Manifestation devant un dépanneur de Verdun

Félicitations et critiques constructives

Tribune libre

Manifestation devant un dépanneur de Verdun
Félicitations et critiques constructives
Un employé d’un dépanneur de Verdun refusait de servir une cliente en français et il tenait des propos méprisants envers les Québécois francophones de souche http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=126646 .
Les Jeunes Patriotes du Québec ont organisé une manifestation http://www.facebook.com/events/157191651068766/ .
L’événement a été amplement médiatisé, à l’exception de TVA qui s’est limitée à un article sans publier la vidéo http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2012/03/20120310-201731.html ,
Agence QMI http://fr.canoe.ca/infos/regional/archives/2012/03/20120310-205809.html , CTV http://montreal.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20120310/mtl_depanneur_protest_120310/20120310/?hub=MontrealHome et dans la Gazette http://www.montrealgazette.com/life/Jeunes+patriotes+protest+Verdun+d%C3%A9panneur/6283450/story.html .
Je félicite les Jeunes patriotes du Québec pour nous avoir permis d’exprimer notre indignation dans la rue.
Je me permets cependant de souligner deux carences fondamentales dans le message exprimé verbalement par le porte-parole des JPQ. Ce sont les mêmes carences que je constate dans les discours des porte-paroles des autres mouvements patriotiques, tels le Mouvement Montréal Français et le RRQ. La première carence est de ne pas faire la relation entre l’événement et la nécessaire indépendance du Québec. La deuxième carence est d’accepter d’accorder des entrevues en anglais aux journalistes anglophones du Québec.
Dans le cas du dépanneur à Verdun, la malveillance de l’employé en question est certainement répréhensible, mais elle est aussi compréhensible. Tant que les Québécois resteront une minorité dans un pays qui les méprise et les assimile, certains Anglophones et allophones se serviront de leur nationalité canadienne pour nous imposer l’anglais, pour nous insulter et nous demander de retourner en France. Tant et aussi longtemps que les Québécois refuseront de se donner un pays français, nos lois seront déboutées à la Cour suprême et il y aura ambiguïté concernant notre statut. Il faut que notre message inclue une référence à la nécessaire indépendance.

Notre message doit aussi être livré dans la seule langue officielle, nationale et commune du Québec, le français. Tous les Québécois et Québécoises sont censés comprendre cette langue. Si les journalistes veulent traduire pour leurs lecteurs et auditeurs, qu’ils le fassent. Monsieur Yves-François Blanchet, porte-parole de l’opposition en matière de langue l’a compris. Il ne s’adressera plus aux journalistes en anglais, suite aux pressions que nous avons exercées sur lui. Vous voyez l’aberration, Monsieur Blanchet effectuait des conférences de presse concernant la Loi 101 et sa seule langue officielle du Québec, tout en répondant aux journalistes en anglais. Le célèbre joueur de soccer Sébastien Chabal l’a compris aussi http://www.dailymotion.com/video/xbl700_sebastien-chabal-we-are-in-france-w_news
Daniel Roy, C.A.


Laissez un commentaire



24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2012

    Monsieur Roy,
    Je viens de lire votre commentaire du 19 mars 2012. Il dit exactement ce que je pense et ce que je dis à ceux qui croient que boycotter est suffisant.
    Sans aller jusqu'au grabuge, aux saccages et à la violence, car nous détruirions nos propres biens comme notre légitimité, nous devons imposer les langue et culture françaises sur notre sol national dont nous devons faire un Pays dans tous les sens du terme.
    Cela dit, nous ne sommes pas des couilles molles. Si vous me suivez bien.

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    19 mars 2012

    J'entends souvent dire M. Dutrizac de boycotter les commerces qui ne nous servent pas en français et je trouve cela insuffisant. Alors, je lui ai envoyé le message suivant:
    M. Dutrizac, j'étais à la manifestation organisée par les JPQ devant le dépanneur de Verdun. J'ai aussi écouté l'entrevue avec le représentant des dépanneurs asiatiques. C'est honteux qu'il ne sache pas parler le français. En passant, je crois que votre collaboratrice a joué le jeu des Anglais en accordant l'entrevue en anglais. Je vois que vous commencez à être de moins en moins objectif, et j'en suis ravi. Il ne faut plus se limiter à renseigner la population concernant les injustices, mais il faut aussi s'indigner. Une révolution est nécessaire. Les Québécois doivent se donner un pays pour avoir la fierté et les moyens de parler français. Il ne faut plus se soumettre à une Cour suprême étrangère. Il ne faut plus avoir des politiciens qui se dévouent à deux nations antagonistes. En réalité, le but de mon message est de vous demander de nuancer votre message quand vous nous suggérez de boycotter les commerces qui ne nous servent pas en français. C'est bien de boycotter, mais sachez que je vis dans l'Ouest-de-l'Île et je me fais régulièrement servir en anglais et je m'en offusque. Je me fais souvent dire de retourner en France ou de déménager plus à l'est. Alors là je dis que ce n'est pas à nous à boycotter presque tous les commerces et devoir se déplacer 10 KM pour aller à un dépanneur. Il faut une loi plus forte et il nous faut un pays.
    Daniel Roy, C.A.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2012

