Qu'est ce qui peut motiver de vomir du fiel...?

Une liberté mal utilisée...

...La liberté de détruire, de salir gratuitement?

Tribune libre

Mon premier texte sur Vigile remonte au 5 décembre 2007. Je ne suis pas le plus vieux collaborateur mais cela n'a, en fait, aucune importance réelle ni le nombre des écrits. Vigile a comme mission, si je peux m'exprimer ainsi, de promouvoir l'indépendance du Québec. Cependant, le Québec fait partie des nations de la planète Terre et les problèmes qui affectent les terriens d'autres pays, assez souvent, nous affectent aussi. Compte tenu du fait que plein d'excellents textes sur Vigile promeuvent cette option, seule issue à notre survie, à plusieurs reprises, j'ai tenté de faire prendre conscience que notre ombilic n'est pas un paysage très engageant à admirer, qu'il existe autre chose dans le monde qui est en voie de grever gravement notre mode, notre niveau de vie, nos coutumes. Je ne prétends pas détenir LA vérité mais avant d'affirmer quelque chose, je vérifie mes sources. Malheureusement, ce n'est pas toujours possible. Il m'est arrivé aussi d'avoir des commentaires précisant une affirmation ou quelquefois une preuve vérifiable que j'étais dans l'erreur.
Depuis le temps que je collabore à Vigile, j'ai vu bon nombre d'excellents scripteurs quitter ce blogue nécessaire et très utile parce qu'on y rencontrait des prises de bec de bas étages, ennuyeux à lire, polluant des échanges d'idées. On y a vu de très désagréables duels d'égos qui n'apportaient rien à quelque discussion que ce soit mais qui a eu l'heur de chasser les personnes qui ont d'intéressantes idées, fussent-elles contraires aux nôtres. C'est là que la liberté entre en ligne de compte apportant de saines discussions.
Cette liberté, qu'on ne retrouve pas dans nos médias achetés et contrôlés, a aussi comme caractéristique de laisser certains personnages en abuser pour polluer et empêcher tout débat d'idées intelligent. J'ai souvent été en désaccord avec M. Barberis-Gervais sur sa sanctification à outrance de Mme. Marois et de son gouvernement. Nos ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on pense, les anglos, les fédés, ces ennemis sont quelquefois dans nos rang et je crois qu'il est du devoir de chacun de dénoncer ce que l'on perçoit comme une trahison, une déviation grave des programmes. Dans son dernier texte, M. Barberis-Gervais a tenté de circonscrire les problèmes de l'édition au Québec, sujet hautement pertinent, excellent texte. Notre pollueur national a sévi. Quelqu'un a suggéré de censurer les commentaires toujours acrimonieux de M. Maronani mais, ces coupures sont toujours très délicates à appliquer. Il ne faut pas tomber dans cette censure politique de nos médias, propagandistes du système. On prend pour acquis que ceux qui abusent de leur liberté auront l'intelligence de s'autodiscipliner mais, voilà le hic, leur désagréable égo est plus fort que l'intérêt public. Il faut être conscient que notre opinion peut être contestée mais ce personnage dont je parlais plus haut, prend un malin plaisir à tout bousiller par de l'insulte directe ou quelquefois déguisée. Comme je le disais ailleurs en commentaire, ce personnage n'apporte jamais rien de positif, ce ne sont que des critiques reléguant celles de commères à des amusements d'écoliers. Ça, c'est démotivant car nous savons tous pertinemment, qu'à chaque texte, ce monsieur va baver sur ce qui est écrit ou va carrément créer de toutes pièces des pensées, des dires, des affirmations que nous n'avons jamais faites pour alimenter ses récriminations hors propos. Ses commentaires à M. Claude G. Thompson sont très parlants à ce sujet. Nous avons été habitués à lire les textes de M. Tompson comme très calmes, fort bien écrits. Sa sortie face aux élucubrations de M. Maronani donnent une bonne idée du ras-le-bol que ce monsieur peut provoquer chez ceux qui fréquentent Vigile. Comment peut-on empêcher quelqu'un de nuire à ce point à la mission de Vigile en faisant fuir ceux qui peuvent collaborer par leurs écrits et leurs apports. Voilà la question à 2,958,273$. C'est relié à la survie de Vigile.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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17 commentaires

