Un compte rendu de la marche étudiante contre la hausse des frais de scolarité

du 22 mars 2012

Tribune libre

Un compte rendu de la marche étudiante contre la hausse des frais de scolarité du 22 mars 2012
Je m’approchai de la Place du Québec, que certains appellent Canada, à l’intérieur du groupe formé par le Parti Québécois avec Madame Marois à sa tête. Le groupe a été chaudement applaudi à son arrivée.
La Place s’est vite remplie d’étudiants, de parents, de syndicalistes, de politiciens et autres. À 13h00, un camion, surmonté de haut-parleur, lança le début de la marche. L’animateur hors pair nous criait des slogans qui dénonçaient l’injustice d’une éducation accessible seulement aux riches. Les slogans dénotaient une originalité et une beauté dans le choix des mots et des rimes. On alternait les slogans avec des chansons. Des chansons en français, dont les gens connaissaient les paroles, qui électrisaient la foule par leurs rythmes et mélodies. Des chansons d’Harmonium, de Beau Dommage, mais surtout plus récentes comme celles de Les Trois Accords. Toute l’animation se déroulait en français. Pendant tout le défilé, je crois avoir entendu une seule chanson en anglais, dont je ne comprenais pas les paroles. Vers le tiers du défilé, l’animateur a tenté de crié un slogan en anglais. Cela paraissait tellement comme venant d’un autre univers. Je criai alors haut et fort : « En français, en français, en français! » La marche continua, à mon grand contentement, en français jusqu’à la fin. À notre arrivée à la Place Jacques-Cartier, un deuxième animateur tenta un deuxième slogan en anglais, sans trop de succès. Je ripostai de nouveau en criant : « En français, en français, en français! » Les slogans suivants virâmes au français, à mon grand plaisir. Certains anglais rétorquèrent à mon endroit, sans appuis de la foule : « Pourquoi est-ce que cela devrait se dérouler en français seulement? » Je répondis : Il n’y a qu’une seule langue officielle au Québec.
Alors que je me trouvais à quelques pas de la bannière du Mouvement Montréal Français située dans un coin de la Place Jacques-Cartier, je me dis : pourquoi est-ce que nous devrions nous forcer à comprendre des slogans et des discours en anglais au Québec? La langue française est belle. La langue française a permis de nous exprimer tout au long de cette marche. La langue française a uni des étudiants provenant d’institutions françaises et anglaises dans un but commun. Oui, la langue française doit être la langue commune, nationale et officielle qui unit tous les Québécois, quoi qu’en disent les bien-pensants anglomanes de ce monde. À cet égard, je vous recommande la lecture d’un excellent article du blogueur Louis Préfontaine intitulé Anglomanie et clientélisme estudiantins, que vous retrouverez à l’adresse suivante : http://ledernierquebecois.com/page/4
Vive les étudiants! Vive la grève générale! Je suggère tout de même, un arrêt de la grève, et une mobilisation générale de toute la nation québécoise pour que les Libéraux laissent leurs places, sans que les Caquistes, du pareil au même, prennent leurs places. Les souverainistes, qui s’opposent tous à la hausse des frais de scolarité, doivent prendre le pouvoir et du même coup nous donner un pays du Québec. Un pays qui nous donnera la fierté et les moyens de nous payer bien plus que des études gratuites.
Daniel Roy, C.A.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2012

    Y a 2 choses qu'il faut dire aux étudiants :
    1 - Que nous envoyons 50 milliards de nos taxes et impôts à un gouvernement étranger qui le dépense comme il le veut en se foutant de nous, y compris l'éducation de nos jeunes citoyens.
    2 - Que le droit à l'éducation et à la gratuité de l'éducation devrait être inscrit en lettres d'or dans une constitution d'un Québec souverain et indépendant.
    Pierre Cloutier