Charlie Hebdo: le doute

Un scénario trop bien réalisé

Un mort ne parle pas

Tribune libre

Et voilà, c'est fini, des victimes, des otages et trois «terroristes» sont morts... et les morts ne parlent pas.

Beaucoup de spéculations circulent déjà sur les réseaux sociaux concernant l'attentat et la chasse à l'homme à Paris, concernant Charlie Hebdo.

Comme certains, j'ai de la misère à "gober" trop facilement ce que les GROS médias veulent nous faire avaler trop vite. Je préfère garder un côté critique et méfiant, et ne pas m'abreuver seulement de la presse officielle, une presse dirigée par intérêt par les «grands» de ce monde. Je préfère cumuler l'information, ici et là, vérifier ailleurs, corroborer et valider, puis me faire une «tête» moi-même avant de m'exprimer.

Je fais un parallèle avec l'affaire «Charlie», puis ce qui s'est passé ici au Québec et à Ottawa, et même dans d'autres pays.

Ce qui est "malsain" dans ces affaires, c'est qu'un mort ne parle pas, il s'est tu à jamais. Et comme toujours, la table est mise pour que des rumeurs émergent ici et là, disant que toute cette affaire était commandée et orchestrée par un certain service secret, et pour des intérêts «X».

On pouvait déjà lire [ici] un texte en ce sens, paru le 7 janvier dernier. Et ce texte, comme bien d'autres, fait plein de sens, et permet à un auditoire figé de pouvoir «focuser» ailleurs. Et c'est bien, car les gros médias «hypnotiseurs» ne veulent pas perdre notre attention et nous alimentent afin que nous n'allions pas boire (lire : voir) ailleurs. De tels textes, lisibles seulement sur des médias alternatifs, et des tribunes de moindre envergure, sont trop souvent rejetés et ridiculisés par les médias traditionnels. Pourtant, ils nous permettent une vision plus large et plus objective des événements, et nous offrent ainsi la possibilité d'un questionnement plus profond, d'une analyse plus personnelle, ce que j'appelle «se faire une tête plus large».

Ceci dit, nous savons tous qu'un gouvernement, une organisation ou un groupe quelconque, préparent souvent son terrain d'avance pour faire accepter ses intentions et ses choix (déjà faits) à l'opinion publique. Les médias, en relatant ces faits, imprègnent ainsi une vision aux citoyens, et favorisent, volontairement ou pas, l'acceptation de ces décisions et interventions déjà choisies. Les médias véhiculent ainsi un imaginaire social dont le récepteur est censé partager les prédicats (1). En d'autres mots, ils nous font croire ce qu'ils veulent (nos gouvernements), pour agir à leur guise, réduisant ainsi les possibilités de contestation.

Par exemple, les Américains auraient-ils accepté que leur pays parte en guerre en Irak sans les attentats du 11 septembre (WTC)? Les pays de la coalition auraient-ils accepté que leurs gouvernements respectifs fassent des frappes aériennes en Irak ou en Syrie sans les décapitations barbares de l'ÉI? Les Canadiens, et les Québécois, auraient-ils accepté que des CF-18 partent au Moyen-orient sans les attentats d'Ottawa ou de St-Jean? Et on y arrive, est-ce que les Français auraient accepté que le porte-avions Charles-de-Gaulle parte et se joigne officiellement à la coalition en Syrie sans l'attentat survenu chez Charlie Hebdo? [voir article paru la veille de l'attentat] Vous pensez que je vais trop loin? Il est pourtant permis de se poser la question.

En ce sens, je me permets certains compléments à une vision différente des événements dans l'affaire «Charlie», soit un résumé de visions lues ici et là, et ajusté à ma lecture, une conclusion différente de celle déjà interprétée et «mastiquée» pour nous, par les médias traditionnels.

Rappel de certains événements :

- Deux hommes investissent les locaux de Charlie Hebdo à Paris;

- Trois hommes ont été identifiés et localisés par les enquêteurs;
Les médias parlent de trois hommes, et des vidéos en montrent deux [voir ici];

- Deux frères et un jeune homme de 18 ans sont identifiés (ils auraient «échappé» leurs cartes d'identité dans le véhicule retrouvé);

- Un drapeau du DAESH (État islamique) est aussi trouvé dans le véhicule;

- Après avoir diffusé partout les trois noms des terroristes, les policiers se rendent dans le nord de Paris, à l'adresse connue des deux frères recherchés;

- Le jeune de 18 ans se rend lui-même à la police avec un alibi béton, il n'a pu participer à cet attentat [voir ici];

- Le lendemain, un autre homme déclenche une fusillade, un policier est encore tué, et l'on dit que cette fusillade est non reliée à l'attentat chez Charlie Hebdo [voir ici];

- Les deux frères sont localisés et abattus, puis un troisième homme, l'homme de la fusillade non reliée (un noir), est aussi abattu (cette fusillade serait maintenant reliée) [voir ici].

Scénario avancé : (on jase là).

Collaborer avec le régime de Bachar al-Assad n'est pas bien vu par les Français en général, et la France se prépare à déployer un porte-avions à la mi-janvier et fera, dorénavant, des frappes en Syrie voir [1, 2 et 3]. Le gouvernement (mal aimé des Français) a besoin que l'opinion publique appuie sa décision. Il a besoin d'un «petit remontant», du moins, que sa chute dans les sondages freine [voir ici].

Que faire : un attentat terroriste en sol français pour faire accepter sa décision.

Par qui : un service secret étranger.

Plan de match : identifier des Français, selon les fichiers de terroristes potentiels, armés et dangereux, capable de faire ce job, selon l'opinion publique (et leur mettre le coup sur le dos).

Bénéfices au gouvernement français et aux collaborateurs étrangers : les Français apprécient leur gouvernement et ses décisions, et deux terroristes potentiels sont éliminés (le troisième étant un cadeau du ciel).

Comment orchestrer le tout : des agents spéciaux font le job (attentat), ils laissent des pièces d'identité dans le véhicule, disent à la réception de Charlie Hebdo et à d'autres qu'ils vont et ont vengé le prophète, puis sont retirés de la scène (mis en sécurité).

Les trois hommes (dont les frères Kouachi) qui entendent leurs noms partout dans les médias, sont vite avertis et paniquent, s'arment et prennent la fuite. Ils réalisent qu'ils seront pourchassés et abattus par les forces policières.

Les imprévues : le plus jeune identifié se rend avec un alibi béton, il ne peut avoir participé à cet attentat. Les deux frères ont un ami qui veut les aider, le noir, qui lui, frustré de la situation, agit seul de son coté.

Pas question pour les autorités de prendre quiconque vivant. Les deux frères sortent de l'imprimerie les mains en l'air, mais les policiers les abattent. Le troisième est aussi abattu, et la France a gagné. Il ne reste qu'à bien synchroniser les faits pour que le tout se tienne et que tout le monde soit heureux.

Oui, une histoire simpliste vous dites, mais vous en lirez d'autres comme celle-là, des plus sophistiquées, certaines bien élaborées et documentées, et d'autres sans dessus, dessous. Certains interlocuteurs vous convaincront même que très peu de personnes étaient au courant de ce scénario, expliquant ainsi que la vérité ne sortira jamais.