    Monsieur Roy,
    Merci ! pour votre implication, vos articles et vos commentaires.
    J'ai aussi lu l'article du Réseau Cap sur l'Indépendance, je reçois leurs courriels d'alertes.
    Enfin un message plus clair!
    Je dis aussi: Bravo le RCI !

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    16 mars 2012

    Discours québécophobe dans un dépanneur de Verdun – Le RCI dénonce l’influence du Canada anglais
    15 mars 2012, 11:16
    Communiqué de presse publié le 15 mars 2012 – Le réseau Cap sur l’indépendance (RCI), qui réunit plus de 25 groupes indépendantistes citoyens, dénonce le phénomène du «Québec bashing» qui sévit au Canada anglais et ses effets néfastes sur la réputation du Québec auprès des nouveaux arrivants.
    Dévoilés par Benoît Dutrizac lors de son émission du 8 mars au 98,5 FM, les propos québécophobes tenus par un commis de dépanneur d’origine asiatique à Verdun en ont choqué plus d’un. Lors d’une conversation téléphonique avec une recherchiste qui cherchait seulement à être répondue en français, celui-ci est devenu colérique, qualifiant notamment les Québécois de «bénéficiaires d’aide sociale», de «fumeurs», d’«alcooliques» et de gens qui n’apportent rien à la société, alors que lui est un «Canadian». Samedi dernier, les Jeunes Patriotes du Québec (JPQ), un groupe membre du RCI, ont organisé une manifestation pacifique et sarcastique devant ce commerce.
    En début de semaine, la chroniqueuse Lysiane Gagnon et la juriste Cathy Wong ont reproché aux JPQ et à monsieur Dutrizac de s’en être pris aux «immigrants les plus pauvres» qui travaillent dans les dépanneurs. Or, Laurence Beauchemin, co-porte-parole des Jeunes Patriotes du Québec (JPQ) a tenu à répliquer à ces critiques en précisant que la manifestation ne visait aucunement à blâmer les nouveaux arrivants mais plutôt à dénoncer le racisme et les préjugés dénigrants envers les Québécois qui sont régulièrement véhiculés. Les propos du commis de dépanneur ne font selon elle que refléter ces préjugés.
    Jean-Philippe Décarie-Mathieu, également porte-parole des JPQ, a renchéri : « L’histoire du Canada est remplie d’exemples où on a tenté de faire passer les canadiens-français pour des bons à rien ou des xénophobes. D’ailleurs, on remarque souvent que les médias comme le National Post ou The Gazette continuent à perpétuer certains des préjugés anti-québécois. Le Canada se dit ouvert et tolérant, mais quand on est francophone, le mépris et les préjugés sont acceptés et encouragés. »
    Selon Maxime Laporte, le nouveau coordonnateur du réseau Cap sur l’indépendance, qui appuie les démarches des JPQ, l’épisode du dépanneur de Verdun démontre que l’intégration des immigrants est difficile dans le contexte canadien. «L’assimilation des nouveaux arrivants à l’anglais a forcément un impact sur l’image qu’ils se font de la société québécoise. En devenant consommateurs de médias anglophones, ils construisent en bonne partie leur vision des Québécois en fonction du point de vue canadien-anglais, historiquement hostile à la loi 101 et à la reconnaissance du Québec français.»
    Monsieur Laporte a conclu en affirmant : «Il va sans dire, seule l’indépendance permettrait au Peuple québécois de décider librement de toutes ses politiques en matière de langue et d’intégration des immigrants. Cela nous confèrerait par ailleurs un véritable élan de fierté et de dignité, dont nous prive actuellement notre statut de province et de nation annexée au Canada anglais. Il serait alors possible d’inclure tous les citoyens et de former une société québécoise véritablement inclusive et solidaire.»
    Maxime Laporte
    Source: http://www.capsurlindependance.org/2012/03/15/discours-quebecophobe-dans-un-depanneur-de-verdun-le-rci-denonce-linfluence-du-canada-anglais/
    Je dis bravo!
    Daniel Roy, C.A.

