Similitude troublante avec la ville de Québec

Venise envahie, la population locale chassée

Tribune libre


Il y a actuellement à Venise un
problème de taille, c'est le cas de le dire, en l'occurence l'envahissement de la vénérable
Cité des doges par d'innombrables hordes de touristes qui rendent la
vie quotidienne infernale à la population locale. Les gigantesques
paquebots 10 fois plus gros que le Titanic cherchent à s'infiltrer dans les
canaux aussi loin qu'ils le peuvent, déversant leurs flots de passagers
avides sur toutes les places. Cela en fait une ville submergée
autant par l'eau que par l'homme.
20 000 000 de touristes par année
versus 58 000 vénitiens, combat inégal. Issue fatale.

Écrasés par le nombre, piétinés
sans ménagement, ses habitants fuient la ronde folle, les jeunes
sont forcés d'aller trouver du travail ailleurs, les institutions
ferment, la dégradation physique des lieux s'accentue, le patrimoine
architectural est menacé. On prévoit que d'ici 2030 la ville ne
sera plus occupée que par les touristes de passage. Le cri d'alarme
est lancé à l'international par sa population ébranlée.
On vient même de tourner un film sur
la déplorable situation, le syndrome de Venise :


Remplacez maintenant ces flottes de
paquebots géants par des boat people qui arriveraient de toutes
parts en aussi grand nombre et vous aurez une idée de la menace bien
réelle qui plane sur les pays occidentaux devenus la cible de toutes
les convoitises.
Pour saisissante qu'elle soit, l'analogie entre les deux situations est tout à fait probante et reflète une réalité qui s'accentue avec la multiplication des tentatives d'infiltration illégale de nos pays occidentaux. On a qu'à penser à la frontière américano-mexicaine pour mesurer l'effrayante ampleur du phénomène.

Transposons maintenant avec le problème de l'immigration mal balisée comme on la subit ici-même au Québec.
Étrange, inquiétante et troublante
similitude avec ce qui nous guette au Québec en comparant au phénomène de
l'immigration massive de regroupements d'ethnies incompatibles avec notre société,
des ethnies qui ne viennent pas renforcer l'identité nationale
séculaire, mais bien au contraire la fractionner, l'étouffer, la
noyer jusqu'à la disparition. Qu'elles le veuillent ou non, elles provoquent un choc des cultures
néfaste qui heurte les habitants.
La seule raison valable de réaliser
l'indépendance, c'est d'assurer par ce moyen la survie et
l'épanouissement du peuple canadien-français en cette terre d'Amérique, et de tous ceux qui
désirent s'y joindre pleinement en s'y fondant harmonieusement, le plus grand taux de succès étant obtenus avec les occidentaux.
Ce qui fait que le Québec est le
Québec et aucun autre pays, c'est le bon monde de chez nous qu'il y a dedans.
Ce
n'est pas le nombre de Toyota par habitants, ce n'est pas le chiffre
de la dette nationale, ce n'est pas le nombre de nids de poule au km
carré, ce n'est pas le nombre de gratte-ciels, ce n'est pas le
nombre de millionnaires. C'est le monde qu'il y a dedans, des
Québécois enracinés et soudés qui partagent une identité affinée au fil des
siècles, unique au monde, avec ses 1001 caractéristiques qui les
différencient de tout autre nation. C'est ce qui en fait la beauté
et qui contribue à la diversité des peuples sur la
planète. http://vigile.net/Etre-Quebecois-une-question-d

Si comme à Venise on ouvre la porte à
20 000 000 d'étrangers au Québec cette année, ils s'y engouffreront
tous en un seul jour à perpétuité. Si on y accepte 50 000 000 de
personnes demain matin, elles arriveront toutes en trombe. Il y aura
toujours 100 fois, 1 000 fois plus de demandes qu'on peut raisonnablement gérer, encore moins intégrer.
Qui a dit le mot moratoire?

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Réjean Labrie826 articles

  • 1 430 244

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    3 juillet 2019

    La mise en péril de Venise se poursuit, comme on peut le constater ici:


    imaginez la catastrophe suite à une fausse manoeuvre...