Pourquoi ces hommes ne sont jamais pris vivants : un mort ne parle pas, et toutes les spéculations, tant d'un côté que de l'autre, deviennent possibles. Le monde entier ne fait plus confiance à personne, et avec raison. Encore une fois, seule la crédibilité des autorités pèse dans la balance, eux ont raison, et tous les autres ont tort. Semez un doute, et il germera, arrosez une rumeur et elle fleurira. Je sens déjà votre doute...

PS : croyez-vous que la coalition, dont les États-Unis, ne peuvent maîtriser une armée d'à peine 80,000 hommes qui est sans aviation, sans blindés et sans artillerie qui se tiennent... Voyons, si la coalition le voudrait, en quelques semaines, tout au plus quelques mois, l'État islamique serait anéanti. Ce qui se passe là-bas n'est que diversion, les vrais enjeux, je l'espère, seront bientôt dévoilés.


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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2015

    L’histoire est faite d’opérations faux-drapeau déclenchant crises et guerres…
    Il était une fois… Un empereur romain (Néron) fit mettre le feu à Rome et fit accuser les chrétiens pour mieux les faire exterminer… Des siècles plus tard, un autre psychopathe (c’est fou le nombre de déficients mentaux qui accèdent au pouvoir…), Hitler, fit mettre le feu au parlement allemand (Reichstag) et en fit accuser les communistes… L’article qui suit en cite bien d’autres, liste non-exhaustive, qui affirme l’existence historique des opérations et attentats faux-drapeau au service de la psychopathie du pouvoir.
    Aucun « conspirationnisme » là-dedans, juste une réalité indiscutable, dès lors, lorsqu’un attentat survient, où que ce soit, oui la première question à poser est: Est-ce une opération faux-drapeau ? Ne pas se la poser élimine d’emblée de manière très utile, une très grande partie des suspects potentiels quant aux commanditaires et aux exécutants. On n’en attend jamais moins de l’État et de sa « raison », pathétique excuse d’un totalitarisme à peine voilé.
    « l’état est le plus froid des monstres froids » nous disait Nietzsche, cela devrait résonner encore plus fort de nos jours.
    – Résistance 71 –

    La première question à se poser après toute attaque terroriste: Est-ce une opération faux-drapeau ?

    Par William Summer, le 8 janvier 2015 oublié sur Washington blog

    url de l’article en français:
    http://globalepresse.com/2015/01/08/la-premiere-question-a-se-poser-apres-toute-attaque-terroriste-est-ce-une-operation-sous-faux-drapeau-false-flag/