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    15 mars 2012

    Monsieur Pelletier, oh que vous avez raison!
    Voici la séquence des événements dont j’ai été témoin.
    La manifestation était prévue pour 1 h 30. J’étais parmi les trois ou quatre premiers manifestants devant le dépanneur vers 1 h 15. Vers 1 h 30 le gros des manifestants était arrivé. La minifourgonnette de la station CTV s’est stationnée de l’autre côté de la rue. Cela s’annonçait bien!
    Ensuite, la police s’arrêta devant le dépanneur et nous somma de ne rien coller sur la vitrine et de ne pas déborder dans la rue. Nous acquiescions tout surpris que l’on pût encore se faire servir en français par la police à Verdun (en blaguant).
    Plus tard, le gros véhicule de TVA avec sa caméra montée sur fourche télescopique se stationna à une prudente distance, question de jauger le niveau de violence de la manifestation. Un troisième véhicule médiatique arriva. Enfin, le conducteur de la minifourgonnette CTV s’approcha avec une caméra et commença à nous filmer. Il nous dit dans un français impeccable, je suis seul, sans journaliste, mais vous pouvez parler, j’ai un micro. On s’est alors demandé où se trouvaient les représentants des Jeunes Patriotes du Québec. Un manifestant nous dit qu’ils n'étaient pas encore arrivés.
    Une journaliste indépendante, je crois, pour un média anglophone, se pointa et commença à nous interviewer en français. Tout d'un coup, un photographe indépendant, je crois, arriva avec sa caméra et demanda en anglais à la journaliste de faire une entrevue en anglais. Je dis alors, il n’est pas question que nous accordions une entrevue en anglais. La langue officielle du Québec est le français. Le photographe m’adressa la parole avec un air menaçant. Il me dit en anglais : «I’m not talking to you! », c.-à-d. Je ne vous parle pas! C’est alors qu’un des manifestants, celui à la belle parure, cheveux en queue de cheval, superbe barbe et portant une veste ancienne, dit au journaliste : « Pour des raisons politiques, nous ne pouvons vous accorder une entrevue en anglais. »
    C’est alors que je criai fort à la vingtaine de manifestants présents: « Il ne faut pas accorder d’entrevue en anglais.» J'avoue que je ne suis pas un des dirigeants des Jeunes Patriotes du Québec, mais je suis un membre et je me suis exprimé. Personne n'a riposté.
    Là, un passant commença à nous insulter. Il prenait la défense de l’employé du dépanneur qui refusa de servir une cliente en français. C’est alors que le ton de la manifestation commença à monter. Il y eut de vives discussions et la police a même dû intervenir pour tenir ce passant à l’écart.
    Quelques minutes après, le journaliste du TVA sortit enfin de son camion et est venu nous filmer et environ au même moment, le porte-parole des JPQ arriva. Nous dirigeâmes le journaliste vers le porte-parole qui accorda une entrevue en français évidemment. Il écouta aussi mon commentaire à titre personnel qui faisant référence à la nécessaire indépendance du Québec. Malheureusement, TVA décida de ne présenter aucune entrevue.
    Une heure plus tard, les journalistes commençaient à ne plus avoir rien à faire et se préparaient à partir. Je fis de même en saluant les manifestants et je leur lançai un vive l'indépendance et à la prochaine.
    J’imagine que le journaliste de The Gazette arriva peu de temps après mon départ, et c’est alors que le porte-parole des JPQ commit le méfait.
    L’anglomanie est présente au Québec depuis belle lurette et elle s’impose dangereusement en 2011. Plusieurs ont dénoncé l’anglomanie: Édouard Montpetit, Richard Arès, Esdras Minville, Burton Ledoux http://books.google.ca/books?id=NapPTdcVgzkC&pg=PA263&lpg=PA263&dq=Anglomanie+%C3%A0+anglicisation&source=bl&ots=zNce-p3YWA&sig=jRUnqZOCvQkveq6M1N_ViQNWlpE&hl=fr&sa=X&ei=JHxiT7uaIoTh0QGj7LySCA&ved=0CCYQ6AEwAQ#v=onepage&q=Anglomanie%20%C3%A0%20anglicisation&f=false et plus récemment, Louis Préfontaine, blogueur formidable, a écrit beaucoup concernant l’anglomanie http://ledernierquebecois.com/category/enjeux-sociaux/integration-des-immigrants-enjeux-sociaux/page/2
    Parler anglais au Québec veut dire disparaître un peu plus. Parler anglais avec ses enfants, et c’est très fréquents dans les mariages mixes de l’Ouest-de-l’Île de Montréal, est une honte. Parler anglais avec un commerçant ou un collègue de travail est aussi une honte. Parler à un journaliste anglophone est la même chose. Toute cette anglomanie tuera notre nation à plus ou moins brève échéance.
    Daniel Roy, C.A.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 mars 2012

