Il est temps de se mettre les yeux en face des trous

Un parti de trop

Tribune libre

Plusieurs vigiliens font une fixette sur l’élection 2018. Pour eux, il est vital que le PLQ ne remporte pas à nouveau cette élection. Il faut donc que le PQ accepte de faire les compromis qu’il faut pour éviter que cela ne se produise.

Dans Le Devoir de ce matin, Robert Dutrisac nous indique ce qui serait selon lui la recette gagnante :
La CAQ ou le PQ devra disparaître. Le vote anti-PLQ que ces partis se divisent entre eux pourra alors être consolidé pour donner la masse critique suffisante pour expédier le PLQ dans l’opposition.

La question devient alors : Qui devra céder le pas?

Comme premier compromis pour effectuer un rapprochement, plusieurs proposent que le PQ s’engage formellement à ne pas faire de référendum dans un premier mandat. Est-ce que cela sera suffisant pour que les votes caquistes migrent massivement vers le PQ? On peut en douter.

Que faire de plus pour amadouer les voteurs caquistes? Devrait-on abandonner l’article UN? Effectivement, cela aurait sans doute l’heur de plaire à plusieurs caquistes. Toutefois, on risque d’assister à un mouvement inverse encore plus important. Peut-être même assez important pour réaliser l’objectif recherché : Dégommer le PLQ du pouvoir. Toutefois le grand gagnant serait la CAQ, et le PQ se retrouverait dans la troisième ou quatrième opposition. Autant dire sur la voie de l’extinction.

Inversement, est-ce que la CAQ pourrait prendre certaines initiatives afin d’encourager une jonction des forces anti-PLQ?

Il faut se rappeler le contexte qui prévalait au moment de la création de la CAQ. Le PLQ pataugeait dans une mare de collusions, corruptions, scandales, fraudes et tricheries de toutes sortes. Il était clair, même pour les stratèges du PLQ, que leurs chances de remporter l’élection suivante étaient plutôt minces.

Soudainement, tel un magicien, le PLQ a sorti de son chapeau un certain Charles Sirois (sans doute sur les conseils d’oncle Paul). Sa mission : Créer un nouveau parti dans lequel les électeurs déçus du PLQ pourraient se réfugier, plutôt que d’aller vers le PQ. L’intention était limpide : diviser le vote anti-PLQ.

Charles Sirois recruta donc François Legault comme « front end » Il fournit financement, logistique et conseils, puis s’effaça. Il n’occupe aucun poste ou rôle officiel au sein de la CAQ, dont il est reconnu comme l’un des fondateurs (l’autre étant François Legault lui-même). Quel était donc son intérêt personnel dans cette aventure? Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, il peut se péter les bretelles en disant « Mission Accompli! ».

Tout cela pour dire que la CAQ n’a aucun intérêt à mettre de l’eau dans son vin. Il ne faut donc rien attendre de ce côté

Si, dans les meilleurs intérêts du Québec, le PQ juge qu’il faille absolument battre le PLQ aux élections de 2018, il ne lui reste plus qu’à se saborder. Toutefois, le sacrifice risque d’être amer, parce qu’on pourrait bien se retrouver avec un PLQ 2.0 aux commandes.

D’autre part, si le PQ accepte que le PLQ puisse remporter la prochaine élection, il pourra continuer sur la voie de la gouvernance souverainiste, ou prendre la trail des caribous!

La roulette est lancée… Faites vos jeux!


