Un petit livre remarquable, intitulé Finances d’un Québec indépendant, a été lancé à Montréal, le jeudi 12 mai. Publié par l’éditeur L’Action nationale, il est l’oeuvre du jeune chercheur Maxime Duchesne. Estimant l’ensemble des revenus qu’un Québec indépendant percevrait et l’ensemble des charges additionnelles qu’il assumerait, en partant de l’hypothèse qu’il fournirait à la population québécoise les mêmes services que ceux qui sont présentement offerts, il établit de manière rigoureuse la viabilité des finances publiques d’un Québec indépendant.
Sur le plan de la méthode, ce livre s’inscrit dans la continuité des travaux qui ont été réalisés sur ce sujet depuis ceux de la commission Bélanger-Campeau (1991), parmi lesquels les travaux du Secrétariat à la restructuration en 1995 et l’étude dirigée par François Legault, intitulée Finances d’un Québec souverain en 2005. Il se base sur les données des Comptes publics du Canada et du Québec, de Statistique Canada, de l’Institut de la statistique du Québec et d’un nombre considérable d’autres sources gouvernementales, toutes dûment citées et dont plusieurs sont vérifiables en ligne. Il conclut que le Québec est aujourd’hui en meilleure posture financière qu’il ne l’était en 1995 pour réaliser son indépendance. Il estime que le déficit budgétaire oscillerait entre 1 et 2 % du produit intérieur brut pour la période allant de 2015 à 2020, ce qui ferait du Québec l’un des États ayant le meilleur résultat à ce chapitre parmi les pays avancés.
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FINANCES ET INDÉPENDANCE
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