Trudeau et les mères porteuses

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Le trafic d'enfants au nom du progrès

Les lendemains ensoleillés de Justin Trudeau qui font du Canada le pays le plus accueillant et vertueux au monde incluent donc la décriminalisation du commerce du ventre des femmes.


Le député Anthony Housefather avec son projet de loi privé n’est que le messager de son ami le premier ministre, qui a l’appui d’une majorité des élus de son parti pour permettre la commercialisation du ventre féminin.


Radio-Canada nous a présenté jeudi soir un petit reportage qui frôlait l’info­pub sur un événement organisé en Ontario par une entreprise, Canadian Fertility Consulting, qui est, à vrai dire, une agence dont le fonds de commerce est l’administration d’une couveuse pour mères porteuses.


L’entreprise, dirigée par Leia Swanberg, compte actuellement 35 employées et 500 femmes qui sont disposées à « prêter leur corps », pour des couples gais très souvent. L’une d’entre elles, enceinte de sept mois, explique, les larmes aux yeux, qu’elle éprouve déjà la joie qu’elle va ressentir à « mettre le bébé dans les bras des deux papas ». Deux Français en fait qu’elle ne connaît pas. Cette femme va ensuite, apprend-on, se faire engrosser de nouveau. « C’est correct s’il y a de l’argent et un contrat », ajoute celle qui prétend se faire porteuse par altruisme.


Marchandisation


Il est terrifiant dans cette marchandisation des enfants de constater que les lobbys favorisant l’exploitation des femmes présentent cette politique comme un avancement de l’humanité.


Les lobbys, qui regroupent de nombreux hommes gais, dont Joël Legendre, mais aussi des femmes qui, pour des raisons diverses allant jusqu’au souci de ne pas abîmer leur corps, telles l’actrice Sarah Jessica Parker de Sex and the City et la célébrissime Kim Kardashian, disposent maintenant d’un pouvoir démesuré. Ils ont même convaincu l’Organisation mondiale de la santé d’ajouter « l’infertilité sociale », ce qui donne l’accès aux hommes gais à l’infertilité médicale pour légitimer le recours à la gestation pour autrui.


Nous sommes donc au Canada dans une situation à la limite de la légalité, une situation tolérée par le premier ministre Trudeau lui-même, qui, en campagne électorale, apparaissait sur des affiches en compagnie de son ami Scott Brison, devenu président du Conseil du Trésor par la suite, avec son conjoint et leurs jumelles, nées grâce à une mère porteuse américaine et à des ovules achetés aux États-Unis, toutes choses interdites au Canada.


Valeurs


Sommes-nous conscients, en tant que société, que ces politiques dites progressistes déconstruisent les valeurs pour lesquelles nous nous sommes battus et qui distinguent le Canada des États-Unis, par exemple ?


Le respect absolu de l’enfant, sa protection, le refus d’instrumentaliser l’être humain, ce qui implique l’interdiction de vendre des parties du corps humain considéré comme sacré, sont menacés par ce projet de loi.


Et pire, cette menace vient des libéraux, qui s’affichent féministes, respectueux des faibles et qui crient au scandale quand certains s’inquiètent au nom de l’éthique de leur conception du bien et du mal.


On ne peut pas défendre la dignité des femmes et commercialiser leur corps. Car les clients « s’achètent » des enfants. Personne ne devrait en être dupe.