    Des gouvernements tout autour du monde reconnaissent s’être servi du truc de la brute… attaquer le premier, puis imputer la faute à la victime:
    •Des troupes japonaises ont déclenché une petite explosion le long d’une voie ferrée en 1931, et en ont faussement accusé la Chine afin de justifier une invasion de la Mandchourie. Cet événement est connu sous le nom d’ « Incident de Mukden » ou « Incident Manchou ». Le Tribunal Militaire International de Tokyo découvrit que: « Plusieurs des participants à ce plan, y compris Hashimoto [un officier de haut rang de l’armée japonaise], ont à maintes reprises reconnu leur rôle dans le complot et ont déclaré que l’objectif de l’ « Incident » était d’offrir une raison à l’occupation de la Mandchourie par l’armée du Kwantung… » Compulsez ceci ;
    •Un Major des SS Nazis a reconnu aux procès de Nuremberg que – selon les ordres du chef de la Gestapo – lui-même et d’autres agents Nazis ont mis en scène des attaques contre leur propre peuple qu’ils ont imputées aux Polonais, pour justifier l’invasion de la Pologne. Le Général Nazi Franz Halder témoigna également aux procès de Nuremberg que le dirigeant Nazi Hermann Göring avait avoué avoir mis le feu au Parlement allemand en 1933, et d’avoir ensuite faussement accusé les Communistes de l’incendie criminel;
    •Le dirigeant soviétique Nikita Khrushchev a avoué par écrit que l’Armée Rouge de l’Union Soviétique avait bombardé le village russe de Mainila en 1939 – tout en portant le blâme sur la Finlande – comme base pour initier la « Guerre d’Hiver » contre la Finlande. Le président russe Boris Eltsine a confirmé que la Russie avait été l’agresseur dans la Guerre d’Hiver, ainsi que Poutine;
    •Israël reconnaît qu’une cellule terroriste israélienne opérant en Égypte a planté des bombes dans plusieurs immeubles, y compris des locaux diplomatiques US, puis y a laissé des « preuves » impliquant les Arabes en tant que coupables (l’une des bombes détona prématurément, permettant aux Égyptiens d’identifier les poseurs de bombe, et par la suite plusieurs des Israéliens les ont avoués) (voyez ici et ici);
    •La CIA avoue avoir engagé des Iraniens dans les années ’50 pour passer pour des Communistes et organiser des attentats à la bombe en Iran, afin de retourner le pays contre son Premier Ministre démocratiquement élu;
    •Le Premier Ministre turc a reconnu que le gouvernement turc avait perpétré l’attentat à la bombe d’un consulat turc en Grèce – endommageant aussi le lieu de naissance tout proche du fondateur de la Turquie moderne – et d’en avoir accusé la Grèce, dans le but d’inciter à et de justifier des violences anti-grecques;
    •Le Premier Ministre britannique avoua à son ministre de la défense que le président US Dwight Eisenhower et lui-même avaient approuvé un plan en 1957 pour se livrer à des attaques en Syrie et d’en accuser le gouvernement syrien, comme moyen d’effectuer un changement de régime;
    •L’ancien Premier Ministre italien, un Juge italien, et l’ancien chef du contre-espionnage italien reconnaissent que l’OTAN, avec le concours du Pentagone et de la CIA, a commis des attentats à la bombe en Italie et dans d’autres pays européens durant les années ’50 et en a accusé les Communistes, de façon à rallier les populations à leurs gouvernements en Europe dans leur combat contre le Communisme. Ainsi que l’a déclaré un participant de ce programme naguère secret: « Il fallait attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des personnes innocentes, des gens inconnus sans rapport avec le jeu politique. La raison en était simple. Ils étaient conçus pour forcer les gens, le public italien, à se tourner vers l’état pour davantage de sécurité» (voyez ici) (l’Italie et les autres pays européens sujets à la campagne de terreur avaient rejoint l’OTAN avant que les attentats n’aient lieu). Et regardez ce document de la BBC ;
    •Ainsi que le gouvernement US l’a reconnu, des documents récemment déclassifiés montrent que dans les années ’60, les chefs d’état-major US ont apposé leur signature pour un plan devant faire exploser des avions US (utilisant un plan élaboré d’échanges d’avions), et aussi de commettre des actes terroristes sur le sol US pour ensuite en accuser les Cubains, afin de justifier une invasion de Cuba. Regardez le reportage suivant d’ABC News; les documents officiels ; et regardez cette interview du Producteur des Enquêtes à Washington pour ABC News, avec Peter Jennings;
    •2 ans plus tôt, le Sénateur US George Smathers avait suggéré que les USA se livrent à « une fausse attaque sur la Baie de Guantanamo, ce qui nous donnerait une excuse pour vraiment provoquer la bagarre et qui nous laisserait le champ libre pour y aller et [renverser Castro] »;
    •Et d’autres documents officiels du State Department US démontrent que – seulement neuf mois avant que le projet des chefs d’état-major soit présenté – la direction des chefs conjoints de l’état-major et d’autres responsables de haut rang avaient évoqué de faire exploser un consulat en République Dominicaine afin de justifier une invasion de ce pays. Les 3 plans ne furent pas menés à bien, mais ils furent tous débattus comme des propositions sérieuses;
    •La NSA avoue qu’elle a menti sur ce qui s’était réellement passé lors de l’incident du Golfe du Tonkin en 1964… manipulant l’information pour faire accroire que des vedettes nord-vietnamiennes avaient tiré sur un navire US, afin de créer une fausse justification de la Guerre du Vietnam;
    •Un comité parlementaire US a reconnu que – en tant qu’élément de sa campagne « Cointelpro » – le FBI s’était servi de beaucoup de provocateurs des années ’50 aux années ’70 pour se livrer à des actes violents et les imputer faussement à des activistes politiques;
    •Le gouvernement allemand a reconnu (voyez ici) que, en 1978, les services secrets allemands avaient fait exploser une bombe le long du mur extérieur d’une prison et caché des « outils d’évasion » sur un prisonnier – un membre de la Fraction Armée Rouge – sur qui les services secrets voulaient porter le blâme de l’explosion;
    •Le Conseil Sud-Africain de Vérité et de Réconciliation a découvert que, en 1989, le Bureau de Coopération Civique (une branche discrète des forces de défense sud-africaines) a approché un expert en explosifs et lui a demandé « de participer à une opération visant à discréditer l’ANC [Le Congrès National Africain] en posant une bombe dans le véhicule de police d’un officier enquêtant sur un incident d’homicide », et en mettant l’ANC en cause pour cet attentat;
    •Un diplomate algérien et plusieurs officiers de l’armée algérienne reconnaissent que, dans les années ’90, l’armée algérienne a fréquemment massacré des civils algériens, et a ensuite accusé les militants islamiques des meurtres (visionnez cette vidéo; l’Agence France-Presse, le 27/09/2002 – Le Tribunal français rejette la plainte algérienne de diffamation, contre son auteur);
    •Une équipe indonésienne de recherche des faits a enquêté sur les violentes émeutes qui ont eu lieu en 1998, et a déterminé que « des éléments militaires ont été impliqués dans ces émeutes, dont certaines ont été délibérément provoquées « ;
    •Des officiers supérieurs militaires et du renseignement russes avouent que le KGB a fait exploser des immeubles d’appartements en 1999 et en a faussement accusé les Tchétchènes, afin de justifier une invasion de la Tchétchénie (voyez ce rapport et ce débat);
    •Selon le Washington Post, la police indonésienne reconnaît que les militaires indonésiens ont tué des enseignants US en Papouasie en 2002, et accusé des meurtres un groupe séparatiste Papou afin que ce groupe soit listé comme organisation terroriste;
    •L’ancien et respecté président indonésien reconnaît également que le gouvernement avait probablement joué un rôle dans les attentats de Bali;
    •Comme rapporté par la BBC, le New York Times et Associated Press, des officiels macédoniens reconnaissent que le gouvernement a assassiné 7 immigrants innocents de sang froid et prétendu qu’ils étaient des soldats d’al-Qaeda tentant d’assassiner des policiers macédoniens, afin de rejoindre la « guerre contre le terrorisme »;
    •Des responsables haut-gradés de la police génoise en Italie ont avoué – en juillet 2001, lors du sommet du G8 à Gênes – avoir lancé deux cocktails Molotov et mis en scène un officier de police se faisant poignarder, afin de justifier une répression violente des manifestants;
    •Bien que le FBI reconnaisse maintenant que les attaques à l’Anthrax de 2001 avaient été perpétrées par un ou plusieurs scientifiques gouvernementaux US, un officiel de haut rang du FBI affirme que le FBI a en fait reçu comme instruction de porter le blâme sur al-Qaeda de la part de responsables de la Maison Blanche (souvenez-vous de ce à quoi ressemblaient les lettres à l’Anthrax). Des officiels du gouvernement confirment également que la Maison Blanche avait essayé de relier l’anthrax à l’Irak, comme justification pour un changement de régime dans ce pays.
    •Pareillement, les USA ont faussement accusé l’Irak d’avoir joué un rôle dans les attentats du 11 septembre 2001 – ainsi que le démontre un mémorandum du ministre de la défense – pour en faire l’une des principales justifications pour livrer la guerre d’Irak. Même après que la Commission du 11 septembre ait reconnu qu’il n’y avait aucune connexion, Dick Cheney affirma que les preuves qu’al-Qaeda entretenait une relation avec le régime de Saddam Hussein étaient « accablantes », que Cheney détenait « probablement » des informations non disponibles pour la Commission, et que les médias ne « faisaient pas leurs devoirs » en ne rapportant pas de tels liens. Des responsables haut placés du gouvernement reconnaissent désormais que la guerre d’Irak avait en réalité été déclenchée pour le pétrole… pas le 11 septembre ou des armes de destruction massives (malgré des allégations précédentes de « loups solitaires », beaucoup d’officiels du gouvernement US disent aujourd’hui que le 11 septembre était du terrorisme d’état; mais que l’Irak n’était pas celui qui a soutenu les pirates de l’air);
    •L’ancien avocat du ministère de la justice US, John Yoo, suggéra en 2005 que les USA devaient passer à l’offensive face à al-Qaeda, faisant que « nos propres agences de renseignement créent une fausse organisation terroriste. Elle pourrait avoir ses propres sites web, ses centres de recrutement, ses camps d’entraînement, et des opérations pour soulever des fonds. Elle pourrait lancer de fausses attaques terroristes et revendiquer le crédit de réelles frappes terroristes, aidant à semer la confusion à l’intérieur des rangs d’al-Qaeda, incitant des agents à douter de l’identité des autres et à remettre en question la fiabilité des communications »;
    •United Press International rapporta en juin 2005: Des officiers du renseignement US rapportent que certains des insurgés en Irak utilisent des pistolets Beretta 92 de modèle récent, mais que les numéros de série de ces pistolets semblent avoir été effacés. Les chiffres ne semblent pas avoir été enlevés physiquement; les pistolets semblent provenir d’une chaîne de production sans numéros de série. Des analystes suggèrent que le manque de numéro de série indique que les armes étaient destinées à des opérations de renseignement ou à des cellules terroristes disposant d’un soutien gouvernemental conséquent. Ces analystes spéculent que ces armes proviennent probablement soit du Mossad soit de la CIA. Ils spéculent que des agents provocateurs puissent se servir des armes anonymes alors même que les autorités US se servent des attaques des insurgés contre les civils comme preuve de l’illégitimité de la résistance;
    •Des soldats israéliens infiltrés ont reconnu en 2005 avoir lancé des pierres contre d’autres soldats israéliens pour qu’ils puissent en blâmer les Palestiniens, comme excuse pour réprimer les manifestations pacifiques des Palestiniens;
    •La police de Québec a reconnu que, en 2007, des brutes portant des pierres lors d’une manifestation pacifique étaient en réalité des officiers de la police de Québec infiltrés (voyez ici);
    •Aux manifestations contre le G20 à Londres en 2009, un député britannique a vu des policiers en civil essayer d’inciter la foule à la violence;
    •Des politiciens égyptiens ont reconnu (voyez ici) que des employés du gouvernement avaient pillé des artefacts de musée inestimables en 2011 pour essayer de discréditer les manifestants;
    •Un Colonel de l’armée colombienne a avoué que son unité avait massacré 57 civils, puis les avait habillés en uniformes pour faire croire qu’ils s’agissait de rebelles tués au combat;
    •Des soldats US ont reconnu que s’ils tuent des Irakiens et des Afghans innocents, dès lors ils « laissent tomber » des armes automatiques près de leurs cadavres pour pouvoir prétendre qu’il s’agissait de militants;
    •L’auteur hautement respecté du Telegraph Ambrose Evans-Pritchard affirme que le chef du renseignement saoudien – le Prince Bandar – a récemment reconnu que le gouvernement saoudien « contrôle » les terroristes tchétchènes;
    •Des sources US haut placées ont reconnu que le gouvernement turc – un collègue membre de l’OTAN – avait perpétré les attaques chimiques imputées au gouvernement syrien; et des officiels de haut rang du gouvernement turc ont avoué, tout en étant enregistrés, les projets pour mener des attaques en en accusant le gouvernement syrien;
    •L’ancien chef de la sécurité ukrainienne admet que les attaques de tireurs d’élite qui ont déclenché le putsch ukrainien ont été mises en scène afin d’en accuser d’autres;
    •L’agence de renseignement britannique a reconnu (voyez ici) qu’elle se livrait à des attaques « électroniques sous faux drapeau » sur des cibles, piégeant des gens en écrivant des commentaires offensants ou illégaux… tout en portant la faute sur la cible;
    Si courant qu’il y a un nom pour ça.
    L’usage du truc de la brute est si courant qu’il lui a été donné un nom il y a plusieurs siècles.
    Le « terrorisme sous faux drapeau » est défini comme un gouvernement attaquant son propre peuple, puis accusant d’autres du forfait afin de livrer la guerre aux personnes qu’il accuse. Ou comme Wikipedia le définit :
    Les opérations sous faux drapeau sont des opérations secrètes menées par des gouvernements, des corporations ou d’autres organisations, qui sont conçues pour paraître avoir été commises par d’autres entités. Le nom est dérivé du concept militaire de montrer de fausses couleurs; c’est-à-dire de porter le drapeau d’un autre pays que le sien. Les opérations sous faux drapeau ne se limitent pas à la guerre et aux opérations de contre-insurrection, et ont été employées en temps de paix; par exemple, durant la stratégie italienne de la tension.
    Le terme vient des jours anciens des navires en bois, où un navire hissait le drapeau de son ennemi avant d’attaquer un autre navire de sa propre flotte. Parce que le drapeau de l’ennemi, plutôt que celui du réel pays du navire assaillant, était hissé, ce fut appelé une « attaque sous faux drapeau ». Effectivement, ce concept est si bien assimilé que les règles d’engagement des combats militaires navals, aériens et terrestres interdisent toutes les attaques sous faux drapeau.
    Des dirigeants à travers l’histoire ont reconnu le danger des attaques sous faux drapeau:
    « Là et nulle part ailleurs se trouve la racine d’où s’élève un tyran; lorsqu’il apparaît d’abord comme un protecteur. »
    - Platon
    « Si la tyrannie et l’oppression parviennent jusqu’à cette terre, ce sera sous l’apparence de la lutte contre un ennemi étranger. »
    - le président US James Madison
    « Une tradition d’attaques sous faux drapeau utilisée pour manipuler l’esprit des gens! Chez les individus, l’insanité est rare; mais dans les foules, les partis, les nations et les époques c’est la règle. »
    - Friedrich Nietzsche
    « Le terrorisme est la meilleure arme politique car rien ne motive davantage les gens que la peur d’une mort subite. »
    - Adolph Hitler
    « Alors bien sûr les gens en veulent pas de la guerre… Mais après tout ce sont les dirigeants d’un pays qui déterminent la politique, et c’est toujours une simple affaire que de traîner les gens avec vous, que ce soit en démocratie ou dans une dictature fasciste, un parlement ou une dictature communiste… Avec ou sans voix, la populace peuvent toujours être amenée à se plier aux volontés des dirigeants. C’est facile. Tout ce que vous avez besoin de faire est de leur dire qu’ils se font attaquer et de dénoncer les pacifistes comme manqant de patriotisme et exposant le pays au danger. Ça marche aussi bien dans n’importe quel pays. »
    - Hermann Göring, dirigeant Nazi
    « La façon la plus simple pour prendre le contrôle d’une population est de commettre des actes de terreur. [Le public] criera pour de telles lois si sa sécurité est menacée. »
    - Joseph Staline
    Les gens se réveillent face aux « false flags »
    Les gens s’éveillent lentement à toute cette arnaque des gouvernements qui veulent justifier la guerre.
    Davantage de gens parlent des mots « false flag », « faux drapeau » que jamais auparavant.