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8 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    13 janvier 2016

    Si on écoutait Michel David, faudrait fermer les livres.
    Selon lui, parler d’Indépendance ne rime à rien et une mise en veilleuse de la Cause serait suicidaire.
    Si le référendum est le boulet que je crois, le P.Q. n’a qu’à s’engager à ne pas en tenir un s’il est élu. Cette avenue n’est pas compliquée auprès de l’Électorat, c’est compliqué seulement à l’intérieur du P.Q…
    Une élection peut-être comparée à un sprint. Toute l’attention du P.Q. devrait porter sur le signal de départ de la course. Sans cette idée du référendum, délivré de son boulet, le P.Q. pourrait partir à temps et à égalité avec la C.A.Q, le fil d’arrivée étant le même pour tous les partis : la formation d’un gouvernement provincial.
    P.K.P. pourrait très bien demander un mandat provincial à l’électorat, au cours d’une campagne provinciale destinée à pourvoir la province d’un gouvernement provincial, sans que personne n’exige de lui qu’il renie la Cause qui l’anime.
    Du temps que l’électorat votait pour le Bloc, y a-t-il eu des gens pour exiger de Gilles Duceppe qu’il renie ses convictions de jeunesse ?
    Quant à moi, P.K.P. pourrait très bien demander à l’Électorat un mandat « provincial », pour Nous débarrasser des libéraux pourris, puis ensuite, s’il est élu, tout en respectant scrupuleusement ses engagements, s’adresser tantôt à l’électorat, et tantôt à la Nation… eh oui, tantôt à la Nation… ce que le P.Q. n’a jamais fait et ne peut pas faire avec efficacité dans l’opposition, trop occupé qu’il était et qu’il est encore à souffler dans son maudit ballon référendaire. Qu’y aurait-il de vraiment « suicidaire » là-dedans ?
    La seule chose qui serait vraiment « suicidaire », c’est que le P.Q. s’en aille volontairement s’écraser dans le Mur, en toute connaissance de cause. Le reste ? le reste, c’est du jaspinage du Devoir

  • Gaston Carmichael Répondre

    12 janvier 2016

    Ce matin, la chronique de Michel David du Devoir parle justement de notre sujet de discussion.

  • Gaston Carmichael Répondre

    11 janvier 2016

    @M. Benoît,
    Finalement, ce que vous proposez n'est pas si éloigné que ce que propose M. Cloutier.
    Tous deux, vous voulez mettre l'indépendance à l'avant-plan lors de l'élection de 2018. Il propose un référendum en début de mandat. vous proposez un référendum en fin de mandat.
    Si, avec un tel programme, le PQ va chercher un mandat majoritaire en 2018, c'est que le projet de pays a le vent dans les voiles. Ne serait-il pas approprié de battre le fer pendant qu'il est chaud, et lancer le référendum en 2019?
    Si vous prenez quatre ans à vous préparer, vous donnez également quatre ans à nos adversaires pour torpiller votre projet. Et, croyez-moi, la bataille sera féroce et sournoise.