  • Nicodème Camarda Répondre

    30 août 2013

    En tout cas, sans être un expert documenté, et en tant que simple lecteur, j'ai la fervente conviction que Vigile ne serait pas Vigile sans l'apport des Alain Maronani et des Yvan Parent de cette terre voir sans les points de vus et opinions des Pierre Cloutier et des Barberi Gervais de ce monde.
    Concernant le silence de Pierre Cloutier, je m'élève au-dessus des débats et des égos. Est-ce que quelqu'un sur Vigile sait ce qui lui arrive ?. Est-il souffrant ou convalescent ? Je ne reçois plus de courriels de sa part. C'est inquiétant...
    Serait-ce autre chose, une auto censure ? Je l'ignore mais il me manque le Pierre et pour être franc je crois qu'il manque aussi à Vigile. À cet effet, verrons-nous un jour apparaitre sur internet une charte des valeurs Vigilienne qui réintroduirait sur la tribune dite libre un de ses plus beau fleuron...
    Merci Yvan pour ce que tu es et ce que tu fais !
    Amitiés!

  • Stéphane Sauvé Répondre

    27 août 2013

    ...Émilie...me guider et m'éclairer de facon telle à ce que je puisse mieux comprendre la stratégie de mme. Marois ?
    Je ne demande pas mieux.
    Mais de grâce, je vous invite à prendre de la distance avec cette certitude, à savoir que madame Marois est meilleure et la bonne personne parce qu'elle est une femme.
    Je crois que vous errez si telle est votre facon de voir.
    Parfois, les femmes sont pires que les hommes (souvent cupides, avares et obtus) en politique ou sur un conseil d'administration, en particulier lorsque celles-ci ont baigné dans un monde d'hommes toute leur vie. Elles cherchent souvent à faire parti de la "gang" et ce faisant, n'écoute pas cette intuition et ce côté "femme" auquel vous faites référence.
    Pour l'heure, gouvernement minoritaire ou pas, le PQ a une stratégie communicationnelle qui ne passe pas tout simplement pas....bien que, à bien y penser, il est extrement difficile d'avoir une bonne stratégie lorsque les promesses initiales ne sont pas respectées. Tous les citoyens ne sont pas dupes tout le temps!
    Je comprend que le Devoir soit investi par les fédérastres (et oui!), que la Presse fasse cavale contre les indépendantistes, que les Feds mettent tout leurs poids contre le PQ et enfin, que les traitres comme Bouchard lui jouent peut-être dans le dos (bien que sur ce dernier point, mme. Marois pourrait faire parti - par incompétence ou intérêt - de la même clique des "mollassons" Pquisses) ...mais sachez une chose:
    Les Québécois apprécient (et défendront) une femme (ou un homme) authentique qui s'assume et qui a le courage de défendre ses convictions de facon intelligente, constante et ferme, en particulier lorsque ultimement, l'intérêt de la nation est en jeu.
    Nous avons été témoins du contraire 90% du temps (voir commentaire de Luc Bertrand) avec le PQ depuis leur élection (à part un départ formidable).
    Le PQ avec madame Marois à sa tête, s'est coupé l'oxygène au cerveau par manque de courage, de conviction et ultimenent de cohérence. Le clientèlisme les achèvera à moins bien entendu, d'une correction de leur approche d'ici décembre prochain.
    Enfin, je vous invite à la rigueur et à l'objectivité dans votre défense de Mme. Marois. Ca fera changement des autres défenseurs ici sur Vigile, du PQ...pour le PQ.
    L'émotionel et l'inflation littéraire à la sauce Barberiasquienne...non merci...et je l'écris avec le souhait profond que vous ayez raison et non pour attaquer qui que ce soit. Je suis simplement écoeuré de voir la défense tout azimut de ce qui est indéfendable.
    Cela m'importe peu d'avoir tord ou raison, ce que je souhaite c'est que nous révélions le meilleur qui nous habite. Le Québec comme pays est un excellent moyen de nous y aider....

