Vigile a encore un rôle à jouer:

en dépassant le niveau de la politique partisane ou personnalisée.

Tribune libre

J'invite les tenants des thèses du putch râté et du possible règlement de comptes au P.Q. à se ressaisir et à voir plus loin que le simple niveau du jeu politique en essayant de voir une façon de continuer à promouvoir les intérêts supérieurs du Québec peu importe nos affinités personnelles. En fait, trouver une solution gagnant/gagnant.
Ainsi, promouvoir la souveraité ou l'indépendance, c'est travailler pour le pays.
Militer pour la gouvernance souverainiste ou l'autonomie du Québec, c'est travailler pour le Québec. Promouvoir ou défendre le français, critiquer le système fédéraliste et le mauvais fonctionnement du gouvernement actuel du Québec , suggérer des nouvelles idées dans tout domaine , regarder ce qui de bien ou de mauvais ailleurs au niveau politique c'est cela aussi faire avancer le Québec
Cesser de regarder les points de pourcentage en vue des prochaines élections et s'imaginer être dans un contexte pré-référendaire, c'est cela regarder plus loin que son nez.
Essayer de convaincre plutôt que de vouloir assommer quelqu'un avec un argument personnalisé et antagoniste tout en admettant la possibilité que nous ayons tord, c'est cela se placer dans une ligne de convergence plutôt que d'affrontement. Au besoin corriger ses propos voir même s'excuser parce qu'ils dépassés notre pensée c'est cela travailler pour le bien commun.
Vous me trouvez naïf et idéaliste? Peut-être mais existe-t-il une autre solution pour se sortir de la foire d'empoigne qui sévit actuellement sur Vigile. Ce site doit continuer à vivre car il en n'existe pas d'autres où les militants pour la cause du Québec peuvent s'exprimer plus librement.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2012

    La politique est affaire de luttes et d'affrontements. Ceux qui croient qu'il s'agit d'un salon de thé ne peuvent s'y sentir bien, c'est évident. On peut vouloir diminuer les tensions, mais les Québécois sont plutôt mollassons en général (peur de la "chicane"), et je les encouragerais à ne pas avoir peur de la polémique. Ils apprendraient ainsi à aiguiser leurs arguments en se frottant à ceux de leurs adversaires. Cela leur serait grandement bénéfique.
    Quant à Vigile, je crois qu'il joue très bien ce rôle, en permettant l'expression de points de vue opposés.

  • Antoine Dubé Répondre

    13 février 2012

    Réponse à Luc Archambault,
    Mon propos dans cet article visait à calmer un peu la tension sur ce site.
    En général, même si vous pouvez être très critique, vous êtes toujours respectueux des personnes et je vous en félicite. Cependant, je ne suis pas d'accord avec votre persistance à utiliser le mot collabo dans vos remarques. Or, pour moi, lorsqu'on veut être rassembleur, ce n'est pas selon moi un mot qui devrait être utilisé car probablement sans le vouloir vous pouvez insulter inutilement des personnes qui ont milité, comme moi sincèrement, dans des partis politiques. Jamais, je ne me suis senti collaborateur de la monarchie constitutionnelle canadienne au sens français du terme. J'étais cependant impliqué, à fond, dans la dimension démocratique que cette monarchie nous laissait.
    Depuis trois ans, je me suis retiré de tous les partis politiques dans lesquels j'étais depuis plusieurs années et je m'en porte que mieux .Maintenant,je vois la politique autrement avec une vue plus à long terme qu'auparavant. N'en doutez pas, je suis encore aussi souverainiste qu'avant mais je n'accorde pas autant d'importance que vous à la prochaine campagne électorale. Je m'intéresse moins à qui sera élu député ou qui deviendra le prochain premier ministre qu'à l'avancement de la souveraineté ou l'indépendance.
    Avec l'avancée récente de l'idée des référendums à initiatives populaire et la tenue de constituante citoyenne, je suis convaincu, qu'un jour, nous serons ensemble pour défendre une même cause. Pour l'instant, je vous laisse travailler auprès des politiciens pour qu'ils cessent d'être des collabos.
    Respectueusement.

