Marois « out ! »

Un fiasco sur toute la ligne !

Le déni et le baillon ! L’ambition l'a emporté sur le sens des responsabilités

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{{Une raclée mémorable aux péquistes du train-train quotidien}}

C’était prévisible, et je l’avais prévu. Pour des considérations d’ordre stratégique, j’ai choisi de taire mes critiques au cours des 18 derniers mois, mais je n’en pensais pas moins. La liste des erreurs de Pauline Marois est tellement longue qu’on pourrait y consacrer un livre, mais c’en est un que je n’écrirai pas. Il y a des limites au masochisme.

Inquiet de la voir prendre les commandes en janvier 2012, j’ai tenté dans deux articles d’alerter les péquistes au risque qu’ils couraient à la hisser au pouvoir en raison des affaires de son mari, Claude Blanchet. Le 4 janvier, Vigile mettait en ligne Quo vadis Pauline ?, et le 12, Les proximités dangereuses.

À la suite d’une menace de mise en demeure du procureur de Claude Blanchet pour le premier article, j’ai conseillé à Bernard Frappier de retirer les deux, même s’il n’y avait aucune raison valable de le faire. Vigile avait déjà à composer avec une poursuite, et il lui fallait éviter de s’enliser dans les procédures judiciaires.

Voici le texte qui apparaît dans les archives de Vigile en lieu et place de celui de mes articles :

Texte mis en ligne sur Vigile le 4 [et le 12] janvier 2012, et retiré le 13 janvier 2012, à la suite d’une menace de mise en demeure pour diffamation, de la part de Me Stephan H. Trihey - Heenan Blaikie, proc. de Claude Blanchet.

Bernard Frappier 13 janvier 2012

La conclusion de mon second article se lisait comme suit :

Voilà pourquoi les militants du PQ, ses députés,. et ses sympathisants, devraient être conscients du risque que les activités professionnelles et les relations du mari de Pauline Marois puissent devenir pour elle une source d’embarras dans une campagne électorale ou dans l’exercice de ses fonctions si elle devenait premier ministre. Un article dans un journal, un reportage à la télé, un scandale éclatant à un moment inopportun, une convocation devant une commission d’enquête, et tout le travail et les espoirs de milliers de gens honnêtes et dévoués se retrouveraient réduits à zéro.

Avons-nous le luxe de prendre un tel risque ?

NOTA BENE : Afin de réduire tout risque de dérapage, je me suis volontairement astreint à ne retenir que les éléments d’information les moins susceptibles de contestation. Mais quiconque se donnerait la peine de fouiller à partir des éléments réunis ici découvrirait que la matière est abondante et pourrait faire l’objet de dizaines d’autres articles comme celui-ci. Au moment le plus crucial, soyez assurés que les adversaires du PQ ne manqueront pas d’utiliser ces informations.

Les événements des derniers mois m’ont donné entièrement raison.

À la même époque, d’autres collaborateurs de Vigile (Pierre Cloutier, Jean-Claude Pomerleau, L’engagé) tiraient eux aussi la sonnette d’alarme :
-* Petit détour par l’Île Bizard
-* Parti Québécois : la vulnérabilité du leadership
-* L’intérêt public

Pauline Marois aurait pu dès ce moment-là jouer cartes sur tables et répondre à toutes les interrogations soulevées. Elle a plutôt choisi le déni et le baîllon, et sacrifié la responsabilité à l’ambition. Aujourd’hui, s’il faut en croire la boussole de Radio-Canada, les Québécois mettent davantage en doute son intégrité personnelle que celle de Philippe Couillard (il faut le faire !), et à l’heure où j’écris ces lignes, on annonce sa défaite dans Charlevoix et sa démission comme chef du PQ.

Mais les erreurs ne se sont pas arrêtées-là. Ainsi, elle a très mal géré sa situation de gouvernement minoritaire qui exigeait qu’elle se lance immédiatement à l’attaque du camp adverse, en commençant par qualifier de terroriste l’attentat du Métropolis le soir de son élection, ce qui l’aurait placé sur la défensive : Un attentat. Un attentat politique. Un attentat... terroriste !.

On ne comprend pas non plus pourquoi elle n’a pas demandé dès son élection au vérificateur général de faire enquête sur les quarante milliards de perte à la Caisse de dépôt en 2008 alors qu’elle s’était pourtant engagée à le faire en 2009. Ce dossier est pourtant autrement plus important que celui de la corruption dans l’industrie de la construction, comme je viens de le démontrer dans mon dernier livre intitulé Henri-Paul Rousseau, le siphonneur de la Caisse de dépôt.

À partir du moment où Pauline Marois choisissait de gérer son gouvernement minoritaire « à la p’tite semaine » au lieu de passer immédiatement à l’attaque comme elle aurait pu le faire (voir L’art de gouverner sans légiférer), elle devenait une cible, comme je le soulignais le 2 décembre 2012 dans un article intitulé Après Daniel Breton, Pauline Marois elle-même ?

J’en reproduis ici la conclusion tout en invitant les plus motivés d’entre vous à le lire au complet tant il était prémonitoire :

Il faut donc s’attendre à ce que l’opposition fédéraliste au Québec (CAQ-PLQ-La Presse Gesca-Power-Desmarais-L’Idée fédérale-L’Institut d’études canadiennes et al.) tente de forcer rapidement le jeu, et la meilleure façon de le faire serait de s’en prendre directement à Pauline Marois. L’opération réalisée contre Daniel Breton n’aurait alors constitué qu’une pratique, une mise en appétit.

Les risques sont donc élevés qu’elle se retrouve dans le collimateur de l’opposition dans un avenir rapproché, un scénario que j’avais d’ailleurs clairement évoqué dans deux articles parus sur Vigile il n’y a pas tout à fait un an, et que Vigile a retirés à la demande des avocats de Claude Blanchet.

J’espère sincèrement avoir tort.

Hélas, et je le dis en toute sincérité tant ce chapitre nous aura fait perdre du temps, j’avais raison.

Pauline Marois et son entourage ont très mal évalué la détermination du camp adverse. Ils n’étaient pas du tout préparés à y faire face. Dans l’autre camp, ils savent ce que « Déterminé » veut dire. Ce n’est pas pour eux qu’un slogan électoral creux. Ils n’en parlent pas, ils le sont. Ils ne sont pas dans le bat, ils sont dans le combat, et ils viennent d’infliger une raclée mémorable aux péquistes du train-train quotidien.

Heureusement, il y en a d’autres, plus aguerris, pour qui l’indépendance est une « job » à temps plein. C’est sur eux désormais que repose l’avenir du Québec, un avenir qui n’existe pas sans son indépendance.

DEMAIN : LA SUITE DES CHOSES


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46 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2014

    Je n'ai pas lu toutes les questions et réponses sur Vigile
    La seule que je veux savoir C est Qui les gens en arrière qui menaient les élections.
    Qui disaient à Mme Marois quoi faire.
    Le War Room comme on dit en Anglais ...c est qui ?

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Paramètre déterminant mais caché :
    PLQ = RE/MAX

  • François A. Lachapelle Répondre

    9 avril 2014

    Pour réinvestir le PQ, il faut le faire dans les 125 comtés en s’inspirant des méthodes de feu Marcel Léger que j’ai personnellement vu à l’oeuvre avant l’élection de 1970.
    Je crois que Marcel Léger n’aurait jamais cautionné le vide de candidat du PQ dans La Pinière. Houda-Pepin est bien fine, c’est une fine fédéraliste. Bienvenue dans le PQ aux fédéralistes uniquement après l’indépendance.
    De plus, il faut mettre dehors le NPD à la prochaine élection fédérale de 2015. Au Québec, tout se tient.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    M. Le Hir, je pense qu'il faut arrêter de se flageller et de brailler sur la place publique et plutôt se concentrer sur ce qu'on va faire pour l'avenir. Faites comme Mme Marois, sortir avec dignité et respect.
    Vigile doit se concentrer sur les solutions et non salir les personnes, ses bénévoles et son parti. Essayer de trouver un coupable c'est perdre notre temps, notre énergie et ouvrir la porte à l'adversaire.
    M. Le Hir, il faut apprendre des erreurs du passé quand vigile s'est concentré sur la démolition du PQ et de Mme Marois. Vigile s'est tiré dans le pied. Vous avez une large représentation sur les souverainistes et il faut vous en servir positivement. Vous avez aussi une large consultation de l'adversaire pour votre site et vous devez en tenir compte pour la suite des choses.
    Ensemble trouvons plutôt des solutions pour assurer la pérennité de notre avenir .