    J'ai écouté l'enregistrement audio, avec Monsieur l'immigrant francophobe, qui nous traite de nation de B.S. buvant de la bière et fumant des cigarettes, etc, etc...
    Outre son attitude, il y a quelque chose de loufoque, à entendre ce sinistre imbécile nous insulter dans una anglais qui, de toute manière, est absolument pourri!
    Il ne parle pas français, soit; mais il baragouine difficilement un anglais semi-intelligible. Belle intégration!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2012

    J'ai deux points importants à signaler ici pour faire suite au présent article et aux commentaires qui ont suivi.
    PREMIER POINT: Le mot d'ordre de ladite manifestation.
    Sans vouloir me faire le porte-parole des Jeunes Patriotes du Québec, il est essentiel de savoir qu'avant la manifestation en question tous les participants avaient reçu le mot d'ordre de ne pas donner d'entrevue en anglais !
    Je le sais pour avoir lu le commentaire critique de l'un des organisateurs de ladite manifestation qualifiant, à juste titre, l'entrevue en anglais d'erreur de la part du participant fautif et précisant que ledit mot d'ordre avait été clairement donné aux participants avant la manifestation.
    Notez Bien: À cause de ma réaction, j'ai négligé l'aspect le plus important de votre article. (C'est quand même à la lecture des commentaires qu'on constate comment s'y prennent les fauteurs de troubles pour biaiser le message.)
    DEUXIÈME POINT: LA NÉCESSITÉ DE PROMOUVOIR L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC
    Oui il est essentiel dans toutes les manifestations «patriotiques» d'inclure le message de faire du Québec un Pays français. Sinon, celles-ci deviennent alors tout à fait à l'image des manifestations étudiantes actuelles, soit: sociales, sans envergure, banales et sans conséquences positives pour les patriotes québécois et pour le peuple français fondateur du Québec, bref pour le Nous collectif québécois.
    Pour être patriotique, une manifestation doit proclamer que l'indépendance du Québec est une nécessité absolue.
    Vive le Québec Libre !

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2012

    Très bon article de Daniel Roy, et je suis tout à fait d'accord qu'il était INTOLÉRABLE pour Jean-Philippe Décarie-Mathieu de mépriser ainsi la langue nationale. Au Québec, on vit en français. Au Québec, on fait des entrevues en français. Il a davantage nuit à la cause qu'il ne l'a aidé en faisant cela.
    Un très bon texte, M. Roy !

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2012

    @ M. Décarie-Mathieu
    Le lien de votre commentaire même à une image qui n'indique pas de quel page facebook il s'agit et vous ne l'indiquez pas. Je sais pertinament qu'il ne s'agit pas de la page des Jeunes Patriotes du Québec de qui vous persistez à ternir la réputation avec vos fausses prétentions de soutien de leur part.
    De plus, les félicitations que vous avez peut-être reçues ne viennent sûrement pas de Patriotes. Belle tentative pour piéger les lecteurs!
    Ceci dit, je n'ai pas besoin de déformer vos propos, vous le faites vous même très bien tout seul que vous êtes à les croire. Vous êtes même allé chercher des appuis sur facebook pour vous en convaincre. Il demeure que lorsqu'on se réclame du Patriotisme québécois, on ne prêche pas pour parler la langue de communication courante de l'ennemi.
    Je constate donc que ma question s'adresse à vous: Qui a-t-il donc de mal à être unilingue français au Québec ?