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2013

    M. ssauve, deux autre petits points que vous avez oublié : le Plan Nord de Charest, une coquille vide qui s'est faite oublié et la détermination de Mme Marois de développer nos richesses sur l'Ile Anticosti, pourquoi pensez-vous? Devinez si vous en êtes capable.
    De temps à autre je vais essayer de vous guider dans la progression politique de Mme Marois pour arriver au pays dont nous rêvons tous et toutes les péquistes, les autonomistes, les indépendantistes, les purs et durs etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2013

    M. Sauvé vous ne voyez pas dans la loi sur les valeurs québécoise une stratégie? Voyons donc il faut être aveugle pour ne pas voir le rapport de force qui s'engage avec les fédéraliste et compagnie. Vous n'avez pas constaté le dérapage des anglophones sur le sujet?
    Le fédéral nous croyais endormis en pensant que Mme Marois se contenterait d'un profil bas, mais comme vous il ne connaît pas la force des femmes quand elles veulent quelques choses de bien précis. Le rapport de force et la stratégie des femmes sont différentes de celles des hommes. Voyez comment ces messieurs s'agitent et croyez moi ce n'est qu'un début. Mme Marois, c'est une force tranquille et méfiez-vous de l'eau qui dort et méfiez-vous des femmes qui ne se contentent pas d'une part du gâteau car elles ne s'agitent pas comme les hommes, elles sont plus secrètes avant de marquer un grand coup.
    Réveillez vous messieurs vous avez de la difficulté à comprendre une femme au pouvoir qui a du cœur et qui a la volonté de nous faire un pays. Couillard et Legault sont de beaux parleurs mais des petits faiseurs. Ils commencent à filer doux avec Mme Marois pour éviter de faire des vagues et ils sont coincés dans leurs explications actuellement car Mme Marois les as déstabilisés, chose à laquelle ils ne s'attendait pas. Mme Marois elle a le sens du rythme, elle ne met pas la charrue devant les bœufs.
    Examiner de plus près la progression politique de Mme Marois au lieu de douter, ça lui serait plus utile d'avoir les indépendantistes de tout acabit de son bord. Voyez sa progression avec des lunettes roses.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 août 2013

    @ ssauvé,
    Vous avez qd même un doute, en avançant: "Peut-être que je n’ai pas l’intelligence de lire entre les lignes."
    Pas question d'intelligence, mais de faire trop confiance: quand un teigneux vous colle aux basques, insistant pour répéter que la pauvreté est héréditaire au Québec, y'a plus de doute, il argumente pour vous faire traverser le miroir. Élaguez les belles phrases... pensez au vendeur itinérant d'aspirateurs... le pied dans la porte! Ou, jadis, le colporteur d'assurances qui vous prédisait tous les accidents aujourd'hui même, un bras arraché, un oeil...

