Près de 200 adolescents se sont mis à se bagarrer pour une raison inconnue samedi mettant fin abruptement à la deuxième journée du Festival marocain de Laval.
Environ 1000 personnes étaient rassemblées sur le site du festival en bordure de l’autoroute 15 sur l’ancien site de Cavalia en début de soirée.
Un groupe de 100 à 200 jeunes de 15 à 18 ans, en plus de se battre entre eux, se sont mis à lancer des roches en direction des policiers qui tentaient de calmer la situation.
Ceux-ci ont été encerclés et ont dû faire appel à l’équipe de contrôle des foules qui compte une cinquantaine d’agents.
Pas de blessés
Un adolescent de 15 ans a été arrêté par la police. Deux personnes ont aussi été blessées légèrement dont un policier, a indiqué la lieutenante de la police de Laval, Geneviève Villemure.
« Les policiers ont procédé à l’évacuation des gens sur le site, dont plusieurs familles », a ajouté la lieutenante Villemure.
En fin de soirée, les policiers étaient encore présents sur le site pour disperser les derniers groupes d’émeutiers. Ils espéraient que la pluie qui tombait à Laval calme les esprits.
La mobilisation des policiers jumelée aux événements de la soirée ont causé un léger embouteillage dans le secteur.
Tous les spectacles qui étaient prévus en soirée ont été annulés.
Du côté de l’organisation du Festival marocain de Laval, on parle de jeunes qui n’en sont pas à leurs débuts dans ce genre d’affrontements publics.
Algériens et Marocains
Jointe au téléphone en soirée par l’Agence QMI, la présidente du festival, Fatima Maarouf, a indiqué que ce sont de jeunes Algériens qui se sont bagarrés avec de jeunes Marocains.
« Ils s’affrontent lorsqu’ils se rencontrent, a-t-elle déploré. Ils sont à tous les festivals. Ils ont fait la même chose au parc Jarry à Montréal il y a quelques semaines [lors d’un autre événement de la communauté marocaine]. Ils étaient 200 au parc Jarry. »
Mme Maarouf a indiqué qu’elle ne savait pas encore si le festival de Laval allait se poursuivre comme prévu dimanche en raison des problèmes survenus samedi.
« Nous avons fait venir des artistes du Maroc, ça coûte cher », a-t-elle ajouté.
– Avec l’Agence QMI
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