  • Jean-Philippe Décarie-Mathieu Répondre

    14 mars 2012

    @Réjean:
    "Je n’ai vu nul part sur facebook des appuis à vos propos en anglais devant la presse anglaise « canadian »."
    34 personnes qui aiment un statut Facebook relié, c'est déjà un bon départ:
    http://www.jpdm.org/images/anglo-support.png
    "Qu’y a-t-il donc de mal à être unilingue français au Québec ?"
    Tu déformes complètement mes propos. Je n'ai jamais prétendu une seule fois ce genre de chose, au contraire. De la pure fabulation de ta part. Non plus ai-je demandé un pays bilingue; j'étais au congrès de fondation d'Option nationale, il y a environ deux semaines, ou nous avons adopté un programme NATIONALISTE ou la primauté de la langue française ne fait AUCUN DOUTE dans un futur état québécois.
    Vois en ceci une petite guerre, si ça te chante, moi j'ai pas mal mieux à faire. Je ne fais pas la gaffe de mélanger francophilie avec anglophobie.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2012

    @ Monsieur Réjean Pelletier
    Ne pas oublier que dans ce genre de manifestations, il se trouve souvent des agents provocateurs pour tenter de faire de la diversion, vous me suivez?
    André Gignac 14/3/12

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2012

    Je réitère ici mon appuie à Monsieur Roy.
    Monsieur Décarie-Mathieu, vous allez me faire regretter d'avoir approuvé le geste des Jeunes Patriotes du Québec. Geste qui me semble de plus en plus douteux quand je lis vos propos de porte-parole qui n'ont rien de nationalistes mais tout de l'arrogance.
    Je n'ai vu nul part sur facebook des appuis à vos propos en anglais devant la presse anglaise «canadian». Les appuis que j'ai vus vont à l'endroit de la manifestation et au fait que celle-ci a été médiatisée, pas par vous mais par des journalistes, point à la ligne.
    Il me semble que vous interprétez les commentaires selon votre désir de justifier l'injustifiable face aux nationalistes. Nous réclamons un Pays du Québec français, pas multilingue.
    Qu'y a-t-il donc de mal à être unilingue français au Québec ? Je n'ai toujours pas de réponse!
    Se dire Patriote, donc nationaliste par définition, et par arrogance défendre en même temps le bilinguisme de Trudeau tient du mépris envers le Patriotisme, envers le Pays du Québec français, par conséquent envers les indépendantistes québécois et envers vos propres racines. À fonctionner ainsi, vous allez perdre des appuis nationalistes.
    La critique de Monsieur Roy se voulait constructive mais il semble que vous ayez du mal a comprendre la langue française, sur laquelle compréhension votre ego l'emporte.

  • Jean-Philippe Décarie-Mathieu Répondre

    13 mars 2012

    "Cela ne me surprendrait pas que les JPQ annoncent bientôt leurs événements dans les deux langues."
    Du gros n'importe quoi.
    Et y'a un monde à l'extérieur de Vigile.net et Facebook. En passant.
    On peut pas toujours plaire à tout le monde, c'est vrai, mais la stratégie de communication que j'ai adopté est supportée par 90% des gens qui m'ont envoyés du feedback, ainsi que tous les membres dirigeants des JPQ ainsi que ma co-porte-parole actuelle et les deux anciens. Un coup parti, est-ce que je vais devoir porter des chandails à manches longues en pleine canicule pour cacher mes tatous au risque d'offusquer les ultra-conservateurs dans le mouvement?
    Faut pas virer fou, la. Mais je suis d'accord avec toi, je ne veux pas tomber dans un débat infantilisant non plus, allons de l'avant (mais habitue toi, parce que ça ne fait que commencer).

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    13 mars 2012

    Cher Jean-Philippe,
    Ce qui me fait honte, c’est l’anglicisation du Québec par les francophones. Les clients francophones qui acceptent de se faire servir en français. Les employés qui parlent en anglais au travail. Les élus qui répondent en anglais lors des conférences de presse. Les porte-paroles qui accordent des entrevues en anglais.
    Je remarque que mes remarques t’ont blessé. Je suis navré. Mais je refuse d’embarquer dans un échange infantilisant, dans le genre, je suis meilleur que toi, tu es meilleur que moi.
    Savais-tu que la plupart des événements sur Facelivre sont maintenant annoncés dans les deux langues? Je m’obstine souvent sur ces pages. Les gens ont la fausse impression qu’il faut s’adresser en anglais pour inclure les immigrants. Quelle grossière erreur!

    Cela ne me surprendrait pas que les JPQ annoncent bientôt leurs événements dans les deux langues.
    Tu dis que tu as plusieurs partisans. Ce n’est pas ce que je remarque ici. Tu sais qu’avoir plusieurs partisans ne justifie pas toujours ce qui est mal. La preuve, le maire d’Huntingdon, M. Gendron a plus de 4 000 amis sur Facelivre.
    Enfin, j’espère que mon intervention aura au moins un impact sur les autres porte-paroles.