  • Luc Archambault Répondre

    13 février 2012

    @ Antoine Dubé
    « Il nous faut chercher des arguments pouvant convaincre les personnes qui ne sont pas encore souverainistes. »
    Il faut cesser de toujours pelleter la neige par en avant. Il ne faut pas démissionner avant de combattre. Les prochaines élections à venir seront décisives. C’est maintenant qu’il faut lutter pour les faire décisives en FAVEUR de la primauté effective de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Nous n’avons pas les moyens de perdre ces élections au profit des forces canadianisatrices alors que nous avons les moyens de RENVERSER non seulement le gouvernement de fin de Régime mais le RÉGIME lui-même.
    Des arguments pour convaincre !?
    Le RESPECT de la DÉMOCRATIE. Que ça et TOUT ÇA !
    La question n’est pas d’être ou pas fédéraliste ou souverainiste, la question est de savoir si l’on veut vivre en DÉMOCRATIE ou sous la DICTATURE. L’État actuel n’est pas tant FÉDÉRAL, que DICTATORIAL.
    Les « fédéralistes » doivent choisir entre FÉDÉRALISME DICTATORIAL ou FÉDÉRALISME DÉMOCRATIQUE. S’ils sont DÉMOCRATES, ils ne peuvent endosser l’État FÉDÉRAL actuel qui est INCAPABLE d’obtenir le clair OUI de la démocratie québécoise. De fait, les fédéralistes ne l’endossent pas. Ils veulent le rénover, ils ne veulent pas de la DICTATURE actuelle.
    Il faut leur donner la chance d’exprimer leur REFUS de la DICTATURE ACTUELLE. Pour cela il faut qu’une députation en exercice et candidate s’ENGAGE à faire en sorte que ce refus s’exprime, sans le subordonner à la fondation de l’État souverain.
    On peut faire en sorte que s’exprime ce REFUS QUÉBÉCOIS de la DICTATURE d’OCCUPATION canadianisatrice actuelle répudiée par les fédéralistes-rénovateurs, par les autonomistes et par les souverainistes, quand on fait l’UNION des forces DÉMOCRATIQUES citoyennes et politiques de ce PEUPLE SOUVERAIN ; quand ces forces UNIES s’ENGAGENT à APPELER les Québécois,es à INVALIDER sur SON territoire national du Québec TOUT État qui n’a pas obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise.
    Nous n’avons pas besoin de trouver d’autres arguments que ceux liés au RESPECT de la DÉMOCRATIE.
    Pas besoin donc d’être fataliste et de baisser les bras quant aux prochaines élections, en pelletant la neige par en avant. C’est MAINTENANT que nous pouvons ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO pour mettre de l’avant LA DÉMOCRATIE, en tournant le dos à la DICTATURE d’OCCUPATION.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2012

    En effet, il aurait pu être utile mais il fût nuisible au cours de la dernière année
    Ilpourrait être utile si...
    donné le fort volume...
    http://www.vigile.net/Lettre-a-mon-vieil-ami-Vigile ; http://www.vigile.net/Vigile-ou-De-l-inintelligence, De l’inintelligence politique ; http://www.quebecdroite.com/2011/10/coalition-et-conscience-nationale.html : Attitudes positives et constructives, conditions à la solidarité et à la cohésion; sous vigile cohésion
    M. Vigile.. novembre 2011:
    .Je vous faisais part récemment que l' important site Vigile prenait une bien mauvaise tangeante et qu'au lieu de rassembler, éloignait. Le ton acrimonieux quereleur n'ajoute rien à la discussion, rien,
    J'évoquais une voie par laquelle Vigile pourrait ÊTRE UTILE EN CES TEMPS OÙ TOUT INDIQUE L'IMPÉRIEUSE NÉCESSITÉ DE DÉVELOPPER DES CONSENSUS AUTOUR, PAR EXEMPLEs, DES QUESTIONS LINGUISTIQUES ET DE L'INTÉGRATION POSITIVE DE L'IMMIGRATION. Je réitère la suggestion... car une société tant ouverte à l'immigration, expérimentant une fulgurante décroissance du poids linguistique en moins de dix années doit inviter à la coalition, à l'inclusion, à l'intégration positive à la langue française identitaire, et non repousser par trop d'attitudes acrimonieuses...
    Parmi les développements récents et annoncés qui mériteraient une protestation solidaire de tous les Canadiens-français et Québécois et de l’Assemblée Nationale du Québec :

    1. la nomination d’un deuxième juge unilingue anglophone à la Cour Suprême (mi-octobre) ;
    2. la nomination d’un VG unilingue anglophone par le gouvernement conservateur (26 oct);
    3. Le projet de loi annoncé attribuant plus de sièges à des provinces anglophones, ce qui réduirait le poids représentatif du Québec et de l’ensemble du Canada-français.
    Il est important de rappeler que le Sénat, majoritairement anglophone et conservateur avait déjà rejeté un premier projet de loi de Monsieur Y. Godin, franco-Acadien émérite défenseur des droits des francophones hors Québec et de l’égalité entre les deux langues officielles.

  • Antoine Dubé Répondre

    13 février 2012

    Le message que j'ai écrit hier est avant tout un cri du coeur face aux déchirements et aux insultes formulées entre souverainistes ou indépendantistes sur Vigile qui m'attristent beaucoup car je les trouvent tous de bonne foi.J'aimerais revoir un climat plus respectueux entre ces personnes qui souhaitent toutes que le Québec devienne un pays.
    En ouvrant plus large que sur l'horizon des prochaines élections et en se plaçant dans une perspective où nous devons obtenir plus de 50 % d'appuis. Il nous faut chercher des arguments pouvant convaincre les personnes qui ne sont pas encore souverainistes.
    Vous pensez que le ton va monter pour dénoncer les personnes qui créent ou alimentent des confusions mais je crois que le ton ne devrait pas monter davantage car il va arriver un jour où les belligérants vont se retrouver seuls.
    Moi, je souhaite plutôt que la tribune libre de Vigile redevienne un lieu d'échanges intéressant où il y aurait des débats sur les idées mais il y aurait plus de respect.

