Échec d’un projet ou échec d’une génération ?
28 juin 2011
Il n'y a pas dix motifs pour lequel nous désirons faire l'indépendance du Québec. Il n'y en a qu'un seul,soit celui de vivre en français en terre des Amériques,tous les autres motifs étant tributaires de celui-ci. S'il s'avérait que les Canadian comprennent ce fait, ils n'auraient qu'à inscrire dans leur constitution de 1867, amendée en 1982, que le «Québec est un État de langue française», dont toutes «ses» lois doivent s'inspirer,dans laquelle «leur» cour suprême ne peut intervenir de quelque façon que ce soit lorsqu'il est question de langue et d'objets qui s'y rapportent, ce qui lui éviterait de détruire la loi,comme ce fut, et est toujours le cas,pour la loi «101», ce qui aura été inscrit dans cette constitution afin de garder le Canada «uni» d'un océan à l'autre.C'est ce je leur disais dans une entrevue accordée au journaliste Martin Patriquin en juin 2006, et dans une lettre adresséeà Joe Clark en 1980, tout en ajoutant que je ne croyais pas que les «Anglos et leur gouvernement» accepteraient ces conditions, et d'autres dont j'avais fait mention lors de cette entrevue avec ce journaliste du National Post. J'ajoutais que si ces conditions étaient acceptées «?», il n'y aurait plus de velléité d'indépendance chez la plupart des tenants,comme moi, de l'indépendance de l'État québécois.Comme la protection de notre langue ne les intéresse pas, il n'y a eu aucune réaction devant ces suggestions,ces gens ne comprenant pas que la langue, et la culture qui lui est inhérente, sont les seules différences entre le Canada et les USA,que sans cette différence leurs jours sur la souveraineté de leur État canadian sont comptés.Ces gens préfèrent probablement un continent anglo-saxon à l'indépendance du Canada, ce qui est plus que probablement leur rêve depuis toujours?