  • Jean-Philippe Décarie-Mathieu Répondre

    13 mars 2012

    Une dernière chose - n'oublions pas qui sont nos vrais ennemis:
    http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/lysiane-gagnon/201203/12/01-4504815-aux-armes-citoyens.php
    "Samedi, à l'invitation des « Jeunes patriotes du Québec », une trentaine de personnes ont manifesté devant le dépanneur De l'Église, à Verdun, après qu'un client se fut plaint de ne pas avoir été servi en français.
    Dans la vidéo tournée par The Gazette (le seul journal à avoir rendu compte de l'événement), on les voit chanter le couplet de la Marseillaise qui débute par « Aux armes, citoyens! » en agitant le drapeau des Patriotes qui servit naguère d'emblème au FLQ.
    Trente petits bourgeois contre un immigré installé dans un quartier ouvrier multiethnique. Joli spectacle."

  • Jean-Philippe Décarie-Mathieu Répondre

    13 mars 2012

    Merci à tous ceux et celles qui ont compris ce que je tentais de faire (j'ai reçu des DOUZAINES d'appuis, versus quelques critiques mal formulées ou sans bon sens). Je suis bien content de voir que la majorité n'ont pas de jupon anglophobe qui dépasse et que ceux- et celles-ci sont capable de faire la part des choses.
    @Daniel:
    Oh, comme ça je te fais "honte", hein?
    Je commencerais par me regarder dans un mirroir; je considère que je me suis mieux exprimé dans une langue seconde que toi, dans ta langue maternelle (!), devant la caméra samedi. D'ailleurs, tu n'es JAMAIS venu me voir me dire de ne pas donner de discours en anglais mais de toute façon, cela n'aurait eu aucun impact puisque, jusqu'aux dernières nouvelles, c'est moi le co-porte-parole des JPQ, pas toi. Je vais faire Je tiens aussi à souligner que les anciens portes-parole me soutiennent à 100% pour ce qui est de ma méchante entrevue dans la vilaine langue anglaise.
    Est-ce qu'on va se faire accuser d'être fermés aux autres langues et cultures après ça? Non. Après l'entrevue, mêmes les journalistes de la Gazette avaient l'air de notre bord. Dans mes douzaines d'appuis reçus, y'en a qui provenait de deux groupes inespérés: les dépolitisés et... les anglophones montréalais fédéralistes-par-défaut-mais-pas-vraiment. Oui, oui. Pour ce qui est de l'opération de comm, c'est un succès sur toute la ligne. C'est pas en se refermant sur le monde comme tu sembles absolument vouloir le faire qu'on va défolkloriser le mouvement souverainiste - on est au 21e siècle, il est temps d'arriver en ville.
    Maintenant, j'espère qu'on va être capable de focuser sur les choses importantes et aller de l'avant.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2012

    Je salut avec sincérité et respect l'implication des jeunes Patriotes du Québec devant ce dépanneur.
    Cependant, Monsieur Roy a raison quand il insiste sur le fait de cesser de s'adresser en anglais à des canadians.
    Par cette simple attitude le message devient ambigu car on réclame le français en le disant en anglais à celui là même qui nous impose le silence et sa langue.
    Est-ce vraiment une excuse de sous-entendre que cela démontrerait une soi-disant intelligence supérieure face à l'unilingue anglais? Il s'en fout royalement!
    De plus, qui a-t-il de mal à être unilingue français au Québec? Je vous le demande. C'est ce que Nous réclamons, un Québec français!
    Les anglophiles et anglomanes du Québec refuseront de s'intégrer au Québec français tant que nous continuerons d'être soumis à ce point.
    Ça nous démontre seulement à quel point nos mentalités ont été manipulées par les médias qui ne cessent de nous dire qu'on doit absolument parler l'anglais. C'est cela qui excuse Monsieur Décarie-Mathieu, pas autre chose.
    Le demander, et en anglais en plus, ce n'est pas une façon de démontrer sa volonté de faire du Québec un Pays français ou même simplement de réclamer le français.
    J'ajoute que le respect, dans ce cas précis, doit être envers le seul peuple fondateur du Québec. Le message doit être prioritaire et clair. Il concerne notre collectif français.
    Notre existence même de Nation française est en péril, ce qui implique des difficultés de tous ordres autant sociaux qu'économiques.
    En conséquence, ce n'est pas banal, c'est vital pour Nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2012