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    M.Le Hir,
    Je savais que M.Blanchet avait déjà travaillé pour Power Corporation mais les affaires du mari ne m’intéressent nullement.
    Je trouve malheureux que la société québécoise soit encore aussi patriarcale et incapable de dissocier la femme de son conjoint.On a vu d'ailleurs comment les gens étaient heureux de voir Mme Brais suivent partout son mari,M.Legault en campagne comme un petit chien fidèle .Moi,j'ai trouvé cela désolant.
    Et en ce jour,je pleure non seulement une défaite du PQ mais une défaite pour la femme.Car Mme Marois a été de très courte durée notre première femme Première Ministre au Quebec.En souhaitant qu'on ait un pays et une autre femme chef du parti québécois un jour..

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    @ Suzanne Bousquet
    Vous écrivez ceci :
    À quoi bon tirer à boulets rouges sur le Parti québécois et le rendre unique responsable de son « échec » ? Les leçons à tirer du scrutin de lundi vont bien au-delà du parcours et des acteurs de cette organisation
    Trouver des mérites à la stratégie électorale des Libéraux, c’est oublier que son application a reposé entièrement sur l’apport complice des mass média, qui en assuraient le relais. Jamais, en aucun moment de son histoire, le Parti québécois n’a bénéficié d’un traitement équitable de la part du Maître de jeu.
    Ottawa ne recule devant rien depuis 50 ans pour écraser toute velléité d’indépendance des Québécois. Il s’agit d’une guerre à l’avantage des autorités qui contrôlent les communications. Et cette faille, ce désavantage stratégique, le PQ l’aura toujours tant et aussi longtemps que l’espace médiatique d’en face sera vide. Aucune libération du Québec ne s’effectuera sans libération préalable de la parole. Et sans réceptivité des citoyens.
    Vous mettez le doigt ou il le faut: controle des communications.
    Vous a avez raison quand vous dites qu'aucune libération du Québec ne s’effectuera sans libération préalable de la parole. Et sans réceptivité des citoyens
    Et pour avoir la receptivité des citoyens et le droit de parole il nous faut les mêmes armes médiatiques que nos adversaiares politique pour se faire entendre car eux ils ne s'en privent pas pour mentir ,désinformer ,laver le cerveau des québécois avec leur propagande fédéraliste ad nauseam ou tout est centrer sur la détestation de toutes les avancées qui peuvent mener a notre projet d'avoir un pays


    Quand nous aurons compris cela et que nous nous serons donner de véritables moyens pour y parvenir nous aurons fait un immense pas
    Quand on voit des radios poubelles demander a des parents d'enseigner la détestation de notre identité a leurs enfants .quand on voit des médias comme Radio Canada utiliser des enfants sur un terrain de jeu pour les faire vomir sur la charte racistes et xénophobe ,des journalistes comme Anne Marie Dussault qui n'as jamais cesser de dire mensongèrement a chaque occasion sur la charte ..mais vous savez monsieur Drainville tout le monde est contre la charte au Québec
    Des médias fédéralistes complètement hostiles a notre option politique qui avec leur journalistes fédéralistes faiseurs d'images tentent toujours de faire croire a un faux consensus populaire contre tout ce que le parti québécois peut dire ou faire
    ¸
    Des médias fédéralistes complètement hostiles a notre option politique ou des journalistes fédéralistes de culture et de mentalité trudeauiste roullent mur a mur et sans conplexe dans le dénigrement et la désinformation quotidienne de tout ce qui peut se dire sur l'indépendance
    Des médias fédéralistes complètement hostiles a notre option politique qui se font a chaque jour un point d'ogre de dire que tout vas mal au Québec a comparer au rest of canada
    Qu'au Québec tout est un enfer a la limite du racisme ,de la xénophobie ,de la pauvreté ,que les anglophonnes vont nous quitter si on se tiens debout ,que c'est dangeureux car le roc nous aiment et nous fait la charité depuis la conquête ,que nous somme des ingrats a leur égard et argument massue ..il n'y as que le Québec qui ne fait pas comme les autre provinces
    Ce qui fait le plus plaisir a cette médiacratie journalistique fédéraliste de mentalité trudeauiste c'est de voir notre Québec comme une province comme les autres d'ou leur obscession a toujours reprocher aux Québécois de ne pas vouloir vivre dans une province comme les autres et leur incessante obsession a hurler en coeur ON NÉZ LA SEULE PROVINCE QUI NE FAIT PAS COMME LES AUTRES
    On nous culpabilise comme peuple d'être ce que nous sommes ...un peuple sans pays et sans patrie reléguer au rang de province qui doit faire toujours comme les autres et toujours penser comme les autres province et leur opposition sur la charte en est un exemple parmis tant d'autres

    Je suis écoeuré de les entendrent a chaque jour rejeter la différence du Québec avec leur cris nazillard :on nez toujours la seule province qui ne fait pas ceci ou qui ne fait pas cela comme les autres ..c'est leur manière d'exprimer leur rejet de ce que nous sommes et leur façon de combattre par la bande notre identité ¸
    Non... nous ne sommes pas la seule province qui ne fait pas comme les autres provinces ..nous somme en vérité un peuple et une nation et c'est ce que cette médiacratie de journaleux fédérastes qui crient ad nauseam qu'au Québec on est la seule province qui ne fait pas comme les autres refuse de dire comme vérité
    C'est du verbiage fédéraliste pour mieux nier notre existence comme peuple, nous nier le droit de penser et d'agir différemment , de nous comporter différemment des autres provinces anglophonnes qui ont comme pays le Canada et Ottawa comme capitale nationale
    Chaque parole est déformé ,chaque geste décrié ,chaque idée avancé par les indépendantistes est systématiquement dénigrée et déformée au bénéfice des fédéralistes par cette maffia fédéraliste journalistique tricotée serrée et cela sans aucune réplique car nous sommes complètement abscent des médias controler par les fédéralistes pour faire contrepoid a leur désinformation chronique
    Abscent de la parole ,abscent pour faire valoir notre point de vue
    Au Québec on vit enfermer dans la médiacratie du post-it fédéraliste ou un journaliste ne seras pas embaucher s'il n'accepte pas de faire leur propagande fédéraliste de maniere subtile ou pas et peut être suspendu ou déplacer si jamais il émet une opinion clairement favorable aux indépendantistes
    Un des premiers de ceux qui ont subi les foudres cette dictature de la médiacratie fédéraliste de l'information est Jean claude de Virieux supendu par Radio Canada pour avoir décrit la stricte vérité le soir de l'émeute de la St Jean en 1967
    Fallait pas dans les média fédéralistes faire connaitre la brutalité et la violence dont les indépendantiste avaient été victimes ce soir la
    Un exemple parmis des milliers d'autres ou chaque parole est déformée par les journalistes fédéralistes de culture profondément anti péquiste et anti parti québécois
    A Tva hier soit PKP a eu le malheur de prononcer le mot pays avant l'allocution de P Marois
    Le démaguogue anti péquiste Pierre Bruno s'est tout de suite emparé du mot pays prononcé par PKP pour dire aux téléspectateurs de TVA que finalement ils l'auraient tenu leur référendum s'il n'avait pas été battu ... hou et chou a P Bruno et a sa clique de fédéralistes qui empèste mur a mur LCN et TVA
    Avec des amis comme ça qui prennent un malin plaisir a tout déformer ..on peut se passer de PKP et de ses journalistes fédéralistes
    C'est cela controler le message pour en faire ensuite de la propagande mensongère afin de nuire en toute circonstance au parti québécois
    A LCN et TVA ils sont des pros au niveau du pourfendage anti péquiste partisan face a tout ce qui peut venir de la bouche de quelqu'un associé au PQ
    Vous avez mille fois raison ...Aucune libération du Québec ne s’effectuera sans libération préalable de la parole. Et sans réceptivité des citoyens
    Et pour que les citoyens deviennent receptif il ne faut pas compter sur cette maffia journalistique fédéraliste tricotté serrée qui prend plaisir a tout déformer et qui refuse toute discution sérieuse et objective sur notre projet de faire un pays pour pour les québécois
    Ensuite Luc Lavoie qui est la voix des conservateurs a TVA y allait de son refrain de fédéraste ultra cheap suite au discours de P Marois avec ses petits rires sarcatiques en disant imaginez vous pas que maintenant qu'elle est battu dans son conté qu'elle ne vendras pas son p'tit chalet dans Charlevoix