    http://globalepresse.com/2015/01/08/la-premiere-question-a-se-poser-apres-toute-attaque-terroriste-est-ce-une-operation-sous-faux-drapeau-false-flag/

    Source: http://www.globalresearch.ca/the-first-question-to-ask-after-any-terror-attack-was-it-a-false-flag/5423463

  • Claude G. Thompson Répondre

    15 janvier 2015

    Jeudi 15 janvier 2015
    M. Dion,
    vous n’êtes pas le seul à avoir élaboré une hypothèse qui permette de relier les différents points obscurs qu’elle soulève. Dès le jour de l’attaque meurtrière, Thierry Maissant soulevait plusieurs points qui donnaient à réfléchir.
    Le problème avec la surinformation, c’est la vitesse inquiétante avec laquelle des idées toutes faites s’installent dans l’esprit des populations hébétées par l’horreur de la situation et qui se contentent de la rumeur émanant de leurs écrans cathodiques ou plats – comme ils le sont devenus – diffusant et égrenant de plates lignes éditoriales qu’il est impossible de remettre en question sous peine de ne plus jamais être invité à venir commenter l’actualité « chaude » à chaud et d’ainsi devenir « hors caste ».
    Edison disait que 5% des gens réfléchissent, que 10% croient réfléchir et que 85% préféreraient mourir plutôt que d’avoir à le faire.
    À voir comment on nous informe et à constater comment on éduque notre jeunesse, on ne peut que faire le malheureux constat de cette percutante déclaration.
    Sauf si on comprend qu’il tenait ce genre de propos lorsqu’on lui demandait comment il avait fait pour résoudre les problèmes que lui posa pendant plusieurs années la réalisation de sa première ampoule incandescente pouvant rester allumée suffisamment longtemps pour être commercialisable.
    Et pour illustrer le bien-fondé de sa déclaration, il ajoutait qu’il avait dû recommencer au moins dix mille fois avant de trouver la solution. Vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il lui en a fallu de la patience et de la « réflexion ». Quand on lui demandait comment il était parvenu à surmonter autant d’échecs avant de parvenir au succès, il répondait avec malice qu’il n’avait jamais connu d’échecs, mais qu’il avait trouvé dix mille solutions qui ne fonctionnaient pas.
    Voilà comment je vois, je lis et je comprends l’analyse que vous nous proposez des événements de Charli Hebdo et je vous en remercie.
    Dans l’état actuel des choses et compte tenu de tout ce que nous avons vécu depuis le 11 septembre 2001, nous sommes en droit de nous interroger et d’aller jusqu’à remettre en question les versions officielles pleines de failles par lesquelles suintent le mensonge et la désinformation. Un examen attentif du matériel disponible pour nous en faire une idée ne peut que nous laisser perplexes, songeurs ou pensifs.
    Ultimement, nous amener à réfléchir sérieusement.
    Claude G. Thompson

