Le candidat à la direction du Parti québécois Bernard Drainville était au septième ciel lundi. Le député de Berthier, André Villeneuve, lui a accordé sa confiance, en raison de ses qualités de « grand rassembleur ».
L’appui d’un septième élu de l’Assemblée nationale illustre la « lancée » que connaît sa campagne depuis le premier débat officiel du PQ, il y a près de deux semaines, à Trois-Rivières, a fait valoir le député de Marie-Victorin lors d’une conférence de presse lundi après-midi. « Ça bouge, et ça bouge dans la bonne direction ! »
À l’heure actuelle, Pierre Karl Péladeau et Bernard Drainville bénéficient tous deux de l’appui de sept membres du caucus péquiste chacun. Alexandre Cloutier compte sur le soutien de trois députés péquistes. Pour leur part, Martine Ouellet et Pierre Céré n’ont pas su rallier d’élus à leur candidature.
Malgré l’avance de Pierre Karl Péladeau dans les intentions de vote, M. Drainville — ragaillardi par des sondages internes favorables — dit être « là pour gagner » et se « battre pour gagner ». « Il faut être costaud dans l’échange des idées. […] Mais il ne faut pas gagner à n’importe quel prix », a-t-il toutefois averti. Le prétendant à la succession de Pauline Marois retient ses coups à l’égard des quatre autres candidats — y compris le favori, Pierre Karl Péladeau — afin de préserver l’unité du PQ. « À la fin de la campagne, il va falloir réunir tout le monde », a-t-il affirmé, avant de tendre la main à l’ex-grand patron deQuébecor. « Moi, je souhaite que Pierre Karl fasse partie de mon équipe […] au terme de la course. Si les membres du Parti québécois décident de me faire confiance, ben, Pierre Karl va faire partie de l’équipe. Donc je n’ai pas le goût de commencer à le dénigrer. »
M. Villeneuve dit avoir été confronté à un « choix difficile, à la limite […] déchirant » au fil des dernières semaines. Il a opté pour M. Drainville puisqu’il saura préserver, selon lui, les « appuis significatifs dans toutes les franches de la société » que le PQ aura obtenus durant la campagne à la chefferie. Bernard Drainville sera le « mieux placé » pour « préserver » l’« élargissement de la base électorale » du PQ et « gagner l’élection de 2018 », est-il convaincu.
M. Villeneuve a fait peu de cas lundi de la longueur d’avance de M. Péladeau dans les sondages. « Il n’y a personne qui peut prévoir ce qui va se passer », a-t-il dit
Bernard Drainville « n’exclu[t] pas » de battre le pavé avec les étudiants échaudés par les mesures d’austérité libérale. « Que les étudiants se mobilisent contre ça, moi, je n’ai pas de problèmes avec ça, bien au contraire. Pour ce qui est de l’ordre des moyens, ça, je leur laisse ça. »
Un septième élu appuie Bernard Drainville
Le candidat à la chefferie du PQ retient ses coups à l’égard de PKP afin de préserver l’unité du parti
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