  • Luc Bertrand Répondre

    26 août 2013

    Fin de ma réponse à Émilie:
    Concernant le côté "rusé" de Pauline Marois, on repassera. Qu'on pense aux vérifications qu'elle n'a pas faites sur les candidatures aux postes de ministres l'an dernier, ses reculs incessants, ses volte-faces avec l'aide sociale et les redevances minières, etc. Autre exemple: son offre du comté de Viau à Philippe Couillard pour accélérer son retour à l'Assemblée nationale. La grosse affaire! Comme si les libéraux avaient besoin d'une absence d'opposition dans ce comté qui est libéral depuis des temps immémoriaux! Au contraire, le chef libéral l'a pris à son jeu en ayant le courage de se présenter dans Roberval, qui a déjà été une forteresse péquiste, ce qui constituerait un gain net pour le PLQ s'il gagnait son pari.
    Non, Émilie, le véritable courage, c'est de solliciter un mandat explicite pour FAIRE l'indépendance. C'est ce que se propose de faire Jean-Claude St-André s'il est élu chef d'Option nationale, un engagement qui ne s'est pas vu depuis le regretté Pierre Bourgault du RIN en 1966. Monsieur St-André avait le même programme lorsqu'il a tenté sa chance à la succession de Bernard Landry en 2005 et j'ai bon espoir qu'il réussira cette fois avec ON cette année.

  • Luc Bertrand Répondre

    26 août 2013

    Chère Émilie, je suis féministe et je suis fier de voir des femmes de conviction comme Françoise David (QS), Pauline Marois (PQ) ou Elizabeth May (PVC) à la tête de partis politiques québécois ou canadiens. Je préférais Maria Mourani à Michel Paillé lors de la course à la succession à Gilles Duceppe pour le Bloc, car elle était davantage ouverte à collaborer avec les autres partis souverainistes que le PQ alors que pour son adversaire c'était "hors du PQ point de salut". J'ai été très heureux également d'oeuvrer dans l'exécutif d'une grande indépendantiste, Francine Lalonde, alors qu'elle a été notre députée bloquiste à La-Pointe-de-l'Île ainsi que pour May Chiu, originaire de Hong Kong, qui a eu le courage d'affronter Paul Martin dans son fief ultra-ethnique de LaSalle-Émard en défendant, elle aussi, les couleurs du Bloc québécois en 2006.
    Si vous prenez la peine de lire mes articles et critiques envers le PQ, vous verrez que je n'ai pas été plus tendre envers André Boisclair, qui a possiblement profité de la machine du parti pour le noyauter de néo-libéraux lors de la course à la direction de 2005 et assurer sa victoire. Et ce n'est pas à cause de son homosexualité ou de son passé de cocaïnomane que j'ai agi de la sorte, mais à cause de sa langue de bois, sa défense aveugle des décisions douteuses du dernier gouvernement péquiste (sous Bouchard et Landry, deux hommes eux aussi), la molesse de sa défense de notre identité québécoise et de notre langue et le flanc qu'il prêtait ainsi aux attaques inévitables des libéraux.
    Pour ce qui est de l'indépendance, elle n'arrivera pas, effectivement, par la force de la pensée magique. Comme l'a si bien dit quelqu'un sur Vigile.net, "l'indépendance, elle ne se négocie pas, elle se prend", une parole que Michaëlle Jean a déjà prononcée dans une autre vie. Le courage n'est pas d'en parler comme le fait parfois madame Marois - le PQ, à part sous Parizeau, n'a fait qu'en parler - mais de solliciter un mandat pour la FAIRE.
    La stratégie actuelle péquiste de la "gouvernance souverainiste" n'est pas différente de "l'affirmationnisme" sous Pierre-Marc Johnson (eh oui, un autre homme), dans le sens que chercher à occuper toute la place que le Canada nous reconnaît comme entité provinciale ne constitue en rien une révolution, c'est ce que chaque Québécois(e) s'attend de TOUS ses gouvernements provinciaux, qu'ils soient du PQ, du PLQ, de la CAQ ou autre. D'ailleurs, le gouvernement Harper ne se laisse même plus dresser le poil des jambes, réalisant bien que le PQ n'a ni sollicité ni obtenu de mandat pour faire l'indépendance et qu'il ne cherche qu'à provoquer une réaction épidermique du Canada anglais.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    26 août 2013

