Un moyen pour le P.Q.pour sortir de sa crise actuelle .

Madame Marois devrait faire ce qu'elle demandait à M.Landry en 2004 ?

Une course à la direction pour tester son leadership.

Tribune libre

En consultant les archives de Vigile, je suis tombé sur quelques articles qui faisaient état de la demande datant du 28 août 2004 de Madame Pauline Marois à Monsieur Bernard Landry d'ouvrir une course à la direction du Parti Québécois pour tester son leadership au lieu de se soumettre à un vote de confiance.
Malgré un vote de confiance à 93% au dernier congrès, beaucoup d'évènements sont survenus ,depuis lors ,mettant en doute son leadership et qui justifieraient la même solution qu'elle proposait à l'époque. Si elle l'emportait, son leadership en sortirait renforcé et elle aurait sûrement un meilleur succès à l'élection. Si non, elle pourrait comme Joe Clark avec les conservateurs donner un bon coup de main à la personne qui l'emporterait.
Si elle faisait ce qu'elle proposait elle-même en 2004, elle pourrait démontrer qu'elle dispose encore des appuis qu'elle prétend toujours avoir. Elle prouverait que l'avenir du parti qu'elle dirige la préoccupe plus que son propre sort.
Si non, elle est condamnée à devoir continuer à justifier sa présence comme cheffe jusqu'à la prochaine élection. Cela doit lui demander énormément d'énergies dépensées inutilement à mon avis. Pour s'inspirer, elle n'a qu'à se rappeler le succès obtenu par Monsieur René Lévesque lorsqu'il a décidé de tenir un référendum interne suite au revers qu'il a essuyé lors de la ronde constitutionnelle de 1981.


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Les commentaires que j'ai reçus m'indiquent que les opinions sont partagées entre les personnes qui souhaitent une nouvelle course à la chefferie au Parti Québécois, tout comme elles l'étaient en 2004. Plus un parti vieillit, plus on voit des traces des querelles passées. Deux des concurrents de l'époque sont encore en lutte aujourd'hui mais dans des partis différents. Je parle évidemment de Madame Pauline Marois et de François Legault.Madame Marois ne peut pas trop critiquer les personnes qui souhaitent son départ puisqu'elle a tout fait pour favoriser celui celui de M.Bernard Landry. Toutefois elle avait une attitude plus directe que M.Legault.
    Dans le fond, on assiste actuellement à un jeu de pouvoir. Cela n'a rien à voir avec la poursuite d'un idéal commun qui devrait être la promotion d'un nouveau pays. Si c'était le cas, la stratégie à suivre devrait être ouverte aux alliances et aux ententes.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Le P.Q. n'a jamais eu l'instinct politique ou si peu, dans toute son histoire. Peu importe le chef, il y aura toujours des frileux qui vont quitter la cuisine ne supportant pas la chaleur, voilà où est le drame, certains pour justifier leur manque de loyauté envers le P.Q. justifient ce manque de loyauté en disant que le Parti Québécois est un parti d'idées. Maintenant, un visionnaire émet l'idée de faire alliance avec Québec Solidaire, c'est du n'importe quoi, selon un sondage la population n'en veut pas. S.V.P. il est temps de sortir de votre tour d'ivoire et de se rapprocher du peuple. Lysianne Gagnon ce matin a bien résumé les états d'âme de certains ex et députés actuels du P.Q. dans son article «La pleureuse et les mauviettes» maintenant, nous espérons un autre sauveur...qui durera un certain temps,jusqu'à une autre chicane. Probablement le lot de toutes les minorités de se conduire en perdant.
    Il a l'air de quoi M.Drainville aujourd'hui, oups, ''si j'aurais su, j'aurais pas venu ''

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Marois pourrait dire oui à votre proposition si elle avait l'assurance de gagner (absence de Duceppe de la course). L'ennui serait que ce long exercice ne ferait pas de Marois une chef de parti moins impopulaire auprès des électeurs.
    On est pris avec!
    Faut se faire à l'idée. Il y a plus qu'à espérer qu'on lui déniche un faiseur d'image de génie.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    Monsieur Dubé,
    Si madame Marois veut rester, elle s'expose à une fin de carrière politique honteuse puisqu'elle va se faire laver à la prochaine élection.
    Le message de la part des électeurs québécois va être très très clair, je vous en passe un papier.
    Et ce sera son ancien adversaire politique au PQ, François Legault, qui va te me la démolir à la prochaine élection.
    Et ce sera la disparition totale du PQ, un peu comme l'Union nationale a disparu jadis du paysage politique québécois.
    Et savez-vous quoi? Ce sera aussi, pour de bon, la fin de tout projet souverainiste au Québec.
    Bienvenue dans le monde nouveau...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    A M. Dubé,
    Suite à vos propos, j'ai fait une petite recherche moi aussi sur Vigile et je suis resté sidéré - j'avais oublié tout cela - de constater de quelle manière grossière Pauline Marois s'était comportée face à Bernard Landry allant même jusqu'à réclamer ouvertement et publiquement une course au leadership et en mettant sur pied un think thank pour sa propagande : Groupe Réflexion Québec, cie dûment enregistrée, probablement financée par son mari et qui a cessé ses activités après à peine 5 ans.
    Il y a une justice naturelle dans la vie. Elle va finir par payer le prix de ce qu'elle a fait aux autres.
    A B-G
    Charleboix c'est quelque part dans le nord de l'Ontario. Desjardins appelle cela les limbes. Il y a encore quelques belles terres agricoles à vendre et je suis sûr qu'elle et son mari n'auraient aucune difficulté à faire dézoner tout cela. Ils pourraient y construire des projets domiciliaires avec club de golf comme sur l'Île Bizard. Je les vois très bien là-dedans et cela soulagerait tout le monde ici au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2012

