Tu portes un voile, on te fiche à la porte

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Jacques Brassard n'a pas la langue dans sa poche

L'ex-ministre péquiste Jacques Brassard n'a pas perdu sa verve. En entrevue à l'émission Maurais Live à Radio X, M. Brassard n'a pas hésité une minute à désigner la priorité du nouveau gouvernement caquiste : M. Legault doit régler « la question des signes religieux dans les deux mois qui suivent », a-t-il dit.


Se rangeant derrière le gouvernement dans ce dossier chaud, l'ex-ministre s'attend à ce que les musulmans de Montréal tentent de recourir à l'intimidation. Il espère donc que le premier ministre ne cédera pas à la pression de ce lobby, qui, disons-le, a connu ses heures de gloire avec les libéraux.


Quand l'animateur lui a demandé si le statut laïque du Québec exigeait que l'on retire le crucifix de l'Assemblée nationale, M. Brassard a répondu par la négative. « Un crucifix sur un mur [...] ça n'a pas d'influence sur les personnes », s'est-il justifié.


Durant l'entrevue, il a été question, évidemment, de son ancien parti, le PQ. Sur ce point, l'ex-ministre s'est dit peu optimiste quant à l'avenir de la formation politique. Il s'est néanmoins permis de donner un conseil à ses membres : « [Ils doivent] se délester de toutes les propositions gauchistes qu'ils ont adoptées [et] prendre leur distance avec [...] Québec solidaire ».


M. Brassard n'a pas manqué, par ailleurs, de suggérer à la maigre députation péquiste de se rebrancher sur le Québec francophone, dont une grande partie s'est désistée au profit de la CAQ.