    Oh Émilie ! Combien je j'aimerais qu'elle soit si rusée que vous le dites !!!
    Un homme à la place de Madame Marois ? Et pourquoi donc ?
    Homme, femme, Transexuel....je m'en fous éperdument...ce que je souhaite, c'est quelqu'un avec du C-O-U-R-A-G-E...
    Madame Marois en a ?
    Bein tant mieux, qu'elle le montre maintenant...et qu'elle soit stratégique...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2013

    Relisez vous M. Bertrand (voir le dernier paragraphe de votre première intervention), c'est clair que vous dissociez PQ et indépendance.
    Tout ce que vous voulez faire, je pense, c'est de remplacer Mme Marois par un homme, ça aussi c'est clair comme de l'eau de roche. Je vous donne comme exemple que les purs et durs n'ont qu'à dire on fait l'indépendance et hop comme par magie ça va se faire avec un sauveur. Faudrait peut-être revenir à la réalité, d'autres l'ont essayé, ON et PI et il se sont plantés et avec des hommes à leur tête.
    Mme Marois est rusée et elle va la faire l'indépendance avec des moyens réalistes et stratégiques. Il vous suffit d'examiner attentivement les gestes qu'elle pose présentement pour y arriver et penser qu'il faut une bonne dose de courage pour se lancer dans l'aventure sans tout dévoiler à l'adversaire. Le seul point de réussite pour l'indépendance c'est de se faire confiance et de s'appuyer entre nous pour unir nos forces, mais à vous je ne vous demande pas ça puisque votre projet ce n'est pas l'indépendance mais la destruction du PQ, ça aussi c'est clair comme de l'eau de roche (j'espère que vous comprenez l'expression).

  • Luc Bertrand Répondre

    26 août 2013

    Merci pour votre invitation, monsieur Sauvé! Je compte sous peu présenter un texte qui visera à répondre à "la question à $1 393 703", soit celle de la pertinence du PQ lorsque ce parti se contente de gérer la province au lieu de réaliser, ou même promouvoir, l'indépendance du Québec.
    Ou encore la question suivante, qui découle de celle de l'appel au "vote stratégique" que ce même parti ne se gêne jamais de faire pour s'accrocher au pouvoir et à ses privilèges, sous peine de voir les "rouges" finir leur travail de sabotage, de démolition et de détournement de notre État national québécois:
    "Comment arrivera-t-on le plus rapidement et le plus sûrement à l'indépendance: élire le PQ majoritaire ou voter selon sa conscience, au risque de favoriser la reprise du pouvoir par les libéraux?"
    J'ai soulevé cette question à Denis Monière et celui-ci s'accorde avec moi pour dire que celle-ci pourrait alimenter un débat éclairant pour la suite des choses.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    26 août 2013

    ...envisager la chose politique en respectant les limites de pouvoir actuelles que nous a imposées le Canada, c’est la "culture de l’échec". Personne ne croira l’indépendance nécessaire si celles et ceux qui prétendent la défendre continuent à se discréditer en acceptant d’en être privé(e)s pour tenter de réaliser leurs promesses ! Luc Bertrand
    Et si on discutait et réfléchissait davantage sur ce passage de Bertrand ?
    _____
    Monsieur Parent, votre texte me rend perplexe. Je ne comprends pas cet acharnement sur Moranoni. Je ne percois pas non plus que ce dernier se prétende plus intelligent qu'un autre. Ses textes sont certainement mieux documentés comme F. Déry, d'ailleurs. C'est pour cette raison que j'aime les lire. Les deux hommes sont francs, documentés et, à part de petites pointes d'ironie (inutiles d'ailleurs), leurs commentaires forcent à réfléchir.
    Je nous invite à autant de rigueur.
    Peut-être que je n'ai pas l'intelligence de lire entre les lignes.
    Peut-être que je n'ai pas suffisament porté attention aux commentaires de monsieur Moranoni, mais une chose est certaine, le fiel que fait couler Champagne, Ougho, et dans une moindre mesure Barberis me décoit beaucoup.
    N'y a t'il pas autre chose de plus constructif à écrire que sur un homme, son style, ses prétendues prétentions...?
    Et cette indépendance, on la fait quand ?