    M. Dubé
    Il n'y a pas beaucoup d'événements mais un seul véritable qui a amené une crise au PQ. Il s'agit des démissions de juin dernier dont le bill sur l'amphithéâtre de Québec qui fut un prétexte à ces députés, ces gens avec des gros égos.. Le reste, c'est la paranoia provoquée par ceus-ci et amplifié par des alarmistes et des défaitistes en mal de prendre le pouvoir au plus sacrant,
    Non. Il faut se calmer et cesser de tout mettre sur le dos de Mme Marois. Du reste, le PQ remonte dans les sondages.
    Si on ne croit pas en nos leaders politiques, on incitera jamais les autres à y croire aussi.
    Mme M. Otis

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2012

    Pour votre information
    Journal de Québec, 15 janvier 2012
    PARTI QUÉBÉCOIS
    Marois sera là aux élections RÉGYS CARON 14/01/2012 20h21
    "Pauline Marois persiste et signe : elle demeurera chef du Parti québécois peu importe le nombre de députés qui auront quitté son caucus d'ici les prochaines élections.
    La chef péquiste a distribué les entrevues pendant toute la journée de vendredi 13 janvier pour expliquer sa sortie intempestive à l'endroit de son ex-député François Rebello, qui s'est joint à la Coalition avenir Québec après avoir promis à sa chef de demeurer au PQ. En entrevue au Journal de Québec, Mme Marois n'a pas écarté la possibilité que d'autres députés lui fasse faux bond. « J'ai pleinement confiance à tous ceux et celles qui ont le goût de travailler avec moi. Si c'est pas le cas, ils feront leur choix », a-t-elle affirmé.
    Le Parti québécois compte toujours 100 000 membres et 44 députés et « notre financement a été réalisé à 115 %, a plaidé la chef de l'opposition officielle. Le PQ avait fait élire 51 députés à l'élection de décembre 2008 avant de ravir la circonscription de Kamouraska-Témiscouata aux libéraux à l'élection partielle de novembre 2010. Au sujet de son attaque à l'endroit de François Rebello et de la CAQ, Mme Marois convient qu'elle a voulu exprimer son ras-le-bol à l'endroit de la vague de sauve-qui-peut qui sévit au sein de son caucus depuis quelques mois. « On ne peut pas dire une chose un jour, puis annoncer le contraire le lendemain », dit-elle au sujet du député de La Prairie.
    Drainville a peur
    En outre, la chef du PQ a reçu l'appui de Bernard Drainville qui a assuré lors d'un entretien au Devoir qu'il a « encore confiance en Pauline Marois ».
    Il a toutefois exprimé des inquiétudes sur l'avenir du Parti québécois et il craint le pire. « Le PQ pourrait disparaître », a-t-il reconnu.
    Les départs de certains de ses collègues au cours des derniers mois et les crises qui ne cessent de s'additionner, malgré un fort vote de confiance de 93 % pour la chef péquiste, font dire à M. Drainville que le PQ a besoin d'un « méchant coup de barre » pour ne pas être rayé de la carte." (fin de la citation)
    Je ne prends pas position. Je fais de l'information.
    Dernier sondage Léger Marketing: CAQ passe de 37% à 33%; PLQ:27%; PQ: 25%; QS: 9%. Ça bouge.
    à Pierre Cloutier: Charlebois, c'est où ça? Mme Marois vient de s'acheter une maison d'un demi-million à St-Irénée dans...Charlevoix...
    robert barberis-gervais, 15 janvier 2011

  • Martin Lavoie Répondre

    15 janvier 2012

    Vous avez raison. Elle doit accepter une réelle remise en question et cesser de justifier son "leadership". Son entêtement est destructeur et semble de plus en plus un problème d'égo, à son dernier souffle.De plus, sa présence émet un doute sur l'avenir du parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2012

    Ce n'est pas une mauvaise idée.
    Oui, une course à la chefferie le plus vite possible. En ce qui concerne, Pauline Marois devrait rester chez elle et se recycler comme agente d'immeuble dans....Charlebois. Je suis sûr qu'elle et son mari auraient beaucoup de succès, en tout cas beaucoup plus qu'ils en ont auprès de la population.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2012

    Vous avez raison, Mme Marois devrait centrer ses énergies à une course à la chefferie, au lieu de se fatiguer à se justifier et s'accrocher au pouvoir.
    Marius MORIN