  • Stéphane Sauvé Répondre

    14 janvier 2015

    Monsieur Cloutier,
    Avec respect, je me permets de vous inviter à lire "Psychologie des Foules" de Gustave Le Bon", vous y apprendrez que "L’unanimité de nombreux témoins est une des plus mauvaises preuves que l’on puisse invoquer pour établir un fait."
    Je vous retourne la question cher maître. Pouvez-vous prouver que Dieu n'existe pas ?
    Ne perdez pas votre temps à me répondre si vous comptez me répétez ad nauseam que vous êtes un juriste et que vous vous engagez dans une discussion ou un combat qu'avec la force de la preuve. Ca fait très sérieux en effet, mais ca ne tient pas la route de la rigueur, celle que commande votre engagement pour l'indépendance du Québec.
    Ca me fait penser à un médecin qui après 44 ans de pratique, me dit qu'il ne tient pas à réfléchir sur des moyens éprouvés mais non orthodoxes de guérir une maladie quelquonque.
    Sortez de votre zone de confort, maître.
    Vous m'excuserez, je succombe ici, à la tentation de vous tirer la patte...:)

  • Michel J. Dion Répondre

    14 janvier 2015

    Bonjour Pierre, merci pour ton commentaire, et surtout merci de m'avoir prévenu hier en privé que je n'apprécierais sûrement pas ce commentaire. C'est bien que tu précises :
    «[...] quand on affirme quelque chose ou quand on avance une proposition, on en fait la preuve, par des faits prouvés, concluants de nature prépondérante ou hors de tout doute raisonnable».
    Mais, je le répète une ixième fois, ce que j'essaye de prouver, ce n'est pas qu'il y a eu complot, mais que peu importe ce que disent les médias de masse, plus de 80% des gens l'acceptent sans se poser de questions. Et ce texte démontre, qu'en changeant quelques pièces au puzzle, que le résultat peut être bien différent. D'où la nécessité de s'interroger constamment et de fouiller ici et là pour renforcer ou débâtir l'information véhiculée par les médias traditionnels.
    Et la tribune de Vigile sert aussi à ça. Rappelons-nous les textes sur la Caisse de dépôt et de placement du Québec, les magouilles du clan Desmarais, le dossier Hydro-Québec, etc. Personne ne peut prouver hors de tout doute que ses hypothèses ou ses avancés (conclusions) sont des faits. Le but reste le même, pousser la réflexion plus loin que le mass-média. Même La Presse (Gesca) et Radio-Canada lorsqu'ils vantent les bontés du fédéralisme et du gouvernement Couillard ne le font pas hors de tout doute raisonnable. Ils tentent de nous convaincre avec des hypothèses et des interprétations selon une ligne éditorialiste.
    Il est clair que l'islamisation montante du Québec est inquiétante. Surtout, regardant ce qui se passe un peu partout en Europe, et sachant hors de tout doute que les ingrédients qui donnent un gâteau là-bas, le donneront ici aussi, nous incite à réfléchir sur le contrôle actuel de notre immigration. Et je ne nie pas que certaines parties du Coran, interprétées et mises en pratique par certaines factions musulmanes radicales, sont très inquiétantes. Mais d'un autre côté, s'il n'y avait pas de pétrole au Moyen-Orient, vivrions-nous les mêmes inquiétudes et les mêmes problématiques géopolitiques?
    Je termine avec cette citation :
    « J'en ai marre de [...]
    Si les lois humaines sont un sacrilège pour vous, cassez-vous et laissez-nous
    vivre en toute humanité. L'herbe de votre désert aride d'Arabie ou du Sahara est certainement plus grasse que la nôtre. Je vous assure que nous n'avons pas besoin de vous. Un jour le monde se passera de votre pétrole et de votre gaz et vous retournerez à l'état sauvage d'où vous a sorti l'Occident !»

    Salem Ben Ammar, journaliste tunisien

  • Pierre Cloutier Répondre

    13 janvier 2015

    Cher monsieur Dion,
    Tous les étudiants de 1ere année de droit vous le diront : quand on affirme quelque chose ou quand on avance une proposition, on en fait la preuve, par des faits prouvés, concluants de nature prépondérante ou hors de tout doute raisonnable.
    Je dois vous dire en toute honnêteté qu'avec ce genre de spéculations, d'hypothèses, de liens qui n'en sont pas, d'amalgames, vous auriez de la difficulté à gagner votre cause devant tout tribunal ou devant tout jury le moindrement doué d'un cerveau en bonne santé.
    Et c'est un juriste de 44 ans d'expérience qui vous le dit. Comme roman de fiction, vous en vendriez peut-être quelques uns, mais quand il s'agirait de faire la preuve par prépondérance ou hors de tout raisonnable de tout ce que vous insinuez, vous en seriez totalement incapable.
    Vous avez droit au doute et vous avez droit d'en faire part aux lecteurs de Vigile, mais pas sûr que vous rendez justice à la vérité et aux victimes en envoyant les lecteurs sur des pistes aussi hasardeuses et chaotiques. En tout cas, moi je ne vous suivrai pas avec des si, des hypothèses, des spéculations, des amalgames :(ex. l'intervention de la France en Irak) et cette énormité qui est celle d'accuser directement ou indirectement le gouvernement français d'avoir organisé, planifié et exécuté le "complot". Car, c'est bien de cela dont vous parlez : d'un complot. La spécialité de tous les "complotistes" et autres spéculateurs, qui ont acheté des boules de cristal chez Canadian Tire et qu'on retrouve en quantités considérables de nos jours sur l'Internet.
    Moi je dis souvent : Si vous "croyez" que Dieu existe, faites-en la preuve. Si vous "croyez" qu'il y a complot, faites-en la preuve. Convoquez une conférence de presse, étalez vos preuves et faites en profiter les citoyens du monde entier.
    Sinon, tout cela demeure dans la fiction et moi, je ne vis pas dans la fiction, mais dans le réel, ici et maintenant, dans le présent. Tout ce qui relève de la pensée magique, idéaliste, conceptuelle à la Platon, n'est qu'une énorme mystification. Collez-vous au réel, faites en la preuve avec rigueur et discipline et on tirera nos conclusions. Pas avant.

