Lors des négociations sur l'accord Canada-ÉU-Mexique (ACÉUM), le É-U ont accusé le Canada de ne pas avoir un marché libre dans le secteur laitier, et exigeait l'abolition de notre système de la gestion de l'offre.
Justin est revenu victorieux en disant n'avoir finalement concédé que 2% du marché canadien. Il avait sauvé les meubles disait-il. Comme la moitié du secteur laitier est au Québec, cette concession nous touchait particulièrement.
Dans les traités de libre-échange, les états s'engagent à ne pas subventionner leurs producteurs locaux. Ainsi tout le monde joue à armes égales. Contrevenir à cette règle est censé être sévèrement réprimé par les tribunaux internationaux. Les E-U ont d'ailleurs abondamment eu recours à ces tribunaux pour saboter notre industrie du bois d'oeuvre.
Or, en 2015, les É-U subventionnaient leur secteur laitier à hauteur de $22.2 milliards! Ainsi, les transformateurs avaient accès à leur matière première sous le coût de production. En fait, 73% du revenu des producteurs américains provenait de subventions, plutôt que du marché. C'est énorme!
Au Canada, l'état subventionne le secteur laitier à hauteur de $0.00. Manifestement, nous avions le gros bout du bâton. Notre espèce d'ectoplasme s'est laissé subtiliser le bâton qui a finalement servi contre nous. Plus nul que ça, tu meurs!
Par contre, l'industrie automobile de l'Ontario est sorti indemne de cette négociation qui s'apparentait à une invitation à un dîner de cons!
Source : L'Action Nationale - Juin 2019
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