    C'est tout ce que le démaguogue conservateur avait retenu des 40 ans de vie politique de P Marois au service du Québec ..une histoire de chalet dans Charlevoix
    Une scène vraiment pathétique a voir.. Bouhouhou et chou au cheapest faiseur d'image Luc Lavoie du parti conservateur
    Finalement le seul qui as eu de bon mots pour P Marois et qui lui as rendu hommage dans sa défaite et pour les 40 ans de vie consacrer au Québec et aux Québécois fut le caquiste Mario Dumont .. les autres ont continuer a sauter a pied joint sur P Marois comme des imbéciles heureux avec leur petits rires sarcastiques de crétins colonisés archis abrutis
    Si ce n'était que Lavoie est un conservateur fédéraliste, sa place serait avec les libéraux de Gesca ou avec les trudeauistes de Radio Canada avec le pourfendeur libéral fédéraliste anti péquiste et anti indépendantiste Jean Lapierre

  • Dominique Frappier Répondre

    8 avril 2014


    Si Blanchet a fait pression pour étouffer l'affaire on peut certainement parler de complot.
    À qui profite le crime?
    Les théories de complot permettent de mettre de la logique dans ce que l'on ne comprend pas.
    Nous comprenons maintenant pourquoi le PQ a fait une si mauvaise campagne.
    J'ai mon voyage!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Bout de viarge qu on fait dure !!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    La stratégie du PQ fut celle d'un joueur de poker, ici on bluff (la charte),
    ici on sort un atout (PKP), là on coince l'électeur entre perdre un peu tout de
    suite (voter PQ) ou perdre beaucoup plus plus tard (voter PLQ).
    Y avait-il un joueur parmi les stratèges du PQ?
    Tout ceci est bien enfantin, les joueurs compulsifs finissent par tout perdre,
    leur voiture, leur maison...leur pays.
    Beaucoup de citoyens qui les appuient par amour du Quebec ont été heurté
    par leur petit jeu.
    Le Québec regorge de personnes honnêtes et compétentes,
    le PQ devrait choisir des joueurs d'échec plutôt que des gamblers la prochaine fois.

  • Suzanne Bousquet Répondre

    8 avril 2014

    Pas de décisions éclairées sans fair-play
    Le scrutin du 7 avril 2014 marque un tournant majeur dans l’Histoire du Québec. Lors de défaites politiques importantes, le premier réflexe est souvent d’en attribuer les causes à des erreurs stratégiques.
    À quoi bon tirer à boulets rouges sur le Parti québécois et le rendre unique responsable de son «échec» ? Les leçons à tirer du scrutin de lundi vont bien au-delà du parcours et des acteurs de cette organisation. La démonstration est faite : l’absence totale de fair-play démocratique a poussé une masse critique d’électeurs à prendre une décision allant totalement à l'encontre du bien commun et des intérêts supérieurs de la nation. Ils ont élu une équipe qui n’a absolument pas l’éthique et le jugement nécessaires pour gouverner!
    Car voilà l’aberration dangereuse où conduit un système médiatique doté d’une absence de scrupules absolue, et surtout, d’un pouvoir démesuré. Trouver des mérites à la stratégie électorale des Libéraux, c’est oublier que son application a reposé entièrement sur l’apport complice des mass média, qui en assuraient le relais. Jamais, en aucun moment de son histoire, le Parti québécois n’a bénéficié d’un traitement équitable de la part du Maître de jeu.
    C’est ce dernier qui place les pions sur l’échiquier et ce n’est pas un mouvement indépendantiste renouvelé qui lui fera échec et mat. La pédagogie canadian brouille les ondes et les cerveaux depuis des décennies. Un sans-faute de l’équipe péquiste n’aurait rien changé car le système de désinformation tant anglophone que francophone aurait trouvé le moyen de lui en inventer et de lui en attribuer.
    Ottawa ne recule devant rien depuis 50 ans pour écraser toute velléité d’indépendance des Québécois. Il s’agit d’une guerre à l’avantage des autorités qui contrôlent les communications. Et cette faille, ce désavantage stratégique, le PQ l’aura toujours tant et aussi longtemps que l’espace médiatique d’en face sera vide. Aucune libération du Québec ne s’effectuera sans libération préalable de la parole. Et sans réceptivité des citoyens.
    Qu’on le veuille ou non, la gangrène qui mine actuellement la société québécoise s’est reflétée dans le verdict populaire d’hier. Les voteurs francophones, anglophones et néo-québécois du Parti libéral partagent donc avec les intégristes religieux des valeurs communes où la corruption l’a emportée sur toutes les autres.

    Banaliser la fraude et les conflits d’intérêts établit la primauté de l’avidité individuelle sur les luttes progressistes, axées sur un idéal d’équité et d’universalité des bénéfices.
    Quand la corruption règne autant en haut qu’en bas, il est quasi impossible de l’éradiquer. Il s’agit d’une mentalité qui se transmet. Le Québec est peut-être devenu tout simplement ingouvernable.
    L’empiètement stratégique et lucratif, de plus en plus important, des intégristes juifs et musulmans dans le domaine agroalimentaire (certifications halal et casher) explique en grande partie la férocité des machinations électorales contre le Parti québécois et son projet de Charte de la laïcité. Que Philippe Couillard ait annoncé son intention de signer la constitution canadienne est loin d’être anodin. La Charte canadienne des droits et libertés contient un article qui empêcherait le Québec de légiférer dans le domaine des pratiques religieuses. Et le laisserait sans possibilité de contrer l’islamisation montante. Avec les conséquences funestes qu’on imagine pour les prochaines générations.
    Comme l’écrivait un jour Jacques Ferron, «Une société qui se préfère elle-même à ses propres enfants ne mérite pas de vivre».