  • Michel J. Dion Répondre

    12 janvier 2015

    M. André Bareil (sans doute votre nom d'emprunt), je veux juste que vous sachiez que dans mes textes les SI aiment les RAIS, et j'en suis fier. Si vos raies n'aiment pas vos scies, c'est votre problème, pas le mien. Les commentaires de supposés fendants sachant tout (s'imaginant tout savoir), ici, on peut s'en passer. Et en passant : la langue française n'est pas figée dans le béton comme vous, elle s'adapte, se manie et s'étire pour plaire à tous. Faites des commentaires plus intelligents, et j'aurai un plaisir à vous répondre poliment.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2015

    À lire: La démocratie des crédules de Gérald Bonner.
    À ne pas lire: les articles des théories conspirationnistes de l'anti-américain furieux Thierry Meyssan.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2015

    Monsieur Dion. Vos propos méritent que vous fassiez attention à vos fautes de français.
    Les si n'aiment pas les rais. Facile?
    De plus, Vigile devrait aussi y voir avant de publier.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2015

    Le carnage qui a frappé Charlie Hebdo et l’onde de choc et l’émotion qu’il a soulevés ne doivent pas nous rendre aveugles. Il convient de se garder de toute instrumentalisation. Avec la participation de nombreux chefs d’Etat, la protestation contre cet attentat est en train de se transformer en un sommet de guerre contre un terrorisme que la politique de ces mêmes Etats n’a fait qu’alimenter. Des Etats qui, comme Israël, sont en guerre permanente contre le peuple palestinien sous occupation et contre les pays musulmans qui lui résistent ; ou qui, comme la Turquie, les Etats-Unis et la France, arment les groupes de terroristes « modérés » qui, depuis 2011, décapitent les syriens fidèles au gouvernement Assad. Dans son livre « Les Armées secrètes de l’OTAN », l’historien suisse Daniele Ganser a démontré que des attentats, comme les guerres « contre le terrorisme », peuvent être manipulés. Qu’il ne faut pas céder aux instrumentalisations visant à susciter la peur et à faire croire que les « terroristes » sont toujours les musulmans. Que la stratégie de la tension est une réalité. Pour preuve, durant 50 ans, dans le cadre de leur guerre contre le communisme, les États-Unis se sont appuyés sur l’OTAN pour organiser en Europe des attentats meurtriers qu’ils ont faussement attribués à la gauche. Cette stratégie visant à susciter la peur de l’islam et à justifier de nouvelles guerres n’est-elle pas en train de se remettre en place ? Nous reproduisons ici quelques extraits des propos, tenus par le Dr. Ganser en décembre 2006, recueillis par la journaliste suisse Silvia Cattori.
    basile_bornand_small
    Dr. Daniele Ganser
    Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN
    Silvia Cattori : Votre ouvrage consacré aux armées secrètes de l’Otan [1], s’attache à expliquer ce que la « stratégie de la tension » [2] et les « False flags » [3] comportent de grands dangers. Il nous enseigne comment l’Otan, durant la Guerre froide – en coordination avec les services de renseignement des pays ouest-européens et le Pentagone – s’est servi d’armées secrètes, a recruté des espions dans les milieux d’extrême droite, et a organisé des actes terroristes que l’on attribuait à l’extrême gauche. En apprenant cela, on peut s’interroger sur ce qui peut se passer aujourd’hui à notre insu.
    Daniele Ganser : C’est très important de comprendre ce que la stratégie de la tension représente réellement et comment elle a fonctionné durant cette période. Cela peut nous aider à éclairer le présent et à mieux voir dans quelle mesure elle est toujours en action. Peu de gens savent ce que cette expression « stratégie de la tension » veut dire. C’est très important d’en parler, de l’expliquer. C’est une tactique qui consiste à commettre soi-même des attentats criminels et à les attribuer à quelqu’un d’autre. Par le terme « tension » on se réfère à la tension émotionnelle, à ce qui crée un sentiment de peur. Par le terme « stratégie », on se réfère à ce qui alimente la peur des gens vis-à-vis d’un groupe déterminé. Ces structures secrètes de l’Otan avaient été équipées, financées et entraînées par la CIA, en coordination avec le MI6 (les services secrets britanniques), pour combattre les forces armées de l’Union Soviétique en cas de guerre, mais aussi, selon les informations dont nous disposons aujourd’hui, pour commettre des attentats terroristes dans divers pays. C’est ainsi que, dès les années 70, les services secrets italiens ont utilisé ces armées secrètes pour fomenter des attentats terroristes dans le but de provoquer la peur au sein de la population et, ensuite, d’accuser les communistes d’en être les auteurs. C’était la période où le Parti communiste avait un pouvoir législatif important au Parlement. La » stratégie de la tension » devait servir à le discréditer, l’affaiblir, pour l’empêcher d’accéder à l’exécutif.
    Silvia Cattori : Apprendre ce que cela veut dire est une chose. Mais il reste difficile de croire que nos gouvernements aient pu ainsi laisser l’Otan, les services de renseignement ouest-européens et la CIA agir de façon à menacer la sécurité de leurs propres citoyens !
    Daniele Ganser : L’Otan était au cœur de ce réseau clandestin lié à la terreur ; le Clandestine Planning Committee (CPC) et l’Allied Clandestine Committee (ACC) étaient des substructures clandestines de l’Alliance atlantique, qui sont clairement identifiées aujourd’hui. Mais, maintenant que cela est établi, il est toujours difficile de savoir qui faisait quoi. Il n’y a pas de documents pour prouver qui commandait, qui organisait la « stratégie de la tension », comment l’Otan, les services de renseignement ouest-européens, la CIA, le MI6, et les terroristes recrutés dans les milieux d’extrême droite, se distribuaient les rôles. La seule certitude que nous avons est qu’il y avait, à l’intérieur de ces structures clandestines, des éléments qui ont utilisé la « stratégie de la tension ». Les terroristes d’extrême droite ont expliqué dans leurs dépositions que c’était les services secrets et l’Otan qui les avaient soutenus dans cette guerre clandestine. Mais quand on demande des explications à des membres de la CIA ou de l’Otan – ce que j’ai fait pendant plusieurs années – ils se limitent à dire qu’il a peut-être pu y avoir quelques éléments criminels qui ont échappé à leur contrôle.
    Silvia Cattori : Ces armées secrètes étaient-elles actives dans tous les pays ouest-européens ?
    Daniel Ganser : Par mes recherches, j’ai apporté la preuve que ces armées secrètes existaient, non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe de l’Ouest : en France, en Belgique, en Hollande, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Turquie, en Espagne, au Portugal, en Autriche, en Suisse, en Grèce, au Luxembourg, en Allemagne. On avait d’abord pensé qu’il y avait une structure de guérilla unique et que, par conséquent, ces armées secrètes avaient toutes participé à la « stratégie de la tension », donc à des attentats terroristes. Or, il est important de savoir que ces armées secrètes n’ont pas toutes participé à des attentats. Et de comprendre ce qui les différenciait car elles avaient deux activités distinctes. Ce qui apparaît clairement aujourd’hui est que ces structures clandestines de l’Otan, communément appelées « Stay behind » [4], étaient conçues, au départ, pour agir comme une guérilla en cas d’occupation de l’Europe de l’Ouest par l’Union soviétique. Les États-Unis disaient que ces réseaux de guérilla étaient nécessaires pour surmonter l’impréparation dans laquelle les pays envahis par l’Allemagne s’étaient alors trouvés.
    […]
    Silvia Cattori : Si je comprends bien, ces « Stay behind » dont l’objectif était de se préparer pour le cas d’une invasion soviétique, ont été détournées du but initial pour combattre la gauche. Dès lors, on peine à comprendre pourquoi les partis de gauche n’ont pas enquêté, dénoncé ces dérives plus tôt ?
    Daniele Ganser : Si on prend le cas de l’Italie, il apparaît que, chaque fois que le Parti communiste a interpellé le gouvernement pour obtenir des explications sur l’armée secrète qui opérait dans ce pays sous le nom de code Gladio [5], il n’y a jamais eu de réponse sous prétexte de secret d’Etat. Ce n’est qu’en 1990 que Giulio Andreotti [6] a reconnu l’existence de Gladio et ses liens directs avec l’Otan, la CIA et le MI6.
    […]
    Silvia Cattori : Peut-on penser que, après l’effondrement de l’URSS, les États-Unis et l’Otan ont continué de développer la « stratégie de la tension » et les « False flags » sur d’autres fronts ?
    Daniele Ganser : Mes recherches se sont concentrées sur la période de la Guerre froide en Europe. Mais l’on sait qu’il y a eu ailleurs des « False flags » où la responsabilité des États a été prouvée. Exemple : les attentats, en 1953, en Iran, d’abord attribués à des communistes iraniens. Or, il s’est avéré que la CIA et le MI6 s’étaient servis d’agents provocateurs pour orchestrer le renversement du gouvernement Mohammed Mossadegh, ceci dans le cadre de la guerre pour le contrôle du pétrole. Autre exemple : les attentats, en 1954, en Égypte, que l’on avait d’abord attribués aux musulmans. Il a été prouvé par la suite que, dans ce que l’on a appelé l’affaire Lavon [7], ce sont les agents du Mossad qui en étaient les auteurs. Ici, il s’agissait pour Israël d’obtenir que les troupes britanniques ne quittent pas l’Égypte mais y demeurent, aussi pour assurer la protection d’Israël. Ainsi, nous avons des exemples historiques montrant que la « stratégie de la tension » et les « false flags » ont été utilisés par les USA, la Grande Bretagne et Israël. Il nous faut encore poursuivre les recherches dans ces domaines, car, dans leur histoire, d’autres pays ont également utilisé la même stratégie.
    Silvia Cattori : Ces structures clandestines de l’Otan, n’ont finalement servi qu’à mener des opérations criminelles contre des citoyens européens ? Tout porte à penser que les États-Unis visaient eux tout autre chose !
    Daniele Ganser : Vous avez raison de soulever cette question. Les États-Unis étaient intéressés par le contrôle politique. Ce contrôle politique est un élément essentiel de la stratégie de Washington et de Londres. Le général Geraldo Serravalle, chef du Gladio, le réseau italien Stay-behind, en donne un exemple dans son livre. Il raconte qu’il a compris que les États-Unis n’étaient pas intéressés par la préparation de cette guérilla en cas d’invasion soviétique, quand il a vu que, ce qui intéressait les agents de la CIA, qui assistaient aux exercices d’entraînement de l’armée secrète qu’il dirigeait, était de s’assurer que cette armée fonctionne de façon à contrôler les actions des militants communistes. Leur crainte était l’arrivée des communistes au pouvoir dans des pays comme la Grèce, l’Italie, la France. C’est donc à cela que devait servir la « stratégie de la tension » : à orienter et à influencer la politique de certains pays de l’Europe de l’Ouest.
    Silvia Cattori : Vous avez parlé de l’élément émotionnel comme facteur important dans la « stratégie de la tension ». Donc, la terreur, dont l’origine reste floue, incertaine, la peur qu’elle provoque, sert à manipuler l’opinion. N’assiste-t-on pas aujourd’hui aux mêmes procédés ? Hier, on attisait la peur du communisme, aujourd’hui n’attise-t-on pas la peur de l’islam ?
    Daniele Ganser : Oui, il y a un parallèle très net. Lors des préparatifs de guerre contre l’Irak, on a dit que Saddam Hussein possédait des armes biologiques, qu’il y avait un lien entre l’Irak et les attentats du 11 septembre, ou qu’il y avait un lien entre l’Irak et les terroristes d’Al Qaida. Mais tout cela n’était pas vrai. Par ces mensonges, on voulait faire croire au monde que les musulmans voulaient répandre le terrorisme partout, que cette guerre était nécessaire pour combattre la terreur.
    […]
    http://1eclaireur.wordpress.com/2015/01/12/les-armees-secretes-de-lotan-interview-de-lauteur-par-silvia-cattori/

