L'auteur est professeur de sciences politiques à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke.
Tout compte fait, la persistance du Bloc québécois à Ottawa depuis 18 ans relève plus de l’exception que de la norme.
Le malheur des souverainistes, dont Pauline Marois, c'est qu'ils n'ont pas le contrôle de l'ordre du jour quand la souveraineté dépasse les 50%.
Si les libéraux fédéraux et provinciaux veulent renouer avec le succès, ils devront montrer patte bleue.
La cause la plus fondamentale du malaise actuel se situe fort probablement dans la déception qui habite les militants et les membres de cette formation depuis quelques mois.
L'élection d'un gouvernement minoritaire est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux au système politique québécois
Le prestige de sa nouvelle charge aidant, le nouveau chef libéral tentera peut-être d'offrir une image différente, plus souple, plus aimable