  • Peter Benoit Répondre

    10 janvier 2016

    C'est une analyse que je ne partage pas comme s'il n'y avait essentiellement que le PQ qui serait en mouvance; je pense que tout le monde va s'ajuster et le jeu politique va être très intéressant. Regardons les forces en présence et la situation probable en 2018:
    1) Le PLQ a été élu en 2014 face à un PQ mal préparé qui fut incapable de répondre à certaines questions précises sur l'indépendance. Bref, Couillard a réussi à faire passer Marois comme une incompétente. Les Québécois ont finalement préféré des corrompus à des incompétents.
    Face à une opposition divisée, essentiellement les francophones, un prix du pétrole très élevé et autres ressources, etc., les Libéraux se sont engagé dans la voie de la droite fiscale de l'austérité si chère à la CAQ. De plus, il fallait donc agir pour éliminer les symboles du modèle québécois et procéder au démantèlement de l'état. On connaît ceux qui appuient le PLQ: les Anglophones, les immigrants, une partie des gens d'affaires, les peu scolarisés et les Canadiens français surtout âgés. C'est un vote solide, surtout concentré dans les grandes villes: Montréal, Québec et Gatineau.
    Au niveau économique, le PLQ prône la réalisation de projets (ou des chantiers) ponctuels en série: Baie James, autre projets hydro-électriques, Plan Nord, infrastructures, etc. plutôt qu'un développement à valeur ajoutée qui a la mauvaise idée de renforcer le caractère innovateur et distinct du Québec.
    Au niveau social, c'est un laisser-aller tant que les institutions anglophones ne sont pas menacées...
    2) LA CAQ: Champion de l'efficacité de l'état pour qui la prospérité passe par une réduction de l'état pour redonner aux Québécois une capacité fiscale accrue. Bref, la richesse des Québécois passerait par une réduction de l'état.
    Puisque la classe moyenne paie la plus grande part des tarifs et une part importante des impôts, elle est devenue la cible principale de la CAQ. Or, comme la classe moyenne est constituée de 50% de fonctionnaires, la CAQ demande simplement aux premiers 50% de se sacrifier pour le deuxième 50%. Il en résulte donc un message contradictoire; le vote CAQ est donc fragile et se concentre surtout chez les 35-54 ans tout en étant peu enraciné dans les régions, sauf le 450.
    Au niveau économique, ce sont les individus qui créent la richesse et l'état doit se désengager de l'économie: Trop de crédits d'impôts aux entreprises, des sociétés d'état inutiles, etc. C'est un parti plus à droite que le PLQ.
    Au niveau social, il prône l'élimination de structures et une responsabilisation des individus pour réduire les services de l'état afin de générer des baisses d'impôts à la classe moyenne.
    3) Le PQ: C'est le parti historique de l'indépendance avec un héritage social-démocrate, soit un équilibre entre les droits collectifs individuels qui se traduit aussi par un équilibre entre les développements économique et social, le vecteur pour l'épanouissement de toute nation.
    Au niveau économique, le PQ favorise l'action de l'état pour consolider et accroître la richesse des Québécois qui n'est pas seulement individuelle; cette action est rendue nécessaire par l'aliénation du fédéral qui sous-investit au Québec. Le Québec doit donc s'approprier tous les leviers possibles. Toutefois, la nouvelle Constitution de 1982 vient à dissiper les zones grises de sorte qu'il n'est peu ou plus possible d'obtenir de nouveaux pouvoirs.
    Au niveau social, le PQ structure son action pour redistribuer la richesse de façon la plus égalitaire possible et voit les syndicats comme des partenaires. Le PQ est populaire chez les baby-boomers, a pris la tête chez les 25-34 ans et est bien enraciné dans les régions.
    Quelle est la situation probable en 2018 ?
    Les prix des ressources naturelles et du pétrole devraient rester faibles et même s'ils remontaient en 2017, l'effet de reprise arriverait trop tard à l'élection de 2018. Le Canada et toutes les provinces vont donc s'endetter considérablement. La chute des revenus pétroliers aura un impact majeur sur la péréquation dès 2017 et pourra être brutale vers 2020.
    L'inflation va devenir importante vu la difficulté de la Banque du Canada à relever ses taux et érodera de façon importante le pouvoir d'achat de tous les Canadiens y compris les Québécois.