  • François Ricard Répondre

    12 janvier 2015

    dDes échanges téléphoniques ont été réalisés par BFMTV avec deux des auteurs de cette folle semaine, et les quelques renseignements donnés nous amènent nous poser certaine question..
    "J’ai été envoyé, moi, Chérif Kouachi, par Al-Qaïda au Yémen. Je suis parti là-bas, et c’est le cheikh Anouar al-Aoulaki qui m’a financé."
    Ce dernier est un prédicateur américain.

  • François Ricard Répondre

    11 janvier 2015

    Ce qui m'horripile le plus en cette histoire est le fait que l'on a fait des Charlie de tout le monde.
    « Je suis Charlie ». Tu parles. Tu n’es pas Charlie. Dans quelques jours, tu reprendras tes discours lénifiants, la tolérance tu prôneras sans être capable une seule seconde d’en définir les limites, pour des personnes voilées aux idées inconnues tu défileras… Tu viens pleurer sur des effets dont tu chéris les causes. Mon pauvre Charlie, à ta place, je prendrais un pseudonyme. Tu n’es pas Charlie, tu es Jean-Baptiste, Stéphane ou Jean-Paul qui votera pour l’islamophile Couillard en 2018 ou un Legault du même tonneau, et à nouveau, au premier attentat, tu ressortiras te promener avec d'autres supposés Charlie sur le trottoir, bougies à la main, dans un élan de belle émotion très jolie… Tu seras dans le recueillement des conséquences de cruautés dont tu es le premier promoteur. Alors, Charlie, s’il te plaît, pour une fois, à la place de bougies, allume ton cerveau.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2015

    J'ai trouvé ce lien de Dan Dicks(Press for Truth)qui explique que le parti Conservateur est depuis 2006,une extension de la CIA à travers la R.I.R.I.(The International Republican Institute). Cette info est apparue dans Wikileaks.
    La R.I.R.I est un organisme qui ''oriente'' les partis politiques pour qu'il soient bien alignés avec la vision des néo-conservateurs américains.
    C'est la première étape, disons douce, pour des changements de régimes.
    Jean Claude Pomerleau en avait parlé également sur RadioInfoCité.
    Stephen Harper's Rise To Power
    https://www.youtube.com/watch?v=M4hBR20Sz9I
    Puis Dan Dicks fait des parallèles avec d'autres opérations sous fausse bannière et y voit plusieurs similarités avec l'attentat de Paris .
    Was The Paris Shooting A False Flag?
    https://www.youtube.com/watch?v=qIIzxZifnPo