  • Luc Bertrand Répondre

    26 août 2013

    @ Émilie B.,
    Libre à vous de penser que je ne considère pas les péquistes comme de vrais indépendantistes! Ou de penser que je serais le SEUL, ce qui est absolument FAUX.
    La différence entre les deux est dans l'ACTION. Les péquistes parlent de souveraineté seulement lorsque l'option est rentable électoralement, soit lorsqu'ils sont dans l'opposition, soit lorsqu'on est en campagne référendaire. En dehors de ça, oubliez ça. Tout ce qui compte, c'est de chercher à rassurer la population en se contentant de bien gérer la province en alternative aux libéraux et de marginaliser celles et ceux qui ont quitté le parti. Et, bien sûr, pas question de reconnaître les erreurs graves qui ont causé l'éclatement des forces souverainistes! On continue à agir comme si seulement le PQ détenait la vérité.
    Quant à eux (elles), les vrai(e)s indépendantistes ne font pas qu'en parler, ils (elles) AGISSENT en ce sens en reconnaissant publiquement l'illégitimité de l'ordre constitutionnel canadian et, en conséquence, de n'envisager l'exercice du pouvoir qu'avec la détention des pleins pouvoirs d'un État complet. Et nous ne cherchons pas à endormir la population en faisant semblant que nous pouvons tirer notre épingle du jeu en attendant que les planètes s'alignent de façon favorable pour la tenue d'un référendum!
    Je reconnais que l'approche des pur(e)s et dur(e)s prendra plus de temps, mais elle reprendra le flambeau où Pierre Bourgault et le RIN a dû le laisser et là ou le PQ s'est laissé détourner de l'objectif en 1973 avec sa politique du "bon gouvernement" provincial.
    De toute façon, les différents chefs depuis le départ de Jacques Parizeau ont vraiment "scrappé" la marque de commerce du PQ comme Trudeau, Chrétien, Dion et Ignatieff l'ont fait pour le PLC. Il nous faut maintenant un nouveau véhicule pour redonner ses lettres de noblesse à l'idée d'indépendance et Option nationale m'apparaît le plus prometteur pour le faire en ce moment, surtout si Jean-Claude St-André parvient à en devenir le chef.
    Libre à vous de continuer à entretenir les privilèges des carriéristes du PQ, les sondages ne mentent pas sur le scepticisme de la population à l'égard de la "gouvernance souverainiste" de Pauline Marois. Je lui souhaite bonne chance avec l'éclaircie momentanée due à sa bonne gestion de la crise du Lac-Mégantic et au dépôt de son projet de loi sur la charte de la laïcité québécoise, mais je ne donne pas cher de ses chances de survie à un vote de confiance, que ce soit cet automne ou au dépôt du budget l'an prochain.
    Le problème d'unité des forces indépendantistes reste donc entier. Mais il restera irrésolu tant que le Parti québécois maintiendra son attitude intransigeante envers sa base militante qui a perdu confiance. Sans elle, il ne lui sera plus possible de reprendre le pouvoir, du moins de façon majoritaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2013

    M. Parent, faites comme il dit ne le lisez pas. En vous lisant j'aie constaté la même chose que vous, que ce monsieur n'était d'aucune utilité sur vigile et depuis je ne porte jamais d'attention à ces commentaires.
    Pour M. Luc Bertrand qui dit que les inconditionnels du PQ ne sont pas des inconditionnels de l'indépendance et que lui est un inconditionnel de l'indépendance, eh bien il fait fausse route car les inconditionnels du PQ sont aussi des inconditionnels de l'indépendance. Penser qu'il est le seul représentant de l'indépendance me semble très prétentieux et irrespectueux envers les autres qui ne pensent pas comme lui. Lui aussi je vais le mettre à l'index car il n'apporte rien de positif au débat. Je le lis très rarement d'ailleurs.
    C'est vrai aussi que des gens comme le monsieur que vous nommez, biaise le débat et prend trop de place dans la mission de vigile qui est de promouvoir l'indépendance et non de la démolir.