    Détentez vous un peu avec ceci http://depeches.ameriquebec.net/2012/03/11-une-colonisee-qui-fait-la-lecon-renee-et-renee.qc
    Maintenant, moi je veux prendre la défense de la personne qui a parlé en anglais. Voilà mon argument:
    Premièrement, il y a chez les anglais le stéréotype du "séparatisse" unilingue francophone. En ce sens, en tant que simple citoyen, de montrer qu'il peut parler anglais tout en étant nationaliste et avec un bon anglais va avoir brisé d'une certaine façon ce stéréotype.
    De deux, c'est une claque au visage puisqu'il a démontré qu'il veut être servi en français, même s'il est bon en anglais.
    Ceci dit, merci à la personne qui aurait écrit à l'Ambassade de Suède, car j'ai eu droit à une lettre d'excuses en français aujourd'hui. Enfin, si ce n'est pas quelqu'un qui a lu mon article, je dois être surveillé, car on m'a écrit tout bonnement ce matin, et j'ai publié sur Vigile samedi.

  • Serge Jean Répondre

    12 mars 2012

    À monsieur Jean-Philippe Décarie-Mathieu
    Rassurez-vous monsieur Décarie-Mathieu,mon écorse ne s'adressait vraiment pas contre vous, au contraire, je suis très fier que des gens se soient enfin donnés la peine de se lever pour enfin leur dire ce qu'il en est à tous ces sangsues de notre peuple.
    Vous saviez ce que vous aviez à faire au moment où vous l'avez fait et c'est très bien et nous vous en sommes très reconnaissant. Je suis très fier de vous.
    Ce que j'ai écris plus haut visait le fait, que même nous quand on se révolte chez-nous dans notre propre maison, il faut s'adresser dans la langue de ces messieurs dames les envahisseurs anglophones, et je trouve ça révoltant et surréaliste. Qu'ils apprennent notre langue bonyeu, s'ils veulent des entrevues! Je suis convaicu qu'ils comprendront mieux en français. Ils sont sourds en anglais? Alors il faut leur dire en français. Ils engageront des traducteurs comme nous. Merci.

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    12 mars 2012

    Cher Jean-Philippe Décarie-Mathieu,
    Si un journal étranger, je dis bien étranger, t'avais posé des questions pour ensuite faire paraître la nouvelle dans leur journal, je n'y verrais aucun problème. D'ailleurs, la nouvelle est effectivement passée dans un journal quelconque de l'Amérique du Sud. Il y avait même une photo satellite du dépanneur dans l'article.
    Ainsi cela serait correct de parler en portugais avec un journaliste du Brésil, en anglais avec une journaliste des États-Unis ou en italien à un journaliste de l'Italie, mais c'est angliciser le Québec et c'est honteux de parler à un journaliste du Québec dans une autre langue que la langue nationale. C'est la même chose avec un journaliste de Toronto, car le français est une des deux langues officielles au Canada hors Québec.
    Tu parles de faire passer un message sans ambiguïté, et bien, malgré ton anglais excellent, tu fais tout de même des erreurs, et ainsi, ton message est ambigu. Prononce tes discours dans notre langue, ne nous fait pas honte et laisse les traducteurs professionnels des journaux anglophones du Québec faire le travail, s’ils le veulent.
    Si j'étais un anglais et que j'avais écouté ton discours, je dirais, mais il parle tellement bien l'anglais (car oui ton anglais est pas mal bon) que fait-il avec ces énergumènes? Il parle tellement bien l'anglais, que je ne verrais pas pourquoi je me forcerais à parler le français au Québec.
    S’adresser en anglais à la presse, anglicise tellement le Québec, que cela met de la pression inutilement sur nos élus pour qu’ils s’adressent à la population dans les deux langues. Cela force Madame Marois à se faire rire d’elle, ainsi que l’ancienne péquiste qui voulait être maire de Montréal. Tu parles bien l’anglais, mais n’impose pas un standard au Québec pour que les allocutions se fassent dans les deux langues, car encore une fois tu nous fais honte et tu empêches certain Québécois de faire carrière en politique au Québec. En d’autre mot, tu forces le Québec à être bilingue.