    Notre système politique, à l’évidence, ne fonctionne pas. L'ignorance, l'absence de discernement et les préjugés ne forment pas la base d'un jugement éclairé. L'insouciance avec laquelle trop de nos concitoyens ont exercé leur droit de vote est scandaleuse. Personne ne pouvait prétendre ne pas connaître la feuille de route lamentable de la décennie Charest et le sombre dossier Couillard. Les conséquences d'une réélection du gouvernement Marois auraient été sans commune mesure avec le péril de la roulette russe actuelle!
    Il y a des moments dans l’Histoire où l’ampleur de l’impasse ne peut être dénouée autrement que par des gens d’action. C’est précisément ce type de héros qui nous fait tant défaut au Québec...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Si Vigile partait sa propre chaîne radio et télévision pour contrer les 90% de médias fédéralistes,serait-il obligé de quêter l'autorisation du CRTC et si oui pourrait-il s'en passer en fondant sa propre station privée utilisant des fréquences satellitaires?
    Parce que là,çà commence à faire.
    On se bat contre une armée mais nous n'avons que des tires-pois pour répliquer.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Pardonnez-moi de l'intrusion mais dans cette campagne anti-charte j'ai entendu ou lu un certain nombre des bobards par des sociologues sur la France :
    Jean Dorion :
    "Il n’y pas de foulards dans la fonction publique en France, mais il n’y a à peu près aucun musulman non plus dans ce milieu. La France des ghettos, modèle d’intégration ?"
    Quoi ??? Ainsi en France il y aurait pas des musulmans dans la fonction publique ? Pas des policières musulmanes ? Car si elle ne portent pas le voile elle sont des mauvaises musulmanes ?
    Ensuite selon Valérie Amiraux le Grand Rabbin Sitruk se serait dit favorable à la loi 2004 sur les signes religieux à l'école ce qui est totalement faux. Bref comme vecteurs de francophobie M. Dorion et autres sociologues sont parfait, les anglais n'ont pas besoin d'en faire eux.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Le résultat d'hier est l'aboutissement d'une vingtaine d'années à laisser l'adversaire définir le terrain, les armes, les communications et la stratégie. Tous les stratèges militaires savent que l'on ne peut gagner un combat quand on laisse le choix de tous les paramètres à l'ennemi. Après la réélection du PQ Bouchard malgré la défaite de 1995, des apparatchiks et autres carriéristes se sont gréffés au PQ par intérêts personnels et ont détourné le parti de sa première mission. Pas besoin de les nommés, on en connait tous personnellement.
    Pendant ce temps, les fossoyeurs du Québec fourbissaient leurs armes: loi sur la clarté, ententes Radio-Canada-Gesca, L'Idée fédérale, etc.. Les apparatchiks péquistes ont laissé le champ médiatique libre aux Pratte, Dubuc, JJ Samson, Jean "rapatriement unilatéral" Lapierre ou encore Luc "molosse dodue" Lavoie.
    Pendant 18 longues années à tout les jours le québécois moyen, donc peu politisé et influençable, à entendu dans les médias de masse le mantra référendum=chicane=vieux=dette. Pire, les péquistes ont même laissé émerger et progresser chez les plus jeunes, un courant violemment anti-québécois en laissant les Éric Duhaime, Johane Marcotte et autres fous furieux des radios-égouts cracher leur venin sur tous les patriotes sans jamais sonner la fin de la récréation, sans jamais contrer leurs arguments pourtant farfelus.
    En comme si ce n'était pas assez, le PQ n'a jamais profité de sa visibilité médiatique pour faire quotidiennement le procès d'Ottawa et de dénoncer le système d'apartheid néo-colonial dans lequel nous vivons. De savoir qu'ils surfinancent à même leurs impôts les systèmes parallèles anglophones de santé et d'éducation ça devrait leur parler à ceux qui sont réceptifs au discours simpliste de Legault. Mais encore faut-il qu'ils le sachent. Réveillez-vous là, les Anglos nous haissent et ils ne voteront JAMAIS pour nous. Ils en importent même d'Ontario pour mieux nous fourrer. Ça vous a donné quoi de les ménager, de les flatter dans le sens du poil? Y en a même un qui a failli tuer votre chef...
    Un mot sur la soi-disant "sagesse populaire". C'est malheureux, mais le québécois moyen est un Occidental intellectuellement amorphe qui ne pense qu'à ses biens personnels, il ne lit pas et s'informe à la télé en faisant confiance aux manchettes et aux faiseurs d'opinions cravatés. Un québécois sur cinq crois que c'est le soleil qui tourne autour de la terre comme il croit probablement que le monde tourne autour de son châr et qu'au-delà se sa haie de cèdres, point de salut. Selon Influence Communication, les nouvelles internationales ne représentent que 1% de toute l'information traitée au Québec. Alors juste l'idée d'entendre le début du mot cons-ti-tu-tion demande un effort considérable pour l'analphabète politique québécois qui n'est qu'un grand tanguy émotif qui se rebelle systématiquement contre ses parents, mais s'excuse volontiers quand un étranger lui pile sur les pieds. Sagesse populaire? Rappelez-vous le bon Jack orange.
    Maintenant.
    Le choc est immense ce matin. Au lendemain de la dégelée du Bloc, les différents analystes ont constaté avec raison que désormais il était possible d'obtenir à Ottawa une majorité sans le Québec. Hier, le PLQ est allé chercher une majorité avec seulement 33% du vote francophone. C'est le début de la Louisianisation à coup sûr si les Québécois continuent le jeu de la division. Les nouvelles modalités de financement des partis ne vont pas aider puisque avec 9$ par vote, QS continuera de présenter des candidats diviseurs de votes dans tous les contés même s’ils ont vraisemblablement fait le plein de votes et ne feront jamais mieux que 2-3 contés. Le 8% de QS c'est 8% de moins pour le PQ en partant.
    La minorité anglo/allo décide maintenant de la destinée de la majorité historique. C'est une étape décisive et cruciale dans notre parcours historique. Si c'est bien vrai que le poing en l'air de Péladeau à fait perdre le PQ, c'est que quelqu'un là échappé en traitant le combat pour l'indépendance national comme la syphilis. C'est normal de réclamer fièrement la liberté le poing en l'air. Ce qui ne l'est pas c'est de la réclamer en rampant.
    La solution serait peut-être d'investir le PQ en masse pour y donner une réelle impulsion indépendantiste. Il faut cependant rester prudent et ne pas tout miser sur un sauveur. M. Péladeau est certes crédible et déterminé, mais il n'a pas encore la fougue et l'aisance naturelle qui fait les chefs charismatiques. Puisqu'il est brillant, il peut s'améliorer et très bien faire, mais il faut avant tout définir une stratégie.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    « Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de caves ! C’est assez ! » Claude Péloquin. À quoi la grande murale du Grand Théatre de Québec créée en 1970 a-t-elle été utile aux Québéciens de la Capitale coloniale ?
    Depuis maintenant près de vingt ans, depuis le 30 octobre 1995, la nation Québécoise est à graver l’épitaphe sur sa pierre tombale: Ci-gît un peuple mort en chemin, n’ayant pas su se souvenir d’où il venait et ne sachant pas où il allait.
    Kwibek, seigneurie sans terre devenue capitale de la soumission, cité de la dépendance, foyer des Tanguy, terreau d’invertébrés, terrier d’irresponsables. La honte a un nom, Kwibek. La honte a une patrie, « Province of Kwibek ». Pitoyable !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Le indépendantistes ont fait venir quand ils étaient au pouvoir bcp de migrants d'Afrique du nord qu'ils qualifient de francophones alors qu'ils sont d'abord arabophones ou berbérophone, voici le résultats. Ces personnes ont légitimement d'autres intérêt que la souveraineté mais la défense de leur religion ou leur culture. Leur posture indépendantiste était uniquement le fait des guerres en Irak et des positions pro-israéliennes des libéraux mais en aucun cas une adhésion net et franche à cette cause. Je ne suis pas moi même francophone mais comment les indépendantistes on pus sous-évaluer le fait que l'arriver massif de ces migrants ne cause des frictions dans une société de moins en moins religieuse et surtout parmi eux il y a aussi pas mal des gens qui détestent le français considéré la langue coloniale. Combien d'entre eux s'opposent à l'arabisation dans leur pays d'origine à part les berbères ?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    "Il ne faut pas sous-estimer les dégâts que la résignation peut infliger à notre vie collective. Il en peut résulter un délabrement intellectuel malsain, prélude lui-même à la dégénérescence de la vie politique et à une dérive culturelle avilissante." - Robert Laplante, 2004
    Voilà l'explication de la défaite d'hier.
    Quand je songe aux innombrables éditoriaux d'André Pratte prêchant exactement cela, la résignation, comme on distille un poison lent. Les résultats de cette élection nous confirme que le patient est mortellement atteint. Il y aura encore des indépendantistes bien entendu, mais leur nombre ira en diminuant. En fait je ne crois plus que nous puissions jamais atteindre la masse critique nécessaire pour passer à l'acte.
    Quelle est la moyenne d'âge des membres et contributeurs de Vigile? Où sont les jeunes qui devraient s'enthousiasmer pour ce genre de projet? Peut-être croient-ils qu'en cette ère mondialisée l'idée d'indépendance est ringarde?
    Enfin rien n'arrêtera le déluge de l'immigration. Outre son importance dans la stratégie de neutralisation du Québec, elle répond également à un impératif économique beaucoup plus vaste.
    Il arrive un moment où l'on doit regarder son reflet dans un mirroir et admettre que tel rêve ou telle ambition n'est plus à notre portée. Cela nous arrive à tous individuellement. Il en va de même pour les collectivités. C'est cela qu'on appelle faire un examen de conscience...
    Ce que je lis ici aujourd'hui ressemble plus à une fuite en avant, à du déni... Mais peut-être est-ce un phase obligée.
    MG, Mtl