  • Luc Bertrand Répondre

    24 août 2013

    Suite de mon commentaire précédent:
    Croyez-moi, il y a toute une marge entre les deux! Car la prise du pouvoir ne garantit pas la réalisation de l'indépendance (le PQ l'a démontré en 1976, 1994 et 2012) alors que l'indépendance IMPLIQUE la détention de TOUS les pouvoirs.
    Or, celles et ceux qui défendent inconditionnellement le PQ ne font que contribuer à renforcer le cercle vicieux que ce parti a créé en cherchant à museler les ex-rinistes dès sa création et en se dissociant de sa mission fondamentale en adoptant le concept d'étapisme. Changer de chef, virer à droite ou à gauche, nationaliser ou privatiser, ça ne change absolument rien si l'élection du PQ se limite à administrer bêtement la province à l'intérieur du carcan canadian actuel.
    En d'autres mots, envisager la chose politique en respectant les limites de pouvoir actuelles que nous a imposées le Canada, c'est la "culture de l'échec". Personne ne croira l'indépendance nécessaire si celles et ceux qui prétendent la défendre continuent à se discréditer en acceptant d'en être privé(e)s pour tenter de réaliser leurs promesses!
    De plus, la détention du pouvoir (provincial) constitue en elle-même un obstacle pour l'avancement, voire même la simple promotion, de l'indépendance. Lorsqu'on réussit à tirer son épingle du jeu, les gens ne voient plus la nécessité de faire l'indépendance. En tout cas, l'impulsion nécessaire pour y arriver en est inhibée. C'est ce qui est arrivé en 1980 alors que le PQ a trop attendu pour tenir son référendum. Malgré la célérité de Jacques Parizeau après son élection en 1994, l'enthousiasme d'après-Meech s'était déjà passablement estompé.
    Si, au contraire, on échoue à bien "gérer la province", on fait la démonstration de son incompétence ou de son manque de réalisme. Au lieu de comprendre que cet échec origine de l'insuffisance des moyens qu'implique notre subordination au Canada, le Québécois moyen y voit une preuve de l'incapacité de s'acquitter de plus grandes responsabilités (celles inhérentes à un vrai pays). On sait combien les médias n'en manquent jamais une pour induire cette perception au peuple mal informé que nous sommes.
    Si on reconnaît ce constat, il est alors tout à fait légitime de s'en prendre aux IDÉES de celles et ceux qui cherchent à entretenir cette passivité critique envers le PQ. Car elles (ils) contribuent à nous détourner de la possibilité de réaliser le seul objectif qui devrait nous unir!
    APRÈS l'indépendance réalisée, ce sera là qu'elles (ils) auront la chance de contribuer réellement à la construction du Québec qu'elles (ils) désirent. Car il y aura encore des partis politiques dans le nouveau pays du Québec. À la différence qu'ils auront enfin les moyens de leurs ambitions.