    Le fédéral sera confronté à des choix difficiles: Possibles hausses des taxes et impôts, Endettement massif, Maintien ou Baisse des transferts fédéraux, etc. Le PLC au pouvoir pourrait même renoncer à certains champs de compétence d'importance secondaire au bénéfice des provinces. Le pelletage du déficit du fédéral aux provinces est limité vu les conditions économiques. Ceci marquerait une rupture avec la tradition centralisatrice de ce parti et annoncerait un semblant de discours "d'ouverture" bidon du fédéralisme.
    Au Québec, avec la fin du remplacement des baby-boomers qui partent avec la retraite et une immigration massive insoutenable, il y aura une remontée durable du chômage et un accroissement de familles à l'aide sociale. Tout cela aura un impact majeur sur les finances du Québec, dont l'équilibre budgétaire ne sera assuré que par des hausses de tarifs et la réduction des dépenses. Comme l'échéance électorale approchera, attendez-vous à de longues listes d'attente pour les soins médicaux dont l'omerta est garanti par les privilèges consentis aux médecins...
    Que feront les partis en 2018 ?
    1) La CAQ se prépare à un virage et deviendra la championne de la gouvernance "nationaliste". Exit le discours de la droite fiscale déjà confirmé par le départ de plusieurs pointures connues et l'arrivée de nouvelles...
    Elle compte proposer un programme économique qui s'inspirera du PQ, misera sur le renouvellement du fédéralisme sur la base "de l'absence de menace référendaire" qui serait honnête et respectueuse et tentera de profiter de la baisse de popularité du PLQ.
    La CAQ attaquera le PQ sur le référendum le plus vite possible et le projet d'indépendance si celui-ci n'est pas défini ou expliqué.
    2) Le PLQ arrivera en 2018 avec plus de 4 ans d'une situation économique difficile et ne pourra plus prétendre au parti de l'économie. Je prédis des baisses d'impôts importantes au budget de 2018 qui seront supportées par des projections budgétaires très optimistes, dont le déficit ne sera réellement connu qu'en mars 2019... Ces baisses d'impôts proviendront de la baisse des services en santé.
    Avec le virage nationaliste de la CAQ, je prédis un PLQ moins fédéraliste à l'approche des élections: Pourquoi pas annoncer l'annulation des écoles-passerelles (qui ne sont guère populaires...) pour renforcer la loi 101 ?
    Pourquoi pas une entente avec Ottawa sur l'immigration, par exemple qui ferait passer la presque totale sélection des immigrants de 67% à 90% ou même 100% ? Couillard pourrait annoncer que le Québec choisit maintenant ses réfugiés... ? Bref, Couillard pourrait aussi se faire le champion des intérêts du Québec...
    3) Et le PQ ?
    Il n'a pas le choix que de présenter le projet d'indépendance de façon limpide et clair; ce qui n'a jamais été fait. Ce projet devra être diffusé à tout le monde de façon interactif pour qu'il puisse être amélioré, débattu et discuté. Plus on parlera d'indépendance, plus l'idée fera son chemin. Ceci est majeur parce que cela évitera au PQ de se faire coincer comme en 2014.
    Pour le référendum, PKP doit demander, s'il est élu, un avis à la Cour suprême (question et majorité) et ne préciser l'échéancier que lorsque l'avis de la CSC sera produit. Tant que la CSC ne se prononcera pas, ce seront les indépendantistes qui auront le beau jeu pour bâtir le rapport de forces (Constitution québécoise notamment, nettoyage de la fonction publique, enquête sur le Régime libéral, gouvernement minoritaire à Ottawa, etc.).
    Peu importe l'avis de la CSC, le PQ aura le temps de contrecarrer l'avis possiblement loufoque de la CSC par des experts internationaux de haut calibre; il y aura possiblement un déficit démocratique à l'avantage du PQ. Un référendum pourrait se tenir en 2021 ou 2022.
    Si le PQ présente un plan économique innovateur s'appuyant sur les régions, un projet d'indépendance limpide et une démarche référendaire respectueuse, il remportera un gouvernement majoritaire avec un PLQ qui devra défendre un bilan économique lourd et une CAQ remplie de contradictions.
    Dès cette année, le PQ doit s'atteler à la tâche maintenant puisque déjà la CAQ va amorcer son offensive à la rentrée parlementaire et le PLQ se prépare aux élections avec un remaniement et l'annonce de l'équilibre budgétaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2016