  • Normande Imbeault Répondre

    11 janvier 2015

    Je récidive pour poser ma question:
    Quelles conséquences cet évènement aura-t-il sur les USA, la France, le Canada... l’occident ?
    On peut espérer qu’il y aura des répercussions positives à ce carnage dans tous les sens du mot. Un tel évènement a le potentiel de solidariser un peu les gens spécialement dans ces pays où l’on avait oublié qu’il existe des guerres, des tueries, dans un contexte dit de crise, où l’on a bien besoin de se serrer les coudes tant la classe moyenne est égorgée.
    Il y aura sans doute une prise de conscience plus ou moins superficielle de ce à quoi sert la liberté d’expression et le paradoxe est que l’on pourrait en fait voir la liberté d’expression se réduire par l’autocensure (quoique ça se fait déjà concernant le ''monde politique'') dans les médias de ces pays qui prônent l’égalité en même temps que la liberté et la diversité.
    Peux-t-on parler de théorie du complot? Les faits parlent d' eux-mêmes : il est assez justifié de penser qu' on manipule et qu' on se sert d’esprits faibles et radicalisés pour commettre des actes de guerre à la place des dirigeants occidentaux.
    ''Quand les hommes vivront d'amour il n'y aura plus de misère...'' chantait Raymond Lévesque ce grand poète! Moi je dirais dans ma grande question: Quand les ''oligarques'' laisseront-ils battre leur coeur au lieu de leur cupidité et de leurs intérêts privés?...

  • Normande Imbeault Répondre

    11 janvier 2015

    Cher Michel je suis encore une fois étonnée. Je vais citer ici un article de Jean-Marie Harribey écrit le 07 janvier. Qui est ce monsieur? Jean-Marie Harribey est ancien Professeur agrégé de sciences économiques et sociales et Maître de conférences d’économie à l’Université Bordeaux IV. Voici ce qu'il écrit:
    ''Bernard Maris fut peut-être, à l’aube du capitalisme néolibéral qui vit la “science” économique basculer définitivement dans l’apologie de la finance spéculative, l’un des premiers sinon le premier de notre génération à partir en bataille contre cette pseudo-science. Il fit cela avec toute sa connaissance de l’intérieur de la discipline et avec un humour ravageur, à l’image de son Charlie Hebdo, de notre Charlie Hebdo.
    Car la bataille qu’il mena était double. D’abord contre ses pairs qui ne lui arrivaient pas à la cheville. Son livre Des économistes au-dessus de tout soupçon ou la grande mascarade des prédictions (A. Michel, 1990) dénonçait déjà il y a vingt-cinq ans, à une époque où les voix contraires étaient rares, les économistes “Diafoirus” et mettait en pièces les prétendues “lois” économiques enseignées dans toutes les universités.
    Et il mena aussi une bataille pour la démocratie en rendant accessible, par la voie de la dérision et du pastiche, la dénonciation précise du discours envahissant la sphère cathodique. Il participa à sa manière à la critique de l’austérité pour les pauvres et des largesses pour les riches, du capitalisme envahissant tout, du productivisme qui détruit humains et planète, et son argumentation en faveur de la réduction du temps de travail ne se démentit jamais.
    Atterrés que cette voix se soit tue, que cette voix ait été tuée, ulcérés devant de tant de violence et de haine envers l’humanité humaine, nous pleurons de tristesse et de stupeur.''
    Pour commencer la Nouvelle Année monsieur Harribey avait écrit ceci le 02 janvier 2015:
    ''Comment partir du bon pied en ce début d’année 2015 ? En sachant que, non seulement la situation économique reste plombée par une crise capitaliste inédite par sa multidimensionnalité, mais que la société est menacée par l’incapacité des classes dominantes à penser et à vouloir un autre chemin que la rentabilité à tout prix, l’accumulation sans fin et l’enrichissement des plus riches. Trois défis sont à relever avec une urgence de plus en plus grande. Se débarrasser du fardeau d’une dette publique croissante sans qu’elle soit destinée à satisfaire des besoins utiles, engager la transition vers un mode de développement humain soutenable et adopter de vraies mesures pour cantonner le réchauffement climatique dans des bornes maîtrisables. Trois défis qui se situent au niveau mondial mais qui se déclinent au sein de chaque pays.''
    Je ne crois pas avoir besoin d'en ajouter.

  • Michel J. Dion Répondre

    11 janvier 2015

    Nous vivons dans un monde où tout ou presque est décidé d'avance, et des "spécialistes" s'occupent de nous le faire accepter... Je veux simplement élargir le spectre de notre vision étroite basée seulement sur les médias de masse. Encore une fois, je le dis, je ne nie pas la version officielle, mais avouons qu'en replaçant les morceaux de ce puzzle différemment, on peut arriver à des conclusions différentes...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2015

    Un autre théoricien du complot; vraiment, mais vous avez oublié d'inclure Jean Dujardin agent OSS-117 comme possibilité comme auteur de cet attentat...
    Je m'attendais à un peu plus de sérieux des membres du "Vigile".

  • Gilles Verrier Répondre

    10 janvier 2015

    «Bien sur la Russie pendant une guerre totale de 10 ans n`a pas pu venir a bout des talibans» et de Zbignew Brezinsky, faudrait-il écrire.

  • Michel J. Dion Répondre

    10 janvier 2015

    Alain,
    de un, je ne nie pas l'Islam radical, ne craignez rien. Et je savais que ce texte allait soulever de vives réactions. Je veux simplement démontrer que si les médias de masse nous auraient livré une autre version, 80% des gens l'aurait acceptée.
    De deux, vous rappelez vous lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweit..? Ça pas été très long que son armée - plus organisée, entraînée, et équipée que l'EI - avait été repoussée par les américains avec une force offensive soutenue au sol (en nombre, logistique et équipement). Et en 1990, ils n'avaient pas les technologies d'aujourd'hui.
    Rien de comparable avec le déploiement l’Afghanistan...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2015

    Bien sur la Russie pendant une guerre totale de 10 ans n`a pas pu venir a bout des talibans ( une armée sans aviation,sans blindée etc etc ...) puis les Américains puis une coalition internationnale encore 10 ans de guerre totale mais non,pas de victoire...Mais maintenant par un tour de magie la coalition viendrait a bout de daesh en quelques semaines,voire quelques mois ??? Pas fort comme théorie de complot planétaire, encore une fois on évite le cœur du probleme : l`islam radical.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2015

    Je trouve que c'est plein de gros bon sens. Bravo !!

  • Michel J. Dion Répondre

    10 janvier 2015

    Remarquez que je ne nie pas la version officielle, mais de nos jours, plus rien n'est surprenant. L'impossible d'hier est possible aujourd'hui. Je tente simplement de pousser la réflexion plus loin que ce que nous raconte la presse traditionnelle. Et soyez certains que nous verrons de tels scénarios dans un proche avenir. Se poser des questions devient impératif.