  • Luc Archambault Répondre

    8 avril 2014

    Post mortem
    Votre pirouette me laisse pantois... Vous avez d'abord tout fait pour contrer l'élection de Pauline Marois, avec Pierre Cloutier notamment, quand il était de mise de le faire ; ensuite vous avec appuyé le PQ au pouvoir quand il était de mise de le faire SANS rien faire pour blâmer les décisions prises ; et vous avez endossé le fait d'aller en élections précipitamment... en vous en lavant les mains, et maintenant vous voulez réinvestir le PQ... !?
    Vous êtes solidaire du fiasco... et vous nous dites l'avoir prévu sans mot dire !?
    PATHÉTIQUE !
    C'est après le départ de Lucien Bouchard qu'il aurait fallu le réinvestir le PQ, non pas fonder et appuyer le PI comme VIGILE l'a fait si longtemps... pour que le PQ rompe avec l'aveuglement partisan isolationniste et la gouvernance collabo canadianisatrice...
    Ce n'a jamais été Pauline Marois le problème... mais la politique et la stratégie adoptée... et l'obscurité entourant celles et ceux qui DÉCIDENT de la stratégie...
    La transparence doit désormais être de mise... qui donc conseille le,la chef,fe... qui décide ?
    L'imputabilité est de mise... Qui a décidé de sonner la RETRAITE quand a déferlé la contre-attaque canadianisatrice contre le bras levé de PKP ? Qui était proche de Pauline Marois et qui DÉCIDAIT ? Des fois que ces gens là tenterait de sévir à nouveau... Qui a choisi de mettre de l'avant Pauline Marois et non pas son équipe dans les publicités ?
    Le REFUS de faire l'UNI0N coûte cher, le Bloc a été laminé, le PQ retourné à ses devoirs, QS stagne, l'ON groupuscule...
    Mais, pour vous paraphraser Cher monsieur Le HIR, « jamais les conditions n'ont été plus favorables » qu'aujourd'hui pour la faire cette indispensable, incontournable et irréductible UNION des forces citoyennes et politiques DÉMOCRATIQUES du Peuple Souverain du Québec...
    Le fiasco ce n'est pas celui du PQ, c'est Le TRISTE NÔTRE !
    Nous n'avons pas su trouver comment combattre et battre les chantres de l'isolement et de l'aveuglement partisan ( quand ce n'est pas en être un soi-même qui combattait celles et ceux qui les combattaient ) ; nous n'avons pas su collectivement nous entendre sur UN même Programme COMMUN d'État démocratique républicain capable de la FAIRE cette UNION qui nous manque sous Coalition MULTIPARTITE de gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale MAJORITAIRE...
    Fiasco !? De quoi !? Sinon celui de l'aveuglement partisan, de la gouvernance collabo et du REFUS de l'UNION...
    C'est donc un grand succès de ce Peuple... il a DISQUALIFIÉ ces errances... ne reste qu'à en prendre Acte...
    Comme d'habitude... le temps est compté... le gaspillerons-nous encore en vaines querelles, en vaines joutes d'ego ?
    Le TEMPS est COMPTÉ...
    Nous n'avons pas 4 ans... mais à peine 18 mois... car la prochaine bataille se livrera aussitôt que lors de la 42e élection canadian à OTTAWA qui devrait avoir lieu le, ou avant le 19 octobre 2015.
    Nous devons y présenter un BLOC DÉMOCRATIQUE québécois formellement constitué sur la base d'une vraie Coalition multipartite québécoise réunissant autour d'UN même Programme COMMUN d'État démocratique républicain, TOUTES les composantes citoyennes et politiques du Peuple souverain du Québec, dont, le PQ, QS, l'ON, les Verts et la CAQ...
    La MAJORITÉ qui refuse d'endosser l'État de clair DÉNI démocratique canadian...
    La MINORITÉ activiste canadian LIBÉRALE aux abois, n'a obtenu que 41% des voix et des poussières, en chargeant des troupes qui n'ont pas livré bataille... Le MAJORITÉ factice ne pourra pas indéfiniment valider impunément l'État de dictature d'occupation canadian...
    Je continuer à travailler à la formation de cette UNION en tant que président du CS/CNCA - Conseil de la souveraineté de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.
    Je lance un appel à toute personne désireuse de faire sa part, là comme ailleurs, mais spécialement là, dans la CAPITALE-NATIONALE des Québécois,es, à titre de membre coopté du CA - CS/CNCA ( nous sommes que 4 membres sur 16 )...
    NOUS sommes ARRIVÉS à ce qui COMMENCE !
    Et ça commence et recommence ce prochain samedi 12 avril @ 14h Place du PEUPLE SOUVERAIN du Québec... ce sera la 162e édition de l'Opération VIGILE du samedi...
    M. Le Hir vous étiez là pour la première édition du 19 fév. 2011... au plaisir de vous rencontrer là un de ces prochains samedi... pour concrétiser l'UNION de TOUTES nos FORCES... quelques lacunaires qu'elles soient... elles comptent, TOUTES...
    MANIFESTE constituant & FEUILLE de ROUTE |
    Pour UN programme COMMUN d’État DÉMOCRATIQUE républicain | pdf |

  • Grarlam Répondre

    8 avril 2014

    M Le Hir
    J'ai bien hâte que votre livre sur Henri Paul Rousseau soit disponible dans les librairies de Québec.
    Vous avez tout à fait raison, le couple Marois -Blanchet avaient trop de squelettes dans son placard pour que Pauline se risque dans une autre élection.
    Elle aurait pu gouverner un bout de temps et passer le flambeau. Mais son ambition d'être la première femme première ministre du Québec et possiblement faire la souveraineté comme nous croyions qu'elle allait tenter ,passaient au-dessus des intérêts du parti et du Québec. À cause de ses antécédents, la population ne lui faisait pas confiance.
    Son manque de flair politique et son ambition l'ont tuée entrainant avec elle ses députés et ses ministres , et découragent les supporters de projet du René Levesque.
    Comme le disait mon père: " Quand on manque notre coup, on s'crache dans les mains et on s'r'poigne plus loin".
    Le parti québécois ne sera plus le même avec le départ du couple Marois-Blanchet.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Comme beaucoup, je m'attendais à une raclée. Au moins le PQ sera l'Opposition officielle, pas le troisième parti comme en 2006. En prime, la défaite de la chef, qui a pu se retirer dignement.
    J'ai voté, et presque toujours travaillé, pour le PQ en 1970, 1973, 1976, 1981, 1985, 1989, 1994, 1998, 2003, 2006, 2008, 2012...et 2014. Oui
    au référendums de 1980 et 1995. Non à celui de 1992. Client captif, quoi.
    Mon objectif: une république, avec ses timbres et ses ambassadeurs.
    Déjà, outre-rivière des Outaouais, on jubile:le Québec a dit oui à l'infâme constitution de 1982. Et bien je mets Philippe Couillard de nous montrer si il a, comme son nom le suggère, des «amourettes», et de demander formellement aux Québécois d'accepter l'infâmie. Par référendum. On verra bien si les Québécois vont continuer à dire non!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Comment s'explique l'embellie des sondages de cet hiver jusqu'au départ de la campagne (PQ 40%)?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Le problème c'est que nous nous entêtons à faire fonctionner dans un système qui nous tient en esclavage depuis des siècles, croyant qu'il nous libérera finalement un jour! Ridicule! C’est le comble de la stupidité! Nous sommes tous des complices là-dedans, ne cherchons pas de boucs émissaires autres que nous-mêmes! Comme s’il fallait l’autorisation de nos geôliers pour sortir de la prison! Le secret, c’est qu’il n’y a pas de secret! La prison c’est qu’il n’y a pas de prison!
    Ensuite nous sommes déçus des résultats! Pauvres de nous-mêmes! Nous ne discutons que de la plomberie du système, des éléments superficielles, cosmétiques, sans s'attaquer aux fondamentaux dont s’appuie tout système intelligent. L’intelligence y est, mais elle ne sert qu’une élite auto-proclamée! Ce système est tellement implanté dans notre esprit, qu’il demeure maintenant difficile d'en sortir. Nous voulons tout changer sans rien changer! Faire des référendums, sans faire de référendum! Faire l’indépendance, sans faire l’indépendance! Cette politique que nous nous nourrissons n’est que du Bla Bla : « Dites-moi par exemple, combien de fois nos élus sont-ils venus ici sur le site de Vigile afin d’échanger avec ses membres, afin de pouvoir saisir le pouls du peuple et de sa base, dans le but de mieux orienter les politiques selon les aspirations du peuple? » Maintenant, ne nous surprenons pas que ces pseudo-élites sont coupés de la réalité sur le plancher des vaches.
    Même s'opposer de front au système n'est plus une solution. Car ce système se nourrit de l'opposition, je dirais même qu'il la provoque. C’est la dualité, le « Diviser pour mieux régner » qui permet de perpétuer ce système de prédation.
    La solution c'est de revenir aux fondamentaux! Mais pour y revenir, il faut se détacher d'abord de nos implantations actuelles, de nos servitudes, de nos croyances, c'est-à-dire de la foi maladive que nous portons aveuglément au système, tel qu’il fonctionne présentement! Mais le voulons-nous vraiment?
    http://www.dailymotion.com/video/x1mjnv5_sommes-nous-en-democratie_news?start=2
    Une société basée sur l'Être serait la solution, mais nos egos et nos personnalités le rejettent, et la roue de l'esclavage se poursuit. Et après nous pleurons sur notre propre insignifiance!
    Nous cherchons les causes? Ne cherchons plus les causes ou la cause en nous situant à l'intérieur du cercle vicieux du système. Ce n’est pas en améliorant ce système et ses constituantes, avec les mêmes paramètres du dit système que nous sortirons de ce système de prédation, au contraire, nous nous y maintiendrons. C'est du cercle vicieux lui-même que nous devons nous extraire! C’est ça la matrice! Nous nous confortons mutuellement à devoir suivre les paramètres du système à la lettre, tel que la loi nous le prescrit! Mais d’où viennent ces lois? Et qui servent-elles? Ses règles écrites par d'autres, ses diktats, ses valeurs, comme s'il était le summum des systèmes? Alors ne nous plaignons pas maintenant, car les feux de l'aberration c'est nous-mêmes qui les avons allumés!
    Ce système ne pourra être détruit que par la Nature, que par les éléments de la Nature : l'eau et ses inondations et ses tsunamis, la terre et ses tremblements de terre, ses éboulements, ses effondrement, l'air et ses vents stellaires, ses ouragans, et par le feu de ses volcans et des tempêtes géomagnétiques puissantes du soleil.
    En attendant, laissons les morts enterrés les morts, car c'est le système lui-même qui se donnera la mort, les éléments de la Nature le facilitant, notre principale priorité serait donc de se recentrer en notre Être, de se consacrer à notre Être, pour le reste nous sommes impuissants actuellement dans notre condition présente à changer extérieurement quoi que ce soit! C’est un cul de sac! Nous fonçons droit dans le mur! Ou nous courons vers le précipice avec nos cagoules sur la tête! C’est comme vous voulez!
    Contentons-nous de contempler un système qui se meurt, s’effriter, se démanteler, s’effondrer, se désagréger, se déstructurer, se détériorer, tous comme les illusions et les croyances de nos personnalités!
    Ensuite seulement vient la Libération et l'Établissement de notre Être. Un système basé sur l'Être de chacUN, ne ressemblerait en rien avec le système de prédation actuel.
    Comme disait le Christ: " On ne peut pas mettre du vin nouveau dans de vieilles cruches". La cruche c'est notre personnalité, notre ego, notre situation actuelle, et ce système de prédation dans ses fondements, et le vin nouveau, c'est notre Être, notre nouvel Esprit, et un nouveau système basé sur nos Êtres! Le reste n’était qu’un amuse-gueule pour prédateur! Une fumisterie grotesque! Une mascarade grandiose! C’est l’escroquerie de notre système de prédation actuel!
    Comme disait un de mes amis : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Ou encore : « Vous êtes sur ce monde, mais vous n’êtes pas de ce monde ». Ou encore : « Laissez les morts enterrés les morts. » Ou encore : « Ne donnez pas vos perles aux pourceaux, c’est inutile, ils ne peuvent les apprécier, leur raison les fait déraisonnée. »
    La solution c’est l’Être! L’extérieur, l’avoir, l’argent, le matériel, le pouvoir, la reconnaissance, la contemplation, l’auto-contemplation, le paraître, ce système de prédation, c’est une distraction temporaire qui nous éloigne de nos Êtres. Et lorsque la distraction disparaît, l’essentiel de l’Être que nous sommes tous, se révèle, s’installe, s’établit, et le réel de ce monde en est chambardée pour toujours!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    , "Je n’ai jamais eu aussi honte d’être
    Québécois qu’aujourd’hui.".
    Le PQ bouffe ses chefs
    Les souverainistes se sabordent
    Les nationalisent s'entre déchirent
    Les pures critiquent car jamais contents
    Les dures fessent les soit disant mous
    Les conciliants souffrent en silence