    Daniel Roy, C.A.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2012

    A ceux qui s'expriment dans la langue de Shakespeare,
    quand ils répondent aux questions de journalistes
    anglophones, et qui le feraient en portugais pour un
    journal brésilien. =>
    1] Le Portugais n'est pas une menace pour la seule
    entité NATIONALE francophone en Amérique du Nord.
    2] L'anglais et ses locuteurs constituent une menace
    évidente quant à l'existence de la seule entité
    NATIONALE francophone en Amérique du Nord. Leur
    donner un millimètre, en réalité c'est leur donner
    un kilomètre.
    3] Piétiner sa propre langue, c'est faire leur jeu.

  • Jean-Philippe Décarie-Mathieu Répondre

    12 mars 2012

    À ceux qui sont frustrés parce que j'ai donné une entrevue en anglais samedi à The Gazette, dites-vous ceci: si je parlais portugais et qu'un journal brésilien voulait me passer en entrevue, ça me ferait plaisir de le faire dans cette langue. C'est la même chose pour celle de Shakespeare. C'est une question de faire passer un message dans une langue sans ambiguïté, c'est pas une question d'être colonisé, de jouer le jeu de l'adversaire, d'être un citoyen du monde ou peu importe! Franchement!

  • Serge Jean Répondre

    12 mars 2012

    Vous avez raison monsieur Roy.
    Jamais, il ne faut argumenter en anglais devant un anglophone au Québec. Dès lors que vous utilisez la langue de l'envahisseur sur votre territoire pour expliquer votre point de vue, vous consentez à ce qu'il nie ce que vous avancez dans votre propre maison et dans une autre langue en plus! Imaginez un peu l'inverse à Toronto, imaginez cet absurde qu'ils essaient de nous imposer!
    S'il est incapable de défendre son point de vue dans la langue d'usage et de la majorité, eh bien c'est qu'il a tord et que vous avez raison. D'ailleurs c'est comme ça qu'on doit tous les coincer ces grandes gueules anglophones prétentieuses, suffisantes, manipulatrices,d'une crasse malhonnête intellectuellement.
    Quand on est dépourvu de manière aussi flagrante d'un minimum de discernement aussi élémentaire, a savoir repérer la culture et la langue d'usage par des millions d'individus de cette même culture en place, eh bien on se comporte à ce moment là comme un rat.On ne discute pas avec un rat, et encore moins s'agenouiller pour se justifier, quel horreur!
    Quant aux immigrants qui font la sale besogne des anglophones, eh bien, nous disons et ressentons que la Nation du Québec, le Pays du Québec Français, ça vaut pas mal plus à nos yeux qu'un ostie de dépanneur illettré profiteur.

    C'est le Québec ici et c'est le francais qui doit prendre la parole en tous lieux. Ceux qui se comportent comme des rats d'égoût envahisseurs ne survivront pas longtemps à cette démonstration ferme de dignité.
    Ils auront beau nous traiter de facistes, de Klu Klux Klan, qu'à celà ne tienne bonyeu, c'est nous le maître ici, et il ne sert absolument rien de défendre une image aussi digne soit-elle devant des rats . Point!
    Ceci étant ressenti, pensé, écrit, j'invite tous les rats qui se reconnaissent à sortir du Québec.
    Allez! Vous serez bien plus heureux chez nos voisins de l'est ou de l'ouest, c'est à votre goût,le Canada est grand, et en plus vous pourrez parler anglais abondamment.
    En passant, vous saviez que ce Canada on vous l'a donné pour se débarasser de vous? Peut-être devrions-nous vous le vendre?
    De toute manière, quel plaisir avez-vous à vivre avec un peuple qui boit, fume, et qui refuse de parler l'anglais?
    Se pourrait-il qu'on devienne tous des saints après avoir appris l'anglais? J'en doute, le contraire m'apparait plus probable.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2012

    Monsieur Roy
    Entièrement d'accord avec votre message. Si le mouvement indépendantiste doit évoluer au Québec, il faut que les Québécois se conscientisent à faire les liens nécessaires entre les évènements comme celui du dépanneur de Verdun et l'indépendance du Québec pour faire évoluer la cause. Et il n'est que normal que les entrevues se fassent strictement en français; il faut en finir, en sortir, une fois pour toute, de cette confusion identitaire.
    Il faut aussi en finir avec ce bilinguisme avilissant et assimilateur afin que le français devienne la seule langue officielle au Québec. Un pays (le Québec) et une langue nationale (le français); voilà ce qu'il faut viser en tout temps et le plus rapidement possible avant que notre disparition comme peuple soit inévitable et irréversible. J'ai fait mon choix depuis longtemps!
    André Gignac 12/3/12