  • Luc Archambault Répondre

    12 février 2012

    Nathalie Grogières a raison. La gouvernance soi-disant souverainiste doit être VRAIMENT souverainiste. Elle doit donc être autre chose que ce qui est prévu de faire par le PQ.
    La question est : quels sont les intérêts supérieurs du PEUPLE SOUVERAIN du Québec ? Les intérêts supérieurs du Québec, ça ne veut rien dire.
    Les intérêts du Québec, de l’État provincial du Québec, de la députation du Québec, du gouvernement du Québec, peuvent NIER et ont EFFECTIVEMENT NIÉ les intérêts supérieurs du peuple SOUVERAIN du Québec. Comme l’ont fait, le font toujours et prévoient le faire encore les gouvernements du Québec depuis 253 ans. Ces gouvernements qui ont toujours été gouvernés et qui se sont toujours gouvernés eux-mêmes, volontairement, sous les auspices d’Actes constituants d’États qui ont NIÉ la primauté DÉMOCRATIQUE de SOUVERAINETÉ de ce peuple puisque TOUS les États qui gouvernent les gouvernements qui ont gouvernés, qui gouvernent et qui, putatifs, espèrent gouverner ce peuple et s’étant succédé ici depuis la Conquête, n’ont JAMAIS émané de ce peuple et n’ont pas même été ne serait-ce que nommément soumis à l’aval DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec, que ces gouvernements aient été fédéralistes ou soi-disant souverainistes.
    Quand donc a-t-on tenu un référendum validant l'État du Canada passé ou actuel ? JAMAIS, pour celles et ceux qui ne le savent pas...
    Les soi-disant souverainistes du PQ ne sont pas tant crypto-fédéralistes, que COLLABO d'un État de dictature d'occupation. Nuance ! Ils ont et prévoient toujours, tolérer sans recours ce qui dans l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada a NIÉ et NIE toujours la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple.
    Le problème ce n'est pas le « fédéralisme », c'est le fait que l'État dit fédéral du Canada s'IMPOSE d'autorité et de force impériale depuis le pareil État d'occupation militaire de Québec qui s'est incrusté dans nos murs aux lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 SANS jamais avoir été approuvés par le peuple du Québec. Si ce peuple avait librement et nommément consenti, le fédéralisme ne poserait pas de problème. Ce qui n'a JAMAIS été le cas, puisque les États coloniaux qui se sont succédé ici, ne sont pas tant fédéraux, qu'impériaux, ne reconnaissant pas même l'existence de ce peuple, et bien sûr donc pas sa SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE par voie de conséquence. Ce que ce peuple n'accepte pas.
    L'opposition ne se fait donc pas entre fédéralisme démocratique et souverainisme étatique, mais bien entre DICTATURE et DÉMOCRATIE.
    Ce qui change tout de la donne politique actuelle.
    Et OUI, la gouvernance soi-disant souverainiste doit faire place à un Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui CESSE de TOLÉRER l'intolérable NÉGATION de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Il est question de faire en sorte que la députation soi-disant souverainiste en exercice et candidate du PQ, du Bloc, de QS, de l'ON et indépendante le soit vraiment SOUVERAINISTE... elle l'est si, et seulement si elle cesse de prévoir tolérer la négation de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple.
    Comme ce n'est pas le cas, il faut changer ça, AVANT les prochaines élections décisives à tenir à Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2012

    Eh bien! Robert Bourassa lui-même disait travailler pour les intérêts supérieurs du Québec. Les députés libéraux que je rencontre disent vouloir faire avancer le Québec. Il en est de même pour la CAQ.
    Ainsi, presque tous les fédéralistes disent travailler aux intérêts supérieurs du Québec, veulent le faire avancer, le faire progresser.
    Nous avons pu entendre les péquistes utiliser les mêmes arguments. Ils ne se distinguent nullement des fédéralistes, mais prétendent travailler à un éventuel pays, dans un horizon lointain, si les conditions s'y prêtent. En attendant, ils travaillent à faire avancer le Québec, disent-ils fièrement. Je les classe dans la catégorie des crypto-fédéralistes.
    Quelle est la différence entre les indépendantistes et les fédéralistes?
    Les premiers veulent sortir du cadre fédéral. Les deuxièmes veulent améliorer le sort du Québec au sein du régime fédéral.
    C'est pourtant si simple, mais il y en a qui ont avantage à semer la confusion. La gouvernance souverainiste en est la meilleure illustration.
    Ne soyez donc pas étonné de voir le ton monter: certains s'en sont aperçus et dénoncent la situation.