    la démocratie aura pour voix
    pendant 4 ans
    Couillard
    et
    remettra encore Harper au commande;
    comme nos porte -parole et gestionnaire.
    Autant dire que chaque Canadiens
    est sous curatelle publique ...
    Car ceux- ci considèreront leurs sujets comme étant:
    Impotant ou Invalide avec déficience intellectuelle profonde

  • Peter Benoit Répondre

    8 avril 2014

    J'ai rencontré PKP durant la campagne et je peux vous dire qu'il suscite beaucoup d'admiration chez les jeunes électeurs. Je ne sais pas si des chefs parfaits existent, mais PKP ne peut certainement pas être pire que Marois ou Boisclair. Je pense qu'il faut éviter des apparatchiks comme Lisée.
    Ce qui m'exaspère dans les récentes campagnes électorales, c'est la politique de la chaise vide ou presque sur le thème de l'économie. Il faut absolument reprendre le contrôle de la discussion économique avec des objectifs et des livrables concrets qui seront autant d'arguments pour l'indépendance. Il faut marteler le discours économique. Je crois sincèrement que pour développer le Québec, il faut y croire; ce qui n'est pas le cas des autres partis.
    Je pense aussi qu'il faut faire une veille stratégique sur les programmes des partis, surtout la CAQ et QS. Donnons des objectifs de réduire le vote de QS à 3% (pour être certain que ça ne dépassera pas 5%) et de la CAQ à 10% (pour être certain que ça ne dépassera pas 12%) et d'articuler quel argumentaire et programme doit-on proposer pour y arriver. Ayons une attitude positive et confiante. Il faut que le PQ connaisse mieux le programme de la CAQ que Legault lui-même.
    Les générations plus jeunes vivent dans une société où les valeurs individuelles sont plus importantes que les droits collectifs et n'ont pas connues la Révolution tranquille et à peine le dernier référendum. Il faut ajuster le discours indépendantiste avec ces nouvelles réalités sociologiques. La langue, la culture, l'identité, la Charte et autres droits collectifs apparaissent donc comme étant très loin de leurs préoccupations. Dans la campagne de 2014, le PQ n'a fait que proposer des objectifs à long terme, alors que le PLQ s'en tenait aux préoccupations à court terme des ménages plus jeunes et souvent très endettés et écrasés par leur charge fiscale (impôts, tarifs, etc.). Le PQ a été vite perçu comme un parti déconnecté.
    J'ai simulé le budget du Québec d'ici 2018 avec des paramètres réalistes de croissance annuelle de 3,5% avec l'augmentation des soins de santé de 6-7% par an et de 2% en éducation qui vont bouffer à eux seuls l'essentiel de l'augmentation du PIB. J'arrive à la conclusion que le Québec n'a aucune marge de manœuvre et qu'il devra avoir une croissance des dépenses près de zéro pour tout autre ministère et avec des taux d'intérêts historiquement bas inchangés; ce qui est de moins en moins réaliste. Je m'attends aussi à une importante augmentation des travaux d'infrastructures pour stimuler davantage le PIB. À mesure que les taux d'intérêts vont augmenter à partir de 2015, le gouvernement libéral risque de voir son augmentation de PIB absorbée par le service de la dette
    Il faut donc anticiper de sérieuses coupes, de privatisations en catimini, d'augmentations de tarifs et autres; ce qui va rendre les arguments de la CAQ beaucoup moins mordants. Le PQ va avoir tous les ingrédients pour établir un projet de redressement de l'état québécois et de son économie basé sur l'indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    On gagne en équipe, on perd en équipe.
    Félicitation à tous les députés du parti québécois gagnants comme perdants, aux électeurs des comtés qui ne sont pas laissés endormir par le beau foulard de Philippe Couillard et particulièrement un journaliste qui malgré la défaite se tient encore debout, Mathieu Bock Côté, qui signale ce matin que le parti libéral a gagné avec à peine le tiers du Québec francophone.
    ( La faute à quoi ? Journal de Québec)
    Pour ma part, comme disait l’autre, je rentre dans mes terres d’où je ne sortirai que pour dire ce que devrait être la nouvelle devise du Québec à chaque fois que les fédéralistes vont nous rentrer dedans :
    On vous l’avais bien dit.

  • René Marcel Sauvé Répondre

    8 avril 2014

    Et moi, grand naïf que je suis, qui a cru en Pauline Marois. J''aurais dû tenir compte des nombreux avertissements de Me Cloutier.
    Enfin, il me reste encore la vie et à 83 ans, je peux encore poursuivre mes recherches et la rédaction de mes textes sur la défense territoriale.
    Vous aviez raison Me Cloutier.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    J'ai voté pour Option nationale car je ne croyais pas en l'approche mollasonne de la gouvernance souverainiste pour accéder au pays. J'ai d'ailleurs mentionné sur un autre blogue que si le parti Québécois perdait cette élection la gouvernance souverainiste serait remise en question et que pour remettre le PQ sur pied, il faudra un chef charismatique et une approche claire pour l'obtention du pays.
    Je rajouterais que M. Jacques Parizeau serait un excellent conseiller pour une approche militante efficace. Si de telles conditions deviennent en voie d'être remplies, je reviendrai au PQ.
    Par ailleurs, dans l'immédiat il m'apparaît important que le Bloc québécois se dote également d'un chef souverainiste charismatique, d'un programme bien défini et d'une équipe forte pour rapidement redonner espoir aux militants souverainistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Bien que je ne nie pas les arguments exposés dans votre articles , je fais une lecture différente de ce qui se passe depuis les 3 dernières élections , à mon grand déplaisir il me faut conclure que nous sommes des colonisés de la pire espèces . C'est très simple les gens ne n'ont aucune confiance à leur propre gens et croit qu"ils seront mieux représenté pare le colonisateur . Mulcair , ancien avocat d'alliance-Québec qui s'est battu contre la loi 101 et ancien libéral REPRÉSENTE LES QUÉBECOIS À OTTAWA , et je ne parle pas de l'avant-dernière élection provinciale ou le PLQ a presque gagné !!!!! Je ne changerai pas ma pensée à propos du Québec mais il faut maintenant prendre en compte ce fait NOUS SOMMES DES COLONISÉS . SVP donnez-moi des raisons d'espérer !!!!!

