classes les plus défavorisées qu'il y a le plus de solitude et le moins d'enfants. Monsieur Paiement déplorait ce Québec "cassé en deux" et il disait qu'une telle situation était dangereuse pour que le Québec "cassé en deux" devienne le "Québec de la casse".
Mais il se trompait évidemment parce que les plus démunis sont trop préoccupés par leur seule survie pour penser à se révolter.