  • Luc Bertrand Répondre

    24 août 2013

    Monsieur Parent, bravo pour cette sortie contre les attaques personnelles et les conflits d'égos qu'on voit trop souvent dans Vigile.net et qui discréditent ce site si précieux pour l'avancement des idées susceptibles de nous conduire à l'indépendance.
    Le mouvement indépendantiste est loin d'être monolithique et c'est normal. Chaque québécois(e) vraiment indépendantiste veut la faire pour différentes raisons, car nous sommes tou(te)s différent(e)s. Souvent, c'est même la volonté de faire du Québec un pays qui est notre seul point de convergence!
    Cette différence d'opinion est justement une qualité puisqu'elle enrichit la discussion. C'est ce qui nous distingue, justement, des fédéralistes inconditionnel(le)s, eux qui fuient tout dialogue puisque la fin justifie les moyens en tout pour maintenir le système qui cherche à nous éradiquer comme nation originale de langue commune française.
    J'aime beaucoup votre formule de "question à 2 958 273 piastres" au bas de votre article. En fait, si votre intention était de faire réfléchir celles et ceux qui ont appuyé le Parti québécois le 4 septembre dernier, que ce soit par conviction ou en se bouchant le nez, je me permets de la récupérer sous le nom de "question à $1 393 703", si vous me le permettez. Car c'est le nombre de votes valides en faveur du PQ selon le site du DGEQ (http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=72&s=2#s).
    Car les prises de becs entre les inconditionnel(le)s du PQ et les inconditionnel(le)s de l'indépendance du Québec ont comme fondement cette fameuse "question à $1 393 703". Ou, si vous préférez, le pouvoir pour l'indépendance ou l'indépendance pour le pouvoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2013

    Je suis loin d'être le seul à vous trouver intolérable, et que non, mais nous n'avons pas le loisir de ne pas vous lire puisque vous n'écrivez pas de textes, vous ne faites que des commentaires toujours désagréables, importuns, tendancieux ne s'appuyant pas sur ce qui est vraiment écrit. Vous vous épanchez sur les nôtres et vos commentaires restent englués, collés à jamais à nos écrits.
    Si vous êtes si renseigné, si brillant, aussi intelligent que vous semblez le prétendre, écrivez donc vos propres textes au lieu de salir continuellement les nôtres. Nous aurons alors la paix et le choix de vous lire ou de ne pas le faire. Je sais que vous n'oserez pas car il est plus facile de répandre de la m...critique que de construire.
    Ivan Parent

  • Alain Maronani Répondre

    24 août 2013

    J'ai eu le malheur d'écrire que la solution n'était pas l'état...et j'ai documenté pourquoi ceci ne fonctionnerait pas...pour le prix unique du livre...Renaud Bray ou pas...ce qui a provoqué immédiatement la levée de bouclier de quelques uns...qui n'ont pas expliqué POURQUOI c'était la solution..non...on veut ca...
    Si vous voulez faire quelque chose demandez donc que l'on censure, aussi, les participants qui me couvrent d'ordures...et je n'ose jamais les termes qui sont utilisés envers moi...
    Je n'ai pas demandé, moi, de censure...je n'ai pas demandé que l'on procède à l'exclusion de Dery ou d'un autre parce que leurs écrits me dérangent...
    Vous digérez mal que j'ai mis en doute vos prévisions d'attentats et de guerre atomique...on attend toujours la réalisation de tout ceci...
    En passant j'ai fait plusieurs contributions dont une, examen du budget fédéral, et des clauses dites chypriotes, qui a été jugé remarquable par Monsieur Le Hir...lue par plus de 1500 intervenants. Pour le découvrir il fallait se taper la lecture du budget en anglais et en francais...
    J'ai fait aussi une longue intervention sur les économies que pouvait réaliser le Québec en utilisant les logiciels ouverts (1.5 milliards de $), expliquant ce qu'il était possible de faire, etc...
    J'ai des chiffres, des statistiques, je donne mes références, vous pouvez faire des travaux de recherche identiques, si cela vous intéresse.
    Je ne me contente pas d'une impression ou d'une idée dans l'air, comme le pétrole sale, ou la transition énergétique sans chiffres et sans perspectives, sans regarder les impacts commerciaux et industriels...
    Je suis pour moins d'état, ce qui ne veut pas dire pas d'état, j'annonce mes couleurs, si vous pensez que je suis dans l'erreur, faites en la démonstration.
    Pour le reste je m'attends à la litanie d'insultes habituelles...
    Et puis Monsieur Parent personne ne vous force à me lire...