  • Klon Myriade Répondre

    8 avril 2014

    C'est effectivement l'occasion de renouveler le PQ et de mettre vigoureusement l'indépendance au coeur de son discours et de son action.
    Pauline Marois, je l'ai compris durant cette campagne électorale, n'est pas le chef pour nous mener au pays. Trop craintive et hésitante, mauvaise oratrice qui bafouille souvent, pas assez transparente.
    Bienvenu au PQ à tous les indépendantistes!

  • André La Boissonnière Répondre

    8 avril 2014

    VIGILIENS, VIGILIENNES
    La bonne nouvelle est mon retour au PQ à la première heure de ce matin!
    Et oui, mon adhésion après une absence de près de 20 années... Que la patience m'a éprouvée tout au long de ce parcours en zigzag de notre peuple.
    Maintenant que mon retour au bercail est fait je vais travailler de l'intérieur pour ramener à l'ordre du jour la promotion, la défense et la stratégie du combattant pour le Québec, mon PAYS gaulois. Latin de sang et d'Histoire le combat commence dès ce jour et s'il le faut je veux participer à nouveau au renversement de l'Empire décadent romain. OUPS! Que dis-je, je me reprends : de l'empire fédéraliste décadent qui trône sur tout le Québec avec tous ses larbins. Mais comptez sur moi que je respecterai mes adversaires pour l'intelligence qui leur sied comme j'ai toujours coutume de faire au jeu des Échecs. Nous, le peuple québécois, avons rendez-vous avec l'Histoire.
    En attendant regardez bien nos larbins fédéralistes comment ils vont s'y prendre par la dépense sans borne de deniers publics pour la grande Fête du 150 ième anniversaire du Canada en 2017. L'orgie est toujours devant nous avec ces prédateurs nés pour un GROS pain sur le dos de notre peuple.
    Pour l'instant, j'emprunte au leitmotiv latin du Che!
    HASTA LA VICTORIA SIEMPRE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE LIBRE DU QUÉBEC

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Il suffit de lire l'édito de Michel David 'Le long hiver', dans Le Devoir aujourd'hui, un extrait;
    Le PQ n'avait manifestement pas réalisé à quel point l'appétit de souveraineté avait diminué au fil des ans, notamment au sein de la jeune génération. La simple perspective d'un référendum a provoqué une sorte de hau-le-coeur. A tel point que le PLQ n'a pas vraiment eu besoin d'un autre programme que de s'y opposer.
    Fin de l'extrait.
    On peut envisager l'approche de Pierre Cloutier, ou lire l'édito de Block-Coté dans le JDM qui parle justement de fragmentation de l'électorat francophone et qui rêve d'un recentrage vers le centre-droit du PQ (a quel prix ?).
    Au-dela des résultats d'hier, ce qui me paraît le plus dommageable c'est la performance de la CAQ qui s'installe solidement comme opposition, avec un agenda, qui lui aussi ne pense pas remettre en cause les conditions actuelles de fonctionnement du Québec.
    Est-ce possible de récupérer une partie de cet électorat, avec une approche plus volontaire ?
    Les sondages Leger & Leger montrent le faible taux de popularité du PQ et de son option chez les futurs électeurs. Ceux nés en 1995, pouvaient voter en 2014, ou étaient-ils ?
    Je me demande quel est le plan de JC Pommerleau ?

  • Yves Rancourt Répondre

    8 avril 2014

    Monsieur Le Hir,
    Je vous concède qu'il y a eu des erreurs de stratégie du côté du PQ et qu'il y avait dans le dossier du couple Marois-Blanchet quelques éléments le rendant vulnérable mais le passé de Philippe Couillard le rendait, lui et son parti, cent fois plus vulnérable. Mais la machine de guerre fédéraliste, média en tête, était là pour sauver le bon soldat Couillard. Rappelez vous seulement l'épisode du paradis fiscal; à 18h00, on apprend que le bon docteur y a placé de l'argent mais, dès 19h00, R-C est à l'œuvre pour faire du "damage control", répétant aux cinq minutes que "tout est légal", expertises à l'appui. Il faut être naïf pour croire que Pauline Marois s'en serait tiré aussi facilement en pareil cas. Non, monsieur Le Hir, le mouvement souverainiste ne lutte pas à armes égales dans son combat pour l'indépendance et imputer la défaite d'hier à la seule stratégie péquiste et à Pauline Marois est, selon moi, une grave erreur.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    8 avril 2014

    Réponse @ Mireille Deschênes et à JCPomerleau
    Oui, le moment est venu de réinvestir le PQ.
    Je l'ai quitté en mars 1996.
    Je redeviens membre dès aujourd'hui.
    Richard Le Hir

  • Stéphane Sauvé Répondre

    8 avril 2014

    Merci, Monsieur Le Hir, vous avez très bien résumé ma pensée.
    Ca fait aussi plusieurs mois que je garde silence et là, ce matin à l’annonce de cette râclée historique, je vais ouvrir les vannes...
    Je me rappelle de cette soirée où après avoir proposé que madame Marois cède sa place à quelqu’un d’autre, les militants huaient à tue-tête leur désaccord pour une telle proposition. On m’informa par la suite que le PQ avait été nettoyé de tous ceux qui critiquaient madame Marois. Elle régnait en maître.
    Et que dire de cette rencontre de financement du PQ où j’invitai publiquement (et très poliment) Monsieur Blanchet à être prudent avec les influences occultes des Desmarais ? À mon invitation à la vigilance, ce dernier quitta précipitamment (et en furie) l’événement après des salutations expéditives aux convives. C’est à ce moment-là que je compris mieux les dangers de cette "épine" dans le pied de madame Marois.
    On aurait difficilement pu faire pire que lors de ces dernières élections. Lorsque j’ai vu les affiches électorales du PQ avec le mot "PARTI" plus gros que québécois, je ne pouvais faire autrement que de faire le parallèle avec la désastreuse campagne électorale du Bloc où l’on pouvait lire sur leurs affiches "Parlons QC" (sans même écrire Québec au complet!). N’importe quoi.
    Cette campagne et tout ce qui a précédé sont le fruit de stratégistes sans vision. Des professionnels de la politique. Point.
    La charte des valeurs était une très mauvaise façon d’aller chercher le vote des francophones et des Anglos/immigrants de bonne volonté. C’est à l’immigration qu’il fallait s’attaquer ainsi qu’à notre rachitique système d'intégration des immigrants. La charte était une façon malhabile de protéger la culture et les valeurs des Québécois.
    Ce PKP était un bon coup. Mais sans vision, sans conviction et surtout sans stratégie solide, ce PKP ne devenait que l'ombre de lui-même. On se sabordait avant d’avoir commencé...
    J’ai donné à madame Marois et son équipe le bénéfice du doute. Ils se sont tout simplement auto sabotés. Et franchement, je crois qu'ils sont soulagés de ne plus être dans l'arène...le manque d'authenticité, ca pèse à un moment donné...
    Ce n’est pas tant la victoire de Couillard que la défaite de madame Marois qu'il faut retenir.
    Le PQ saura t-il trouver quelque part dans les placards de son histoire, l’humilité et l’écoute requises pour revenir en force ?
    J’en doute.
    Il y a quelque chose de fossilisé et fossilisant dans les vieux partis politiques. J’espère me tromper. À ce jour ce ne fut pas le cas.
    PS: Quant à ce nouveau site de Vigile, il mérite de profonds changements pour en faire un site incontournable et utile. La nouvelle version ne répond pas aux besoins actuels. J’invite les membres du Conseil d’administration à un peu plus de vision.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Mr LeHir,
    Première chose à faire vous vous mettez au service du PQ, là, là! Deuxième chose trouver une manière de contrer les médias fédéralistes c'est vraiment un problème c'est avec ces moyens radio, télé que les libéraux rejoignent nos analphabètes politiques. Troisièmement revoir les règles du DGE, il y a des gestes à la limite de l'illégalité et cette campagne en a fait ressortir beaucoup. Bannir l'angélisme au PQ, prendre les moyens pour combattre le fédéralisme, arrêter de cacher l'article un du PQ, l'assumer le plus souvent possible, éduquer les gens pourquoi et comment concrètement on va faire l'indépendance, apprivoiser la peur de souffrir économiquement, les gens ont peur de ne pas avoir d'argent. Autre chose questionner ce qui se passe à Québec ce n'est pas normal. Il y a un manque flagrant d'informations, les plus jeunes ne connaissent pas l'histoire du Québec et les libéraux n'ont absolument pas l'intention d'y remédier ce n'est pas payant pour leur option. Garder les gens dans l'ignorance, les envahir avec une immigration qui ne veut pas s'intégrer, reculer sur la laïcité, laisser le français reculer, tout ça fait parti de l'arsenal, du programme des libéraux. Alors en quatre ans, il peut y avoir assez de dommage pour que le Québec n'arrive pas à se relever. On est mal ben mal en point ce matin!