    Il faut polariser le débat.
    C'est l'indépendance ou la disparition!
    Qu'on se le dise.
    La CAQ n'a été créé que pour constituer une alternative fédéraliste pour l'élection de 2012.
    Avec l'élection de 50 députés du PLQ en septembre 2012, les fédéralistes en ont conclu qu'ils n'ont plus besoin d'un autre parti fédéraliste mais que la CAQ, tout comme QS, sont très utiles pour diviser le vote des francophones.
    Nos adversaires sont prêts à tout pour nous faire disparaître. Cessons d'être naïf!
    Je ferai paraître un argumentaire plus complet au cours des prochains jours.

  • François Ricard Répondre

    10 janvier 2016

    Il faut, d'abord, pour tout le monde, bien cerner la réalité québécoise.
    Le Québec n'est pas un état. Le Québec actuel n'est qu'une province du Canada.
    Un véritable état est "souverain". Comme une femme ne saurait être à demi-enceinte, de même le Québec ne saurait être à demi-souverain.
    Il y a cinquante ans, quand le gouvernement Lesage s'est mis à parler de l'"état" du Québec, toute la population a été leurrée par ce slogan accrocheur.
    Avant de vouloir faire du Québec un état souverain, il faut tout d'abord que sa population accepte le fait que le Québec n'est qu'une simple province entièrement soumise aux volontés fédérales.
    Ce que la CAQ propose, c'est de gérer une province. L'ambition de Legault est d'être le satrape d'Ottawa.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2016

    Le Québec en pleine torpeur.
    Avez-vous remarquer qu'à preuve du contraire; sans les collusions, corruptions, scandales, fraudes et tricheries de toutes sortes, le parti libéral s'en va nulle part. Les magouilles de Jean Charest étaient une incitation à la dépense et à l'investissement dans plusieurs secteurs de l'économie québécoises en autant que les amis libéraux touchaient leurs bénéfices sous la table. Philippe Couillard a beau s'esquinter à ne pas faire de vague en gardant la plus médiocre équipe de ministres de tous les temps autour de lui en noyautant le système judiciaire faisant en sorte qu'aucune accusation criminelle n'aboutisse malgré la Commission Charbonneau, les perquisitions de l' UPAC et le choix de son ami et associé Arthur Porter d'aller se cacher au Panama pour mourir, dont on attend toujours les preuves d'ADN promises pour l'automne dernier et le rapatriement de sa sépulture au Québec...
    La CAC ou Québec solidaire, des créations pondues par les grands penseurs d'Ottawa, toujours assises entre deux chaises qui savent tirer profit du manque d'intérêt des québécois à la chose politique, tellement on leur a enseigner à ne plus débattre car c'est pas beau la chicane.
    Chateaubriand disait: L'immobilité politique est impossible; force est d'avancer ave l'intelligence humaine.
    Nous avons maintenant au Québec et à Ottawa deux pantins qui cachent la disette de leurs idées par l'abondance de leurs paroles, ignorant tout de l'économie et qui se prétendent premier ministre en nous menant tranquillement mais sûrement à la banqueroute, avec la complicité des médias incapables de livrer la marchandise.


  • Marcel Haché Répondre

    10 janvier 2016

    Il n’est pas nécessaire que P.K.P. s’engage MAINTENANT (2016) en faveur de la mise au rancart du référendum, si évidemment il est sérieux et entend demander un mandat à l’électorat. Si, par contre, il veut seulement faire la promotion du Pays, ce ne serait plus nécessaire qu’il soit le chef du P.Q. La mission première d’un chef de parti, c’est la conquête et la possession du Pouvoir.
    Si le Pouvoir intéresse P.K.P., avant de devoir impérieusement remiser le référendum, il pourrait prendre MAINTENANT (2016) les distances appropriées à l’égard de ce qui constitue un véritable boulet pour son parti. Et c’est un boulet qui a pesé, qui pèse et qui pèsera de plus en plus lourd.
    Si P.K.P. reste dans le Pays fantasmé (2017-18), ce n’est pas seulement la gang à Couillard qui lui rentrera dedans, c’est la gang à Legault qui le fera puissamment, et vous pourrez compter sur la gang à Couillard et même la gang à Trudeau et même la gang à Coderre, bref la même gang de pourris, pour aider la gang à Legault à surpasser la gang à P.K.P.
    La question n’est déjà plus s’il faudra remiser le référendum mais quand il faudra le faire…