    Source de la photo: Le tourisme sauvage, ennemi de la civilisation


  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2013

    L'auteur du commentaire s'est-il déjà identifié au moins une fois dans sa vie sur Internet?
    Quand on se cache derrière l'anonymat, derrière un masque, comme un lâche, on devrait avoir au moins la décence de se la fermer.
    J'aimerais avoir l'occasion au moins une fois dans ma vie de vous rencontrer en personne et de le vous le dire en vous regardant bien comme il faut dans les yeux.
    Moi, j'ai toujours combattu à visage découvert. On appelle cela du courage minimal de la part d'êtres humains qui se respectent et respectent les autres. J'ai bien dit les autres. Pas les fantômes. Même si vous connaissez Venise.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2013

    Au Québec, bien des personnes considèrent que notre territoire est depuis toujours une terre d'immigration; les Québécois de souche seraient comme la première vague de cette immigration (la deuxième plutôt, puisque les premiers furent les Amérindiens venus de Sibérie).
    J'ai constaté que les immigrants voyaient souvent le Québec de cette façon, c'est à dire comme une terre d'immigration depuis toujours.
    Personnellement, je trouve fascinant l'histoire de la colonisation française au Québec et l'établissement d'une colonie de Français qui se sont adaptés à une autre terre et à d'autres conditions de vie que celles qu'ils connaissaient en Europe. Je trouve important la préservation de cette identité française en Amérique du Nord. Elle constitue une richesse de l'humanité par sa couleur particulière et son caractère unique.
    Cependant, nous vivons à une époque où le Système entend effacer les identités nationales, ethniques et culturelles en faveur de l'identité unique de producteur-consommateur devant répondre aux besoins du marché pour sa survie. L'immigration contribue à cet objectif.
    Cette nouvelle identité basée strictement sur l'utilité de la personne par rapport au marché et sur l'épaisseur du portefeuille enrayerait, selon les penseurs modernes, les problèmes de discrimination basée sur la race, l'ethnie, la culture.
    Cependant, elle laisserait bien en place la discrimination socio-économique.
    C'est ce que nous explique l'auteur et homme politique français Yvan Blot:
    "L’argent est la cause formelle du système, c’est-à-dire ce qui fixe la norme et motive les actes. Il ne s’agit pas de condamner l’usage de l’argent mais de condamner l’argent comme idole. L’argent ne domine jamais tant que lorsqu’on ignore sa domination : c’est le processus d’oubli de l’être longuement analysé par Heidegger. La domination de l’argent est assurée par l’idéologie de la non discrimination. Celle-ci se montre de façon flatteuse comme voulant assurer l’égalité des hommes mais en réalité, il s’agit de supprimer toute discrimination sauf celle par l’argent afin que l’argent devienne le seul critère sur lequel on juge les hommes. Une société où seule la discrimination par l’argent existe est en réalité monstrueuse, contraire à toutes nos traditions historiques chrétiennes ou nationales. C’est un moyen de détruire l’identité nationale au profit d’un monde matérialiste sans aucune frontière."
    http://archives.polemia.com/article.php?id=4815

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2013

    Sans rien dire sur le sujet de fond de l'article.
    Les photos de paquebots a Venise sont des photo-montages.
    Le premier photo-montage est absurde. Je connais très bien Venise, aucun des paquebots apercus ici, n'est plus grand que le dôme de St-Marc vu au premier plan.
    'Les gigantesques paquebots 10 fois plus gros que le Titanic cherchent à s’infiltrer dans les canaux aussi loin qu’ils le peuvent'
    Le Titanic faisait 270 mètres de long, 40 mètres de haut, 10 fois la taille ?
    Ceci est compétement FAUX, taille et emplacement. Les bateaux doivent s'amarrer à l'extérieur de Venise, pas sur les quais comme sur ces photos.
    A l'exception du Grand Canal, les autres passages sont impraticables meme pour des vaporettos.
    La traversée par le Grand Canal se fait uniquement dans le sens contraire de la dernière photo.
    Le départ des habitants de Venise n'est pas du au tourisme, mais au manque de travail dans Venise, et à l'achat des logements par des étrangers (allemands, anglais, américains).
    La ville souffre quand meme du tourisme, qui est la première industrie mondiale et l'une des plus destructrice.
    Lors de mon dernier séjour j'ai surtout été frappé par l'augmentation du tourisme de masse d'origine chinoise.
    On peut dire la meme chose de Florence, Sienne ou Rome.
    L'auteur a t-il été une fois dans sa vie a Venise ?
    Le gouvernement italien va interdire la traversée par le Grand Canal, les vagues générées par ces mastodontes détruisant les piliers sur lesquels sont construits les maisons et palaces.