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    8 avril 2014

    Nous en sommes maintenant rendus à un point où certains des membres de l'équipe de Vigile devront procéder à une autocritique honnête, rigoureuse et publique de leurs postulats soi-disant géopolitiques par lesquels ils justifiaient avec condescendance leur appui partisan à la doctrine Marois-Breton.
    Sinon, ce sera trop facile et nous n'avancerons pas en attendant encore une fois le "retour de Jésus Christ".

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Varennes, Québec
    le mardi 8 avril 2014
    Bonjour Monsieur Le Hir,
    1° Que pensez-vous de l'intervention de Rodrigue Tremblay le 22 mars dernier, sommant Madame Marois de promettre qu'il n'y aurait pas de référendum, lancée ici même sur Vigile, et dont voici la citation:
    "Faites cela Madame, et vous serez Première ministre le 8 avril prochain. Ne le faites point, et vous serez au mieux encore minoritaire, sinon carrément dans l’opposition."
    2° Pensez-vous que Rodrigue Tremblay peut se regarder dans un miroir ce matin ou bien qu'il rit dans sa barbe ?
    Quant à moi, ce matin, pour reprendre dans une formulation inversée la déclaration de René Lévesque le 15 novembre 1976, "Je n'ai jamais eu aussi honte d'être Québécois qu'aujourd'hui.".
    Je pense que, entre-autres, le Privy Council of the Queen in Ottawa (il parait que Jean Lapierre et Couillard en font partie, et une longue liste de collabos incluant Paul Desmarais en ont fait partie) , avec nos impôts et nos taxes, à coup de centaines de millions de dollars, a saboté depuis longtemps, continue de saboter et continuera de saboter les fondements mêmes de notre démocratie et donc de notre volonté de vivre ensemble. Par quel chemin travaillent-t-ils ? En contrôlant tous les réseaux d'information, tous les médias de masse et toutes les boîtes de sondage. Nous, citoyens du Québec, n'avons plus droit à de l'information impartiale et nuancée. Nous ne pouvons que subir un matraquage pervers qui donne les résultats électoraux nauséabonds qu'on constate ce matin.
    Aujourd'hui, qui peut encore faire confiance à son voisin ?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Vous dites : "À partir du moment où Pauline Marois choisissait de gérer son gouvernement minoritaire « à la p’tite semaine » au lieu de passer immédiatement à l’attaque comme elle aurait pu le faire".
    J'ajouterais : à la suite du premier débat il aurait fallu passer à l'attaque ; l'occasion était trop belle.
    Avec ce qui vient de se passer, reste-t-il un vigilien qui soit prêt à affirmer que les résultats de cette élection auraient pu être plus désastreux si on s'était servi des mots mêmes de l'adversaire pour faire de cette élection une vraie élection référendaire.
    Il aurait fallu profiter de cette élection pour répondre du tac au tac avec chacun des arguments qui militent en faveur de faire de cette province (territoire de vaincus "pro victis") un État.
    Il faut relire attentivement le revoir le cadre stratégique proposé par Robert Laplante en 2004.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    8 avril 2014

    UN : réinvestir le Parti Québécois
    DEUX : se doter d'une doctrine politique claire. ( revoir notre histoire, la genèse de notre État)
    TROIS : dès maintenant, établir une ligne de défense citoyenne pour défendre les institutions contre les prédateurs libéraux.
    Passer du dire, dans le but de convaincre 50 plus 1 de passifs de voter oui à un référendum ; à l'agir, ramifier 10 % d'actifs en réseau bien structuré. Ceux, conscients que cette bataille est existentielle pour notre nation.
    J'ai un Plan. Je commence aujourd'hui.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    M. Le Hir parle de débat et de combat.
    Je pense que retourner au PQ c'est verser dans le débat, alors qu'il nous faut du combat.
    À moins de vouloir faire disparaitre le PQ. Car ce parti a démontré encore une fois
    qu'il ne nous mènera pas à l'indépendance. Pas parce que ce n'est pas un bon parti
    politique, mais parce que ce n'est pas un instrument de combat.
    Retourner au PQ , c'est entrer dans le schéma d'un parti politique qui va prendre le pouvoir pour gouverner la province. C'est dans les gênes d'un tel parti de devenir un vieux parti (ce qu'Il est) qui ne pense qu'en fonction des élections.
    Malheureusement, René Lévesque a eu tort: l'union des forces en 1968 dans un seul parti a asphyxié le combat au profit du débat.
    Le mieux qu'il puisse arriver est que plusieurs tendances souverainistes (PQ-ON-QS et d'autres à venir, peut-être) fassent des alliances électorales en se divisant la carte électorale avec un programme minimal de combat (ex: non au pétrole des sables bitumineux)et mettre beaucoup, beaucoup l'action dans la rue, les usines, les manifs, les médias et moins à l'Assemblée nationale.
    J. Binette
    Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Si, PKP est vraiment indépendantiste il pourrait reconstruire ce parti, en faisant l'union des forces indépendantistes et en créant un projet de société, car sans projet, on ne convaincra la jeunesse du Québec d'embarquer dans ce mouvement, il faut s'affranchir des années Bouchard.

  • Jacques Dubreuil Répondre

    8 avril 2014

    La vraie question : on veut-tu être libre? Si oui, embrayons, quitte à faire, momentanément, de la peine aux Anglais. Ils nous respecterons quand nous nous serons affirmés clairement. Et le monde entier nous respectera quand nous serons debout et en marche. Cette vraie question est à mon avis une question préalable. Donc, il faut la régler avant toutes choses.

  • Marcel Bernier Répondre

    8 avril 2014

    Il y a surtout tout un travail à effectuer pour permettre à certains et à certaines de nos concitoyens et de nos concitoyennes d'accéder à une pensée politique conséquente : il n'est pas normal que nous remettions au pouvoir des criminels-les qui ont sévi pendant neuf années de suite et qui ont transgressé toutes les règles d'un vivre-ensemble basé sur un État de droit.
    Nous sommes plus que déterminé, nous sommes en colère : la colère de l'alouette. Et nos adversaires politiques n'ont pas fini d'entendre parler de nous.

  • Etienne Evans Répondre

    8 avril 2014

    Moi aussi je me suis procuré ma carte de membre le soir même de cette râclée. Déja j'ai la stratégie en tête. En effet c'était une débâcle historique mais on s'est buté à des fédéralistes unis en bloc qui ont fait sortir le vote . L'aspect positif, le nombre du clan fédéraliste est dévoilé,environ 45% maximum avec l'autre 55% divisé dans 3 clans. Le PQ devrait négocier une alliance avec la gauche en leur promettant de changer le mode de scrutin et pourrait séduire la droite avec PKP et un projet économique ambitieux (la nationalisation des mines???) ou l'on promet s'attaquer à la dette ou quelque chose du genre. Les gens de droite peuvent être persuadés, il faut simplement leur offrir quelque chose de monétaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2014

    Jean Martin Aussant reviendrait-il maintenant?

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 avril 2014

    Bonjour Monsieur Le Hir,
    L’incontournable : pour gouverner et réaliser l’indépendance du Québec il faut moins de carriéristes, parachutés, démagogues, caciques, traîtres…, mais beaucoup plus de PATRIOTES intègres.
    Mon article M. Pierre Karl Péladeau, l’urgence de reprendre l’initiative ! décrit cette réalité politique.
    http://www.vigile.net/M-Pierre-Karl-Peladeau-l-urgence
    Cordialement,
    JLPM

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    7 avril 2014

    Réinvestissons le PQ au plus vite pour le ramener à sa raison d'être et pour lui redonner son âme. Réveillons le rêve charmant et rassembleur de tout un peuple que les électoralistes du PQ ont abandonné pour une gestion provincialiste à la petite semaine. Ranimons la flamme patriotique de notre grand peuple. Nous avons quatre ou cinq ans devant nous pour faire progresser l'option.
    Dès aujourd'